La servante

Chapitre 7

Je fus réveillé par un appel, un numéro que je ne connaissais pas, en plus qui allait m'appeler à 6h du matin? J'ai répondu et fus surprise par une voix qui ne m'est point étrangère. C'était Emilio, il me demandait de venir vite pour préparer des gâteaux car il n'en restait plus, c'était clair qu'il était bourré, car il parlait à haute voix, je pouvais bien raccrocher mais pour éviter n'importe quelle sorte de problème je lui ai rappeler que je commence mon travail à 8h. J'ai eu un mauvais pressentiment vis à vis de cette journée qui s'annonçait mal. Après ma routine matinale je quitta la maison.

En arrivant à l'immeuble ce pressentiment s'est aggravé, j'ai senti mon cœur se serrer mais je me suis dite que c'est peut-être le stress car aujourd'hui aura lieu la soirée, j'ai commencé par préparé le petit déjeuner sans oublier les gâteaux traditionnelles, quelques fourrés, du café, du jus, du lait écrémé,du thé, des tartine, des crêpes, des toasts,... Je ne connaissais nullement les préférences du patron et son ami et je ne voulais pas risquer d'être grondée pour avoir préparer un petit-déjeuner convenable.

J'ai emmené la table de service roulante jusqu'à la salle à manger pour découvrir un show d'homme torse nu... moi je bavais... ils sont vraiment forts et il doivent sérieusement réfléchir à une carrière de mannequinat, le boss portait un sweater zippé ouvert pendant qu'Emilio portait sa chemise d'hier déboutonné. J'ai baissé la tête, et en plaçant les plats sur la table, Emilio m'appela, il me demanda s'il pouvait me parler pour une minute, je jeta un regard vers le patron qui regardait son téléphone, et puis j'accepta. En sortant de la pièce, Emilio se plaça devant moi et s'excusa, d'ailleurs il ne semblait pas très stable en me parlant. Je lui ai juste répondu que ce n'était pas grave et que c'était un accident qui pouvait arriver. Je repris mon travail jusqu'à midi car je devais rencontrer Rami

J'ai pris la permission de Katia pour déjeuner dehors, en sortant de la maison j'ai trouvé Rami entrain de parler avec le patron qui venait de rentrer, j'étais resté un peu loin pour ne pas les déranger quand le Boss remarqua ma présence, il me fit un un petit sourire, tapa sur le dos de Rami et entra dans sa demeure. Je voulais bien demander à Rami de quoi il parlait avec le chef mais je savais qu'il allait me le dire tout seul car il me raconte chaque petit détail même le plus inutile de sa vie, et j'ai eu raison, ils ont parlé de moi, Rami lui avait demandé de prendre soin de moi car j'ai une vie assez difficile, et le Boss lui a dit qu'il savait déjà ça, et qu'il ne devrait pas s'inquiéter, puis il lui a demandé la raison pour laquelle il s'inquiétait pour moi, et là Rami lui répondu que c'est parce que je me suis toujours occupé de lui et pris soin de lui et qu'il sentait une responsabilité de me protéger. Je ne savais pas quoi dire, d'un côté je ne voulais pas du tout que mon patron aïe pitié de moi, et d'un autre je ne voulais pas aussi que Rami sente qu'il me doit quelque chose car il ne me doit rien, tout ce que j'ai fait pour lui c'était un devoir envers mon ami. Le repas se déroula agréablement, j'ai bien rigolé à cause des histoires de Rami avec sa mère, sa mère est une pure marocaine qui ne parle pas en français, et elle est extrêmement drôle. Mon meilleur ami m'a aussi dit qu'il voulait me voir pour s'assurer que tout se passe bien, que personne ne me dérange, que je me sens bien,.... toujours très attentionné mon meilleur, je l'ai rassuré que c'était un peu fatiguant mais c'était un bon travail.

De retour à la maison, ce fût la journée la plus fatigante de mon existence, j'ai dû préparer à manger pour 100 personnes toute seule, dieu merci que ce n'était que des accompagnements et non pas des plats. Vers 20h Katia nous rassembla pour nous passer nos uniformes. C'était des jupes bleu marine taille haute moulantes, avec des hauts blancs simple ,une ceinture blanche, et des mi-talons simples blanches. On s'est habillé dans l'une des chambres du deuxième étage, les filles se sont mises à se maquiller et elles m'ont même maquillée, c'était très sympa de leur part, et pour une fois je me trouvais assez belle dans cette tenue qui est plus classe que tout mes habits. On commença à parler et analyser la situation; on parlait de Mme Katia que tout le monde appréciait et de sa relation avec Mr Grey qui d'après Elen et une autre ancienne servante était toujours un mystère pour les employés, apparemment ils venaient toujours ensemble et partaient ensemble mais ils ne se parlent presque jamais durant les horaires du travail, et puis de Mr. Emilio qui est un vrai coureur de jupons, et qui a demandé les numéros de toutes les filles, et enfin du patron. Une fille a pris la parole, elle est la plus ancienne servante, nous nous sommes assis en cercle autour d'elle comme dans les films d'horreur, elle nous raconta alors que notre patron avait passé une bonne période avec une fille riche qu'il a rencontré lors d'un deal en Italie, et c'est là bas même qu'il a rencontré Emilio, ils sont devenus des meilleur amis, et puis sa relation avec cette fille à évoluer, et qu'ils étaient même fiancé, jusqu'au jour où il l'a entendu entrain de draguer Emilio, et Ce dernier la repousser et la menacer de tout dire à son ami. Ils se sont séparés et après il a passé des années en des relations d'une nuit. Les filles disaient qu'elles devaient lui montrer qu'une relation d'une nuit peut durer plus, il y a même une fille que la nature a très bien gâté qui a déclaré vouloir être la fille qui le changerai.

Moi je pensais à une seule chose, j'essayais d'imaginer combien il aimait cette fille pour que sa trahison lui fasse si mal que ça, et puis comment peut on trahir un être si charmeur, mais je ne connaissais pas sa personnalité, peut-être que c'est lui qui l'a poussé à s'intéresser à son ami en étant soit trop possessif soit trop négligeant, ou qu'elle s'intéressait juste à son argent et son pouvoir, ou qu'il a déjà était blessé par une femme et que cette trahison était la goutte qui a fait débordé la coupe. Dans tout les cas je sentais un peu de pitié pour lui...