Chapitre 10

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J'étais émue, je ne savais plus quoi dire, que...comment...je ne savais même pas quelle était la bonne question à poser, que voulait elle dire? Peut être qu'elle voulait parler du fait que je suis une servante pour le Boss comme tout autre servante, mais pourquoi donc m'a t elle demander de me préparer. En plus pourquoi elle a employé le mot dorénavant? J'étais un peu choquée, certes curieuse de savoir, je voulais même la suivre pour lui demander plus d'explications, mais je ne pouvais pas, je voulais rentrer chez moi, je voulais me sentir en sécurité, je voulais pleurer, je voulais crier, je ne voulais plus me retenir, j'étais fatiguée, alors je décida que ma curiosité devrait attendre.

En sortant de la chambre, dans oublier le mal que j'avais à marcher correctement, je croisa Elen, dès qu'elle me vit elle sourit, un sourire bref qui disparut rapidement pour laisser place à une émotion de tristesse, de trahison, elle avança vers moi

Elen:" Alors comme ça tu es malade et tu ne me le dis même pas, tu ne me fais pas confiance c'est ça, on n'est que des collègues, pourquoi tu ne me l'as pas dit? Je pouvais demander à d'autres filles de te remplacer, je pouvais t'aider. Et regarde toi M t tu es toute pâle, je te jure que je veux vraiment te gronder mais tu semble faible alors je devrais attendre que tu te retablisse."

Ce qu'elle dit me fit plaisir, elle pensait à moi, c'était très gentil de sa part surtout que nous ne nous connaissions que depuis peu de jours, je lui souriais bêtement tellement ce qu'elle me dit me toucha, elle me prit dans ses bras et m'aida à descendre les escaliers. En face de la porte d'entrée un homme se tenait près d'une voiture très belle, et comme je suis comme la majorité des filles, je ne connaissais rien à propos de cette voiture sauf que c'est une BMW. L'homme se redressa dès qu'il me vit et vint m'aider à m'installer dans la voiture, il me demanda mon adresse mais je préférais lui donner une adresse près de la notre, je ne voulais pas que quelqu'un sache mon adresse exact car je pensais qu'il y a eu suffisamment d'information non professionnel partagés entre moi et mes patron et ce n'était pas la peine d'en rajouter plus, et puis me voir descendre d'une voiture aussi belle tôt le matin avec des vêtements différents pousserait les gens du quartier à imaginer des scénarios, alors il valait mieux éviter tout cela.

En arrivant à l'adresse je fus chanceuse que le chauffeur n'attenda pas de me voir entrer dans l'immeuble pour rentrer. Je marcha avec difficulté, je ne pus m'empêcher de repenser aux événements, je savais que je ne pourrai m'empêcher de pleurer dans quelques instants, et soudain quelqu'un m'appela, je me suis retourner et je vis Amir. A cet instant, je ne pouvais plus me retenir, j'ai pleuré, en face de lui, j'ai bel et bien pleuré, il sembla confus, il me prit dans ses bras en essayant de me calmer mais c'était inutile, j'avais besoin de pleurer.

Je me suis accrochée à son pull, j'ai versé toute les larmes de mon corps, je l'ai même tapé un peu, j'imaginais la scène, pourquoi ma t il fait ça, je ne lui avais rien fait, pourquoi il m'a rendu faible, humiliée, pourquoi.... Amir n'a pas parlé, c'était comme s'il avait senti que j'avais besoin de ça, j'avais besoin de faire sortir ma tristesse ma rage, j'étais restée blottie contre son torse pendant plusieurs minutes, do,t lequel j'avais oublié ce qui m'entourait, j'avais oublié presque tout, je ne pensais qu'à la nuit dernière....

Après u bon moment je me détacha d'Amir, il me regarda tristement, il avait de la peine pour moi ça c'est sûr, mais il ne m'a rien demandé, cela n'empêche que je lui devais une explication. Pendant un petit instant je me demandais si je pouvais lui raconter ce qui m'est arrivée. Katia était stricte sur le fait de garder ce qui se passe dans cette maison à la maison. Mais j'avais décidé de lui raconter, Amir est mon meilleur ami il a toujours été là pour moi, en plus il m'avait jamais jugé, au contraire il ne se précipitait pas à me conseiller avant d'essayer de se mettre dans ma peau, et donc je faisait confiance à son opinion. On monta alors chez moi, heureusement que ma mère n'y était pas, elle m'avait laissé un mot disant qu'elle est partie acheter des vêtements à Ali, ce dernier l'avait accompagné. On entra dans ma chambre. Il remarqua que j'avais des difficultés à me déplacer mais ne dit rien. Et là j'ai tout raconté à propos de l'accident avec Emilio, j'ai pleuré en racontant, il me regarda calmement, je lui ai aussi avoué les raisons pour lequel les j'étais restée. Après u e petite heure de monologue il prit la parole.

Amir:" Je ne sais pas vraiment quoi te dire, je ne peux pas te dire que ça arrive parce que ça n'arrive pas, je ne peux pas te dire que tu ne devrais pas y retourner même si c'est la bonne chose à faire car tu risques de trop perdre, ma petite chérie tu ne mérités pas ça, tu es toute douce, encore jeune, je sais que tu as le droit à un moment de dépression mais après je voudrais que tu pense à ça; tu es forte, ce qui vient de se passer t'a rendu encore plus forte, je pense que puisque le Boss à admirer le fait que tu soit raisonnable alors continue à l'être, mais arrête de faire passer ton travail avant toi même, crois moi maintenant tu vaux plus que n'importe quel employé à leur yeux, mais je ne voudrais pas que cela leur autorisé à te faire du mal ou à t'humilier sachant d'avance que t'accrocher aveuglement à ce job. Soit forte. D'ailleurs je passerai ces jours jours de vacances avec toi comme ça on pourra s'amuser, et dorénavant c'est moi qui te raccompagne au travail et qui t'y ramène, au moins cet Emilio saura que tu es protégée et qu'il doit se retenir un peu, d'ailleurs j'ai envie de le défoncer mais tu ne vas pas accepter. J'aimerai aussi que tu cherches un avec un à autre travail, je sais que celui là te rapporte beaucoup plus d'argent mais que vaut cet argent si tu le dépensera sur les soins médicaux? Penses y . Bon maintenant on arrête ce sujet je voudrais que tu te lèves, te changes, et me rejoins en bas du bâtiment, j'irai chercher Allia et Rami, cela fait longtemps qu'on qu'on a pas traîné ensemble, d'accord ma princesse? "

Il avait raison, totalement raison, en tout ce qu'il a dit, une chose était sûre, je profiterai de ces jours pour m'amuser un peu, et à ma reprise il faudrait que j'arrête de me comporter comme une esclave, il est temps que je m'impose un peu.

La servanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant