La servante

Chapitre 8

Nous fîmes appelé par Katia pour aller à la cuisine, on sera tous au service ce soir, moi avec Elen et Lily, la fille qui nous a parlé du patron dans la cuisine, et les aures entres les invités. La cuisine était remplie de toute sorte de boissons alcooliques et des tonnes de gâteaux, ceux que j'ai préparé ainsi que ceux commandé. Et la soirée ne se terminera qu'au matin.

J'ai appelé ma mère pour l'informer, elle s'inquieta et me demanda de bien faire attention, nous étions charger de remplir les assiettes les coupes et les bouteilles vides, les autres à servir les invités, ce pressentiment s'installa encore en moi et j'essayais de ne pas y réfléchir. On jeta un dernier coup d'oeil au salon où les garçons ont placé des tables rondes hautes et de fauteuils. La pièce semblait beaucoup plus grandes quand toutes les lumières furent allumées. Ce salon pouvait contenir plus que 150 personnes! Les invités ont commencer à venir, on entendait de plus en plus les bruits depuis la cuisine, on a commencer notre travail, quelques personnes entraient dans celle ci pour chercher de l'eau, des jus, d'autre genre de nourriture. On fut ébloui par les vêtements et les styles des invités, ils étaient très bien habillé, avec des robes de rêves, des robes que je ne voyais que dans les films, des costumes très élégants, tout le monde semblait sortir d'un défilé... tout le monde souriaient, ils semblaient heureux.

À un moment donné j'ai commencer à penser que leur joie est dû à leur richesse, que peut être ils sont heureux car ils ne sont pas obligé à penser aux factures de leur appartements, de leur habits, de leur medicaments, ou même de leur nourritures....Mais je me suis rappeler que ce n'est pas vrai, j'ai une famille heureuse, dieu merci quand je rentre chez moi je me sens aimé, je n'entends pas ma mère se battre avec mon père que je dois me cacher sous la couette pour ne plus les entendre, je ne fuis pas mes parents pour ne pas être battu, je n'ai pas un frère qui m'humilie, qui se drogue, je n'ai jamais jusqu'à présent eu froid durant les nuits les plus froides sans trouver de couverture, je ne me suis jamais endormie en pleurant à cause de ma situation, et ça, c'est parce que je me suis battu contre cette vie avec ma famille, plusieurs gens ont beaucoup d'argent mais peu d'affection, ils peuvent sembler indifférents à l'affection familiale et sociale, mais tôt ou tard ils trouveront des problèmes...

Ma réflexion fut arrêté par un homme qui me demandait du café, notre service continua, je me sentais de plus en plus fatigué mais ce n'était pas grand chose. Durant la soirée il y avait trois parties, la première de 21h à 23h où les gens ne demandait que peu de boissons et beaucoup de gâteaux, la deuxième de 23h à minuit où les gens demandait moins de gâteaux et plus de boissons, et la troisième de minuit jusqu'au matin ou les invités réclamaient des boissons et de l'eau. On était dans la troisième, plusieurs invités sont déjà partis, d'autres s'endormaient partout, sur le sol, sur les canapés, dans les escaliers, dans les chambres, et d'autres qui s'amusaient pas très catholiquement soit dans les chambres ou mêmes au bon milieu de la salle. Nous fûmes prier par Mme Katia d'aider les invités endormis à retrouver des chambres.

C'était un peu pénible, déplacer des hommes et des femmes bourrés en essayant de les convaincre qu'on ne leur veut pas de mal, qu'ils doivent monter les escaliers pour arriver à leur chambre, parfois même qu'on est pas leur parents, mais c'était assez drôle. J'ai aperçu Emilio ivre, tenant une bouteille, et pleurant en criant le prenom d'une certaine Bianca. Je me précipita vers lui car il était sur le point de tomber. Je mis mon bras autour de sa taille, et le sien sur mes épaules et j'essaya de le déplacer jusqu'à une chambre libre. Ce pressentiment s'aggrava...

En rentrant dans une chambre du 2 ème étage,  Emilio semblait plus calme, c'était un calme assez troublant, il ne parlait plus, il m'a demandé de fermer la porte derrière nous car il ne désirait être vu dans cet état par personne, je ferma donc la porte et me dirigea en le tenant toujours vers un lit, et là... Il agrippa ma main et me poussa vers un mur, je me suis sentie effrayée, j'étais aussi surprise mais j'avais surtout peur... Il m'a attrapé par mes cheveux, je me de battais tout en essayant de le raisonnant qu'il doit se calmer mais il semblait ne pas m'écouter et il se mit à crier

Emilio:"Tu penses qu'en te déguisant comme ça je te reconnaîtrais pas Bianca?!? Hein!!! Répond!!! Je sais que tu m'aimes toujours! ! Je sais que c'est moi que tu veux!!! Pourquoi il a fallu que tu le choisisses lui??? Pourquoi??? Quest ce quil a de plus que moi??? De largent???? Cest ça ??? Parce qu'il a plus d'argent??? J'aurai pu tout t'offrir moi!!! Et maintenant je t'ai perdu, mais c'est toi qui est venu me chercher pas vrai!! Ouais ouais tu es venu ici pour moi!!! Mais réponds bon sang quand je te parle!!! Réponds! !!! Tu ne veux pas repondre??? Et bien je sais comment tu vas répondre! !!"

En ce jour là.....et pour la première fois de ma vie...... quelqu'un m'a frappé....

Pendant toutes les annes que jai vécu ,à la maison, à l'école, au boulot, et même à la rue,j'ai toujours eu ma manière de ne jamais être maltraité physiquement, et aujourd'hui .....aujourd'hui était la première fois, j'avais mal, très mal, j'ai reçu un coup de poing au ventre, un autre au côté droit,en essayant d'y échapper ma jambe heurta un meuble, la douleur était atroce, je pleurais, je n'avais même pas la force de crier, j'étais au sol et Emilio continuait à crier en enchaînant ses coups de pieds, je me suis sentie faible, humiliée, je voulais que ça s'arrête,  je souhaitais qu'il s'arrête, je ne voyais ni entendais plus clairement ce qui se passait. Tout ce dont je me souviens, c'est que les cris se sont doublés puis triplés comme si plusieurs personnes étaient dans la pièce, et que je me suis sentie paralysée mais les coups se sont arrêtés, j'ai aussi pensé que cette Bianca à de la chance que j'ai reçu ces coups pour elle...