Chapitre 46

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RU, Londres
18 mai 2018
19h30

Papa de Caca de Chien : Bonsoir Alyson, peux-tu venir au Starbucks, celui de la patinoire ?

Moi : Oui, j'arrive tout de suite.

Rapidement je me lève de mon lit, pour attraper la veste en cuire noire situé sur mon fauteuil. Empruntant par la ensuite, la sorti de ma chambre.

- Tu vas où ma puce ? me demande ma mère.

- Je vais voir, Harry.

- Fais attention à toi.

- Oui, maman, ai-je dis en partant.

Une fois dehors, je commence à marcher le long du trottoir me demandant ce que me veut bien, Harry. Il a peut être récupéré la mémoire, non c'est bien trop tôt. En tout cas, ça me fait vachement plaisir qu'il veuille me voir.

Je souris.

Après avoir marché un bon moment, j'arrive en fin à destination le sourire aux lèvres. J'entre aperçois par la baie vitré, Harry assis dignement contemplant sa tasse de café. Un homme très séduisant.

J'ai vraiment de la chance.

J'entre à l'intérieure.

- Bonsoir, Harry, ai-je souris tout en m'installant.

Au même moment un serveur est arrivé, me posant juste sous mes yeux un capitaine crunch frapuccino. Je lance un sourire au serveur pour le remercier convenablement.

- Alors, tu veux me parler de quoi ?

- De ce que tu as dans le ventre, dit-il en buvant une gorgé de son café d'un sérieux horrifiant.

- De caca de chien ? ai-je demandé en rigolant.

- Il n'y a rien de drôle.

- Désolé, me calme-je.

- Donc, je t'ai demandé de venir pour te donner cela.

De sa main, il fait glissé une enveloppe marron. À mon tour, je l'attrape pour l'ouvrir.

- De l'argent, surpris-je.

- C'est pour l'enfant.

- Et pourquoi ?

- Car, je ne peux pas rester avec vous.

- Tu ne veux pas plutôt rester à mes côtés, à nos côtés plutôt que de me donner ça ?

- Non.

- Oh... ai-je dit déçu.

Il boit encore une gorgé de son café noire.

- Tu ne te souviens vraiment plus de rien ? ai-je demander d'un ton plaintif.

- Non.

Un silence pesant s'installe entre nous.

J'attrape donc ma boisson pour la siroter, essayant de trouver un moyen pour que l'atmosphère soit plus agréable.

- Et pour te dire aussi, arrêtons de nous voir.

Je m'étouffe presque tout en recrachant le liquide de ma bouche. Tout les regards se posent sur nous. Génial.

En temps normal, j'aurai demander "pourquoi" mais je n'ai aucunement envie de savoir sa réponse, car je sais très bien que la nouvelle va me détruire entièrement.

- D'accord, dis-je en baissant la tête. Mais, je ne veux pas de cette argent, souris-je.

Je fais glissé l'enveloppe vers lui.

- S'il te plait prend là.

- Non, je peux me débrouiller toute seule.

J'avais raison, il n'a aucunement récupéré la mémoire. Je souris faiblement, fasse à ses faux espoirs stupides.

- Alors, on peut y aller.

Il se lève de la chaise tout comme moi. Les regardes des femmes se retournent tous, à son passage vers la sortie.

Je n'y ai jamais vraiment penser, mais je dois lui faire honte quand je marche à ses côtés. Une fille banale, comme moi avec lui. Je rigole mentalement.

Une fois dehors, je profite des mes dernières instants aux côtés de la personne que j'aime plus que tout au monde.
Essayant de me coller au maximum contre lui pour sentir son odeur rassurante.

- J'espère que tu seras heureuse avec l'enfant, Aly, dit-il en s'arrêtant devant un passage piéton.

Il est donc l'heure de nous quitter. Je ne pensais vraiment pas que notre histoire aller se finir ainsi, c'est tellement banale. Cela me ressemble bien à vrai dire.

- Je ne pense pas en être encore capable, j'ai épuisé tout mon quota de bonheur pour toi.

Les émotions sont très palpable à l'intérieure de moi même. Je ne sais vraiment pas comment j'arrive à ne pas éclater en sanglot devant lui.

- Tu as l'avenir devant toi avec cette enfant, ne regardes plus en arrière. Vas tout droit, maintenant.

- Oui, tu as raison.

- J'ai toujours raison.

Je rigole.

- On ne se verra donc plus jamais ?

- Non.

- Merci pour tout, Harry. Je souris. Je te souhaite d'être heureux.

Sur ceux, fais volte face, le laissant seul derrière moi.

Je cru entendre pendant un court instant avec tout ce bruit urbain : "tu ne comprends rien à rien, Alyson Colette Benson". Mais en repensant à ce qu'il m'a dit il y a quelques minutes, je ne me retourne pas. Je laisse s'écrouler mon passé derrière moi.

Quand d'un seul coup après avoir traversé le passé piéton, mes jambes s'arrêtent brutalement. Un flash violant se fige devant mes yeux écarquillés.

Je me retourne dans sa direction, le dos tourné il avance le pas lourds remplis de tristesse.

Il se souvient de tout, comment j'ai pu ne pas m'en apercevoir plutôt.

- Harry.

Je ne te laisserai pas encore une fois partir, Harry Edward Styles.

- Harry.

Je t'aime.

- HARRY, ai-je crié en m'élançant vers lui.

NUMÉRO INCONNU TOME 3 [HS] - TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant