Chapitre 72

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Récit de Thibault

-T'as vu les chambres ? Demandais je à Anika.

Elle hocha la tête en retirant la serviette, libérant ainsi ses jolis cheveux noirs.

-Oui, quand on est arrivés c'est la première chose qu'on a fait.

J'acquiesçai en souriant bêtement.

-Mais tu n'as pas vu ma chambre ?

Évidemment qu'il y'avait un sous entendu dans ma question.
Le but était justement qu'elle comprenne autre chose.

-Nan, c'est vrai ... Affirma-t-elle un sourire en coin. Faudrait peut être que tu me fasses visiter ..?

Elle s'approcha de moi, le visage malicieux.

Je souris, c'était tout ce que je voulais.

-Avec plaisir. Ce soir tu n'auras qu'à venir avec moi, je te montrerai.

Elle rigola en acquiesçant.

-Ok. Qu'est ce que tu voulais sinon ?

Pas grand chose en soit. Comme je savais qu'elle allait passer tout le weekend avec ses amies, et que je ne pourrais pas laisser Max tout seul le pauvre, Anika et moi ne nous verrions pas beaucoup. Je voulais juste passer un peu de temps avec elle.

C'est exactement ce que je lui répondis.

-Je vois. Répondit elle en souriant. Et tu comptes juste me parler .. Ou ?

Je secouai la tête, amusé par cette remarque.

Je l'attirai contre moi en posant mes mains à plat dans le bas de son dos, puis me penchai pour l'embrasser.

Anika me caressa la nuque en jouant avec mes cheveux.

Je la collai au mur adjacent aux grands escaliers du couloir, puis ma langue entra dans sa bouche pour rencontrer la sienne afin d'intensifier un peu ce baisé.

Je repensai au fait que nous nous trouvions dans la vieille maison de campagne de ma famille, il y'avait des gens pour s'occuper d'elle quand nous étions absents, et même quand nous sommes là en fait ...
Il y'a un palefrenier avec quelques assistants pour s'occuper des chevaux de l'écurie, Véro la gouvernante accompagnée de quatre-cinq femmes de chambre et nous avons un chef et ses cuisiniers.
Ça c'est juste pour la maison après nous avons des gens du coin qui louent à mes parents des champs.
Holly et moi aimions bien venir aussi quand on était petit.

J'entendais les hennissements des chevaux, qui devaient être contents qu'on vienne les voir.

-Monsieur Washington, vous êtes là ? M'appela une servante du bas des escaliers.

Je me décollai à contre cœur d'Anika.

-Il y'a un problème ?

-Non monsieur. Je voulais savoir si vous vouliez monter Tango aujourd'hui ? Comme vous êtes de passage dans votre résidence secondaire, je me disais que vous voudriez passer un peu de temps avec lui.

-Merci. Allez dire au palefrenier de me le préparer s'il vous plait.

-Oui monsieur.

J'entendis des pas s'éloigner.

Tango est mon vieux cheval, il était poulain quand j'étais enfant.
J'aimai beaucoup ce cheval, il était grand et brun, et puis il était vraiment très gentil. J'en informai Anika.

Elle me caressa la joue et m'embrassa
doucement le bout des lèvres puis elle me prit la main.

-Bon allez on n'y va.

Je lui souris et hochai la tête.

Nos amis devaient nous attendre et quelqu'un préparait Tango.

Alors nous descendîmes les escaliers et j'emmenai Anika à l'arrière de la maison, dans les écuries.

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