Je comprenais à présent sa réaction, c'est vrai que Emilio devait sûrement avoir un trouble psychologique car on ne frappe pas une personne qu'on apprécie et qu'on aime, mais si il était de nature nerveuse alors je comprenais mieux sa manière d'agir. Jr ne lui en voulais plus, c'est vrai qu'il m'avait blessé, mais il était plus blessé que moi. Mes blessures peuvent guérir les siennes se sont aggravées à cause de la ressemblance entre moi et Bianca. Jai donc décidé d'aller le voir afin de l'informer que je ne lui en voulais plus sans pour autant l'informer que je connaissais son passé. J'étais plongée dans ma réflexion et j'entendais vaguement Katia qui parlait encore, elle essayait de me convaincre de lui pardonner car il se sentait très coupable, je voulais lui dire que c'est d'accord mais je n'arrivais pas à arrêter cet instant de réflexion qui passa d'Emilio au Boss. D'ailleurs à chaque fois que Katia prononçait son prénom durant le discours je ressentis un foisonnement, il avait un beau prénom, je ne pouvais même pas penser à le prononcer. J'entendis Katia le dire alors j'arrêta de réfléchir pour l'écouter
Katia:" Et tu sais pourquoi Fares appréciait beaucoup cette fille? Elle était la seule qui ne l'a pas jugé quand elle a vu son côté sombre. Tu sais bien que pour être un chef il faut être loin de la gentillesse, il faut tuer, sans pitié, torturer, voler, détruire, kidnappé,...et je comprends un peu comment elle a pu ne rien dire, elle était la fille d'un dealer après tout, donc elle était habituée. Mais je.."
Moi:" Pourquoi vous me dites tout celà? "
Katia:" Je ne sais pas. Mais je te fais confiance."
J'hocha la tête, elle commença alors à m'expliquer que je devais faire le ménage de toute les pièces du 4ème étage, sans attendre l'absence du chef car il pouvait parfois rester, sans m'approcher de la pièce fermée, que je devais préparer les repas, et que je devais obéir au premier lieu au patron. Elle m'informa aussi que ce dernoer serait absent pour un moment indéterminé à partir de ce soir. Je lui annonça que j'allais passer voir Emilio avant de débuter mon travail. Je me dirigea vers la seule chambre du troisième étage dont la porte était fermée. Avant de tiquer j'entendis deux personnes parler, devais je partir et revenir plus tard? Rester et essayer d'écouter? M'éloigner de la porte et attendre la fin de la discussion? Ou simplement toquer? La quatrième option me sembla meilleur, je toqua alors, c'était le patron qui m'a ouvert la porte, il sourit en me voyant et me demanda d'entrer. Emilio était as dit sur un lit, les cheveux en batailles, des cernes, un jogging qui la l'air de porter depuis quelzjours, torse nu, des traces de coups sur ses mains, la chambre était sombre, remplie de bouteille de vin dont je ne connaissais point la catégorie. Dès qu'il me vit il a eu un regard triste, effrayé, comme une personne qui va faire face à sa peur, peut-être ne voulait il pas que je le blâme, ou que je le gronde, je m'avancais un peu en gardant une distance assez remarquable, je me rappelais son visage l'autre nuit... Il me regarda et je le regardait. Tout d'un coup il se leva rapidement et me pris dans ses bras, je vis le patron s'approcher rapidement quand il le vit se lever dans ma direction mais dès qu' Emilio m'enlaça il s'arrêta. Je ne voulais pas le repousser, il me serrait fortement mais Je ne voulais pas l'arrêter, j'avais de la peine pour lui. Sans parler je compris qu'il s'en voulait et il compris que je l'avais pardonné. Il se détacha de moi, pointa un fauteuil près du lit sur lequel je m'assis, le patron resta debout pour contempler la scène, Emilio reprit sa place sur son lit... le silence régnait, il le rompa en me demandant.
Emilio:" J'espère que tu ne m'as pas pardonné juste pour garder ton emploi...Je je ne voudrais pas que tu sous dérangépar mon existence, je...( il regarda ses mains) je ne sais même pas comment j'ai pu te faire ça....Je ne me contrôlait plus....Je..."
Moi :" C'est du passé...certes ça a été une mauvaise expérience pour moi mais j'imagine qu'on ne bat pas une personne sans raison, je pense que vous aviez vos raisons de vouloir du mal à la fille à qui je ressemble, et que vous êtes blessé, en plus vous étiez sous l'effet de la boisson alors votre raison n'était pas présente, vous n'étiez pas vous même Mr Emilio, et dans ce cas ce n'était pas réellement vous qui m'aviez...m'aviez blessé. Je préfère penser de cette manière."
Il me regarda avec des grands yeux avant de se relever, me prendre la main pour que je me lève à mon tour et me reprendre dans ses bras, il disait merci plusieurs fois, et répétait qu'il ne savait pas ce qui allait faire si je n'avais pas dis ces mots, qu'il se sentait comme un monstre...Le Boss déposa sa main sur l'épaule de son ami comme signe qu'il devait me relâcher vu qu'il me tenait depuis quelques minutes! Je souris alors et pris la permission de disposer car j'étais en retard à mon travail. Avant de franchir la porte Emilio m'interpella et me demanda:
Emilio:" Si je t'appelle ce soir tu répondra?"
Le patron:" Tu as son numéro?"
Moi:" Euh...oui bien sur Mr Emilio."
Et je m'empressa à sortir espérant que le patron ne pense pas que je suis une fille facile qui distribue son numéro à droite et à gauche. Le restant de la journée se passa normalement, Amir n'est pas venu déjeuner avec moi car il avait rencontrer un ancien ami, côté corvees les chambres du quatrième étage était presque toutes bien rangées à part de dressing et la chambre à coucher du patron, je partir ranger les produits et matériels de ménage dans la petite pièce approprié à celà lorsque j'entendis cette voix qui me déstabilise appeler monnom depuis le dressing. J'entra dans la pièce et vis une valise déposé sur une chaise au milieu de la pièce, il était debout près de la chaise en regardant ses armoires et tiroirs ouverts. Je me souvins alors qu'il allait s'absenter. Et j'eus la tâche la plus bizarre depuis mon arrivé; donner mon avis. Il me demandait de choisir entre un costume noir et un autre de la même couleur, à première vue je pensais que c'était une blague car ils étaient identiques, mais ce n'est qu'en s'approchant qu'on aperçoit quelques petites différences,... la sélection dura une demi heure dans laquelle on a un peu rigoler. On avait des goûts différents, il m'a montré deux pulls et il a prédis ma réponse en disant" C'est clair que tu choisirais l'autre vu que j'ai une préférence pour celui là". Après avoir terminé on se figea, ne sachant quoi dire
Moi:" Je...Je dois partir monsieur, et...bon voyage monsieur."
Le patron:" tu as 19 ans pas vrai?"
Moi:" Euh oui monsieur"
Le patron:" J'espère que tu m'appele monsieur seulement et non pas Fares ou monsieur Fares juste par respect et non pas parce que tu me trouves vieux"
J'avais rougis comme une tomate, je ne pouvais tout de même pas lui dire que je le trouvais jeune...
Le patron:(En souriant)" He ho! Je rigole. Bon au revoir mademoiselle Shéra et prenais soin de vous"
Moi:(En souriant)" Vous aussi monsieur"
Je sortis de la pièce et avant de m'en éloigner j'entendis "sérieusement Fares! Tu ne me trouves pas vieux! Cest tout ce que tu as trouvé à dire!.." . J'étais aux nuages! Je n'étais pas la seule qui agissait bizarrement. Je voulais penser que j'étais peut-être ne serait qu'un peu spécial pour lui, ou différente à ses yeux. Mais je me souvins que son meilleur ami m'a frappé sous son toit, alors la moindre des choses qu'il ferait était de ne pas mefaire sentir mal, et peut-être qu'il ne voulait que je quitte mon emploi que pour garantir que l'état de son ami reste secret... Mais j'étais quand même très heureuse.

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La servante
RomanceQue c'est difficile d'être pauvre, je déteste la pauvreté,mais dieu merci je pourrai enfin m'en débarrasser grâce à ce mystérieux Boss qui aide les gens à trouver des emplois. Mais dans cette vie chaque moment de bonheur à un prix...