Chapitre 12

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Aujourd'hui était la dernière journée de repos pour moi, demain j'allais enfin pouvoir comprendre la signification de cette phrase, pourvu que ça soit juste une phrase pour m'encourager à reprendre mon travail et que j'ai compris à mille sens, il fallait que je profite de cette journée, mon frère n'était plus dans son lit, et la maison semblait très calme, je regarda ma montre pour être surprise qu'il était 13h!!! Je ne me souvenais même pas quand était la dernière fois que je me suis endormie si paisiblement tellement ça datait de longtemps. Après ma routine matinale, même si c'était loin d'être une matinée, je me souvins du message d'hier. J'attrapa mon téléphone et découvris deux messages; le premier était de Amir qui me demandais hier s'il pouvait passer chez moi malgré la nuit car il voulait qu'on parle encore et aussi pour parler un peu du travail vu que je m'étais ressaisie un peu et que je me sentais mieux, le deuxième était d'un numéro inconnu disant juste "Salut". Je répondis Amir en l'informant que j'étais fatiguée et qu'il pouvait venir aujourd'hui puis je fixa l'autre message en laissant la liberté à mon imagination.

Serait ce un garçon qui a demandé le numéro d'une fille à la rue et elle avait décidait de dire un numéro au hasard et ce numéro était le mien, ou peut-être c'était une fille qui s'est disputé avec son amie et après des années de dispute elle décida de lui parler en espérant que son numéro était resté le même d'auparavant mais ce n'était plus le cas, ou des amoureux empêchés par leur parents de se contacter alors ils ont achetés des nouveaux numéros et l'un d'eux n'a pas bien mémorisé le numéro de l'autre, ou quelqu'un qui voulait me parler mais qui ne voulait pas se sentir faible devant moi alors il choisis cette manière de me parler...

Je répondis alors par un autre salut et déposa mon téléphone pour commencer le ménage, quelques minutes plus tard la personne répondit par un " Tu vas bien?", j'espérais intérieurement que cette discussion soit amusante et non dangereuse alors j'envoya un "Oui dieu merci et vous?". Après avoir terminer le ménage je repris ma conversation avec cet inconnu (e).

Inconnu: -très bien, je suis ravi que tu m'as repondu-

Moi:- Disant que l'ennui peut pousser les gens à parler à des inconnus-

Inconnu:- Tu ne me demandera pas comment j'ai obtenu ton numéro? Ou pour quelle raison je te parle? -

Moi:- Est ce je devrais?-

Inconnu:-pas forcément. Mais ça me ferais plaisir que tu ne le demande pas. Je sais que cela pourrai sembler bizarre mais pourrait on être des amis par message?-

Moi- Cela paraît amusant, mais à une condition; que personne ne mente à propos de lui. On ne dira que la vérité.-

Inconnu:- D'accord cela m'arrange en plus ça sera amusant si on ne site pas les prénoms des personnes qui nous entourent, je ne voudrais pas dévoiler mon identité maintenant.-

Moi:- Comme tu voudra, que devrais je t'appeler mon nouvel ami?-

Inconnu:- Anonyme, ou X ou ce que tu voudra.-

Moi:-J'aime bien X. -

X:- Je nous déclare maintenant ami et amie. J'espère que notre amitié durera longtemps Shérazade. Tu sais ce qui sera plus drôle? Qu'on fixe une date, une date pour se rencontrer, ça te dis?-

Moi:- Ça ne me dérange pas. Je pourrai connaître qui est cette mystérieuse personne qui me connaît mais se cache derrière son téléphone pour me parler.-

Inconnu:- Crois moi, si j'étais venu te parler tu naurais sûrement pas accepté qu'on soit amis. Bon je te laisse maintenant je suis obligé de partir. A plus tard.-

Moi:- À plus tard-

C'était la plus étrange conversation que j'eus, mais mon intuition refusa de prendre sa garde, comme si je pensais intérieurement que X ne me voulait pas du mal et donc je n'avais pas à me méfier de lui. Je déposa mon téléphone. Et partie à la cuisine pour préparer quelques gâteaux pour l'arrivée de Amir. Celui ci ne tarda pas de venir. Il semblait plus calme que d'habitude. On s'installa dans la cuisine en attendant la cuisson de mes gâteaux. Il me demanda à qu'elle heure je devais commencer et finir mon boulot, il allait m'emmener et me ramener, et il comptais aussi passer la pause déjeuner avec moi, j'ai beau essayé de le dissuader mais têtu comme il était il refusa, il était en vacances pour préparation d'exams et d'après lui il s'ennuyait beaucoup alors ça lui fera des sorties. On parla un peu de mon humeur; je n'étais plus en colère, j'en voulais à Emilio et en même temps j'avais de la peine pour lui, mais j'éviterai de lui parler. Je ferais aussi de mon mieux pour oublier, comme ça mes collègues ne se rendront pas compte de ce qui s'est passé, pour moi cette nuit là; j'étais juste tombée malade, une simple indigestion que j'ai l'habitude d'avoir et c'est tout.

Amir parla soudain de la partie d'acte vérité, il me demanda si je n'est pas trouvé la fille qui lui plaisait et je lui répondis négativement et il paraissait un peu angoissé par ma réponse. Étais je sensé la connaître? J'hesita aussi de lui parler à propos de X, et je finis bizarrement par ne rien dire, peut-être ne voudrais je pas qu'il pense que je suis l'une des filles dont le numéro est enregistré chez tout les mecs de Paname et qu'il critique tout le temps,ou simplement que je voulais garder X pour moi, une petite partie de ma vie quotidienne dont personne ne connaît l'existence.

Ali revint, il avait passé la journée à la maison de Camille puisque ma mère était une bonne amie de ses parents. Ma mère revint le soir, elle semblait fatiguée, elle nous raconta qu'elle eu un stage de secrétaire dans une direction d'une école primaire, et qu'elle avait définitivement quitté son travail à la boulangerie en criant tout ce qu'elle voulait dire à sa patronne, toutes les méchancetés qui lui passait par la tête. J'étais fière de ma mère!

Je parla avec X avant de dormir, il disait qu'il était épuisé, qu'il aimait son travail parfois mais parfois non, qu'il n'avait pas de vacances et qu'il devait travailler durement, qu'il avait passé la journée à travailler, et qu'il est très très loin de sa famille, et surtout qu'il se sentait seul malgré qu'il soit toujours entouré de beaucoup de gens... Je lui ai dis qu'on partagé le même loin de vue pour les emplois, j'aimais le mien mais le détestais parfois, que je n'avais pas l'habitude d'être seule même si j'ai peu d'ami, que je vivais avec ma mère, proche de ma famille. Et que j'avais passé ma journée avec un ami, il s'empressa à me demander "un mec? Vous étiez seuls?" Je lui repondis que je lui faisais confiance et qu'on a l'habitude de rester seuls. Je m'endormis en pensant au scénario probable pour demain.

La servanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant