On arriva à mon bâtiment. Amir tenait toujours ma main comme s'il avait peur que je m'envole, personne ne parlait, on marchait à fait le trajet silencieusement, mon copain semblait vouloir profiter de l'instant, ses yeux brillaient, il n'avait pas changé, au contraire, c'était l'une des fois que Amir montrait sa vrai personnalité, agissait naturellement. Il rompu ce silence en me demandant si je préférais qu'on annonce notre relation à nos familles sachant qu'ils apprécieraient beaucoup celà, à cet instant une pensée surgit en moi, " et si jamais notre relation ne marchait pas, ou qu'il eût des évolutions réelles à mon histoire avec le Boss, ou que Amir ne veuille plus de moi après avoir su mes vrais sentiments ou.....", j'ai répondu alors qu'il valait mieux qu'on attende un peu, juste le temps de s'adapter à la nouvelle situation, il répliqua qu'il est d'accord avec n'importe quelle décision tant que ça m'arrange....Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas sentie le centre d'intérêt de quelqu'un. C'était l'heure de se quitter, Amir déposa un petit baiser sur mon front et attendit devant la porte pour s'assurer que j'étais rentrée.
À la maison, je ne voulais point inquiéter ma mère et mon frère qui saurait déchiffrer mes émotions facilement, déjà qu'hier je paraissais anormale alors ça serait mieux si je me comporte naturellement aujourd'hui. Je rentra avec une mine heureuse, je pensais à l'arrivée de mon père qui s'approcher pour maintenir le sourire sur mon visage, mon frère se jeta sur moi dès que je franchis la porte, cette habitude n'est pas prête à se perdre, je le porta et nous partimes rejoindre maman à la cuisine, elle avait préparé un bon gratin qu'on partagea en parlant comme d'habitude. Le soir notre mère annonça que le retour de notre était prévu dans un mois, la joie régna dans notre demeure suite à cet annonce, ma mère était plus qu' heureuse, entre elle et mon père, il y avait une belle relation d'amour dont la flemme de la passion de s'est jamais éteinte, des fois je me demandait si c'est le fait que mon père soit loin et qu'il lui manque beaucoup qui maintient cet amour.
En rentrant à ma chambre, je décida de parler à X à propos de ma journée, je m'étais vraiment attacher à X, c'était un ami, qui ne me jugeait point, et moi non plus, qui avait la liberté de tout me raconter, et moi également, je pouvais dévoiler mes pensées et réflexions sans m'inquiéter de ses réactions, et lui de même. Et comme d'habitude un salut était le début de notre conversation:
X:- Coucou toi
Moi:- Tu vas bien?
X:- Plus ou moins et toi?
Moi:- Pareille
X:- Jai fait une connerie
Moi:- Jai l'impression que moi aussi
X:- J'ai laissé échapper une belle chose de peur que ça soit trop tôt ou inconvénient que je la prenne
Moi: J'ai fait trop de rêves et le retour à la réalité était douloureux
X:- Tu devrais soit réaliser tes rêves, soit améliorer ta réalité, mais choisis celle qui te rendra heureuse
Moi:-Et tu devrais essayer de reprendre ce que tu as laissé échapper si ça te fera sentir mieux.
X:- Ça serait mieux d'abandonner tant que rien n'est sérieux, d'ailleurs cette chose est en quelques sorte irrécupérable maintenant
Moi:- Un jour j'ai lu une citation de Paulo Coelho disant que ce qui noie une personne ce n'est pas le plongeon mais le fait de rester sous l'eau. Tu peux abandonner si tu veux, comme tu peux essayer, au moins si tu essaie tu sera sur d'avoir tout tenter pour avoir cette chose, et même au cas où tu ne la retrouve pas, ou que cette chose ne valait pas la peine que tu lui as accordé, tu te sentirais à l'aise car tu as essayé.
X:-D'après la philosophie de Shérazade, tu es sûre de n'avoir que 19 ans?
Moi:-C'est ça, moque toi de mes idées.
X:-Et si tu as tant d'idées , alors tu pourrais trouver un choix pour ta situation
Moi:- Si ce choix ne concernait que moi, j'aurai pris la décision de suivre mes rêves, mais lorsque plusieurs personnes sont impliqués je ne peux être égoïste
Avant de lire sa réponse, j'entendis quelqu'un sonner à notre porte, j'étais restée dans ma chambre sachant que ma mère allait ouvrir, et pour une raison que je ne su déterminer dèsque j'entendis la voix d'Amir je me suis mise rapidement sous les draps, ma mère ouvrit le porte de la chambre puis la referma, je l'entendus parler à Amir puis la porte de la maison se referma. Ma mère revint à la chambre en disant qu'elle savait déjà que j'étais réveillée, mais elle se demandait pourquoi ne voulais je pas voir mon meilleur ami. Ah si elle savait! A vrai dire je ne connaissais pas la réponse pour la lui donner, elle compris à cause de mon regard presque vide que j'étais troublée et se contenta de dire qu'il faudrait qu'on aille une bonne discussion entre mère et fille prochainement. Je me coucha en écoutant quelques versées coraniques et priant que demain soit un jour meilleur.
Après ma routine matinale, je rejoigna Amir et on se dirigea vers l'arrêt du bus, il avait déposé sa main sur mes épaules, j'eus une sensation très bizarre, pas que je n'étais pas habituée, mais parce que c'était la première fois que je me mettais en couple, j'interprétait chaque petit geste d'Amir d'une manière différente qu'auparavant. Ce dernier me raconta sa soirée, il avait essayé de persuader Allia d'accepter de me parler, mais elle refusait toujours, elle me manquait terriblement, mais c'est vrai que j'étais fautive, je l'avais presque remplacée par X récemment...Il fallait que je trouve une façon pour qu'on se réconcilie. J'evitais de lui raconter la mienne sachant qu'il n'apprécierait pas le fait que je parle avec X. Tout le long du chemin on se rappela de notre enfance, des souvenirs, des actions mémorables qu'on a faites ensemble...le bon vieux temps. Arrivant à la demeure du patron, nous nous quittons, Amir s'excusa de ne plus pouvoir venir déjeuner avec moi car ça le fatigait énormément de faire ce trajet 4 fois par jour, et je ne lui en voulais pas. Une fois à mon étage, j'essaya d'être très discrète ne voulant sous aucun cas tomber sur le patron et recevoir de nouveaux ordres bizarres, malchanceuse comme j'étais, dès que je sortis le matériel de nettoyage je le vis derrière moi, j'ai sursauté, puis lança un bonjour en me dirigeant vers la chambre, quelques pas avant d'y arriver, il m'appela, je remarcha le long du couloir, m'arrêta devant lui, en baissant les yeux, attendant son nouvel ordre. Mais quand il parla sa voix était différente qu'hier, plus normal.
Le patron:" C'est à propos d'hier, je tenais à annuler tout ce que je t'ai demandé, c'était....bizarre, disant que tu as été victime de ma mauvaise humeur."
Pourquoi il a fallut qu'il retire ce qu'il avait dis? Ça aurait été plus facile de l'oublier s'il était resté méchant et autoritaire, en fin c'est je que je pensais..
Moi:(avec un ton sérieux )" D'accord monsieur"
Le patron:" J'espère que tu n'es pas offensée? "
Moi(toujours les yeux baissés et le ton sérieux):" non monsieur"
Le patron:" Roooh mais arrête avec tes oui monsieur d'accord monsieur bien monsieur! Je veux retrouver Shérazade que je connais!"
Je ne pu m'arrêter de sourire, c'était très mignon, je savais que je venais de signer ma destruction mentale, que dorénavant je serais confuse, mais j'ai apprécié ces quelques secondes, le Boss s'apprêterait à dire quelque chose mais fit interrompu par la fille d'hier qui sortait de la chambre avec une belle robe de nuit transparente avec des nuances et de la dentelles noires. Elle lui demanda calmement et naturellement de lui ouvrir la salle d'armes car elle voulait recharger son revolver, elle me regarda comme si elle s'attendait à une réaction de ma part, mais je resta froide.... le mot normal était différent pour eux. Et intérieurement je pensais que ça aurait été mieux si notre conversation aurait été plus longue. Et je fus surprise quand le patron dis.
Le Boss:" Plus tard! Tu ne vois pas que je suis occupée Linda?"
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La servante
DragosteQue c'est difficile d'être pauvre, je déteste la pauvreté,mais dieu merci je pourrai enfin m'en débarrasser grâce à ce mystérieux Boss qui aide les gens à trouver des emplois. Mais dans cette vie chaque moment de bonheur à un prix...