RU, Londres
18 mai 2018
20h00Elle se retourne, en me laissant seul dans mon plus grand désarroi.
- Tu ne comprends rien à rien, Alyson Colette Benson, ai-je murmuré le plus doucement possible.
La voyant continuer sans hésitation, je fais de même mais avec un pas plus lent, plus lourd, plus triste.
- Harry, ai-je entendu.
Ne te retournes pas, Harry. Mon regard commence à ce brouiller. Laisses-là partir, tu ne l'as mérites.
- Harry.
Mon cœur se brise en éclat, tels un verre de cristal percutant le carrelage.
- Je fais tout ça, pour son bien, marmonne-je. Ne te retournes pas.
- HARRY, crit-elle.
Un long silence s'installe dans cette masse de bruit urbains pour laisser entente à un gros bruit assourdissan, provoquant des millions de frissons sur mon corps.
- Ho ! Mon dieu, ai-je entendu.
Des millions de chuchotement offusqué s'infiltrent à l'intérieur de mon audition.
Mes jambes se retournent lentement, la peur au ventre. J'avale difficilement ma salive. Mes yeux défilant le paysage à la recherche de la personne que j'aime.
- ALYSON, ai-je crié à m'en arracher les poumons.
Son corps inerte, est étendu le long de la route en béton devant une voiture blanche taché de sang. Sans m'en rendre compte mes jambes m'ont emmener directement à sa masse.
- ALYSON, dis-je en l'attrapant dans mes bras tremblant.
- Je suis désolé, elle est apparu comme ça devant moi. Je n'ai pas eu le temps de freiner, dit-le conducteur en sortant de sa voiture.
- Je m'en bas les couilles ! crache-je. Appelles une ambulance, avant que je te tue ! Putain de merde.
Après avoir fini mon scénario avec cette homme. Mon intention se reconcentre sur Alyson, inerte dans mes bras la balançant délicatement.
- Alyson, ne meurs pas, ai-je dit la voix tremblante.
- Je ne veux pas te perdre, bébé.
- Il te reste tellement de choses merveilleuses à faire dans ce monde.
- Restes avec moi, dis-je en éclatant en sanglot la tête replier dans le creux de son coup. Je ne veux pas te perdre encore une fois.
- Tiens, le coup !
- Ne meurs pas, s'il te plaît, la balance-je tendrement dans mes bras les larmes aux yeux. Je t'aime.
- Réveilles toi.
Quand d'un seul coup une main se pose sur mon épaule contracté, manquant presque te frapper la personne.
Ce sont les ambulanciers.
Ils attrapent les deux personnes que j'aime le plus au monde, Alyson et Caca de chien. Pour les mettre dans une ambulance, où je m'installe à côté d'elle tout en lui tenant la main.
- Je suis là, bébé.
Ses yeux s'entre ouvrent de quelques millimètres.
- ALYSON !
- Le bébé... marmonne t-elle.
- Quoi, le bébé ? demande-je en souriant heureux de l'entendre prononcer quelques mots.
- Sauves le bébé.
- D'accord, tout ce que tu voudras.
- Rien ne doit arriver au bébé, termine t-elle par refermer les yeux.
Après dix minutes de transport, nous arrivons en fin à l'hôpital où des infirmières viennent l'accueillir pour la transporter dans un bloque opératoire.
La suivant de très près, je ne la lâche pas jusqu'à la porte d'opération me barrant la route.
Je m'adosse contre le mur, regardant dans le vide complet où les minutes passent. J'ai encore tout foiré.
J'ai envie de tout casser au tour de moi mais je me contrôle. Je ne veux pas à graver la situation.
- Monsieur Styles ?
- Oui ? ai-je grogné tout en me retournant. Il y a un problème avec Alyson ? Il ne répond rien. Le bébé ?
- Et bien, c'est à vous de prendre cette décision.
- Comment ?
- Et bien, sois nous opérons Alyson et le fœtus...
- Caca de chien, s'il vous plaît.
- Et Caca de chien sera en danger étant donner qu'elle est au début de sa grossesse. Où...
- Où ?
- Où nous n'opérons pas mais c'est la mère qui va être en danger.
Je m'écroule sur une chaise. L'oxygène a du mal à s'infiltrer à l'intérieur de mes poumons. Ce n'est pas possible.
- Alors, Monsieur Styles quels choix allez-vous faire ?
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NUMÉRO INCONNU TOME 3 [HS] - TERMINÉ
Fiksi PenggemarIl est parti un soir, il n'est jamais revenu le matin.