Chapitre 26

4.5K 352 13
                                    

Quelques marches...quelques marchés nous séparaient des réponses, sur cet horrible cri, la raison pour laquelle Katia m'a conseillé de rester calme, le côté sombre et inconnu de Fares apparaît en chaque pas qui nous rapproche de la maison. Mes mains tremblaient, je ne voulais en cet instant que prendre la main de Fares et qu'on aille loin de cet endroit mais c'était trop tard pour penser à celà.

Arrivés à la porte principale qui s'ouvrit par deux hommes dès qu'on s'y approcha, on fit notre entrée à cette demeure; c'était sombre, certes il y avait des lumières mais ça restait sombre telle une cave puisque toutes les fenêtres étaient fermées, sans mentionner l'odeur bizarre qui régnait. Ce n'était pas une mauvaise odeur mais certement pas une bonne. La décoration était basique. Un grand salon vide se trouvait à l'entrée ouvert sur un petit salon où se trouvait une dizaine personnes qui ne faisait que tenir des papiers et parler au téléphone. On avança, Fares me regarda pour s'assurer que je le suis, et je ne pus me retenir de lui sourire, il sembla un peu choqué puis esquiva un petit sourire lui aussi qu'il fit disparaître pour que l'expression sombre prenne place. On pris place au grand salon. Ce cri se fit entendre encore une fois, je baissa mes yeux et pria de tout mon coeur pour cette personne qui criait. Je ne savais pas ce qui lui arrivait, et je suis sûre que si cette personne hurlait c'était sûrement à cause d'une douleur physique, mais j'étais contre la violence physique. Plusieurs expériences de vie et de témoignage ont montré et prouvé qu'un personne pouvait obtenir tout ce qu'elle voulait des autres sans employer la violence, que ça soit en matière de vengeance, d'obtention d'information, ou même d'éducation...

Un homme s'approcha du patron, suivi de trois autres qui restaient derrière le premier alors qu'il lui livra un papier. Cela me semblait comme un rapport lorsque j'y jeta un coup d'oeil discrètement; sur chaque ligne était écrit un nombre d'argents qui parfois était immense, un nombre en kilogramme ou en unités était associé à chaque somme. Même un enfant aurait compris qu'il s'agissait de drogue et d'armes. Je ne pouvais rien dire. C'était horrible à mes yeux. Les gens travaillent honorablement jour et nuit et ne peuvent souvent pas toucher de telles sommes, alors qu'avec un sal boulot on pouvait les obtenir; dégoûtant. Le boss regarda le papier, son regard devint un peu sombre, il s'arrêta à une certaine ligne que je ne sus déterminer, regarda l'homme qui lui donna la feuille

Le boss:" TU TE FOUS DE MA GUEULE LÀ? OÙ EST PASSÉ LA LIVRAISON À TOULON? ÇA S'EST PASSÉ IL Y A QUATRES JOURS ALORS POURQUOI JE NE LA VOIS PAS MARQUÉ ICI? HEIN? RÉPONDS!"

J'étais paralysée, l'homme ne tremblait pas, mais il était loin d'être confiant, ça se voyait qu'il faisait de son mieux pour rester calme.

Lhomme:" Je...euh...en fait la marchandise est encore ici...parce que...Ce n'est pas de notre faute c'est juste que."

Le patron se leva calmement ce qui fit taire cet homme, il s'approcha de lui jusqu'à n'avoir que peu de distance qui les séparent, puis subtilement l'attrapa par le coup.

Le boss:" ARRÊTE DE BEGAYER ET PARLE PUTAIN"

Lhomme:" Franco nous a trahi."

Sur cette phrase le patron le lacha et il continua son discours

Lhomme:" Déjà qu'il a licencié tout ses hommes pour qu'il fasse cette livraison seul, on trouvait ça un peu louche mais bon vous connaissez Franco il est toujours trop discret. Mais cette fois c'était risqué alors on l'a surveillé, et puis...on a trouvé qu'il a vendu sa maison, ses voitures, enfin il a tout lâché quoi, et il comptait s'enfuir avec la marchandise et la vendre un gang. Je ne voulais pas vous dire ça car je pensais pouvoir gérer..."

Le boss:" Il est où?"

Lhomme:" En bas avec Jo, (en rigolant) il lui fait comprendre nos règles encore une fois mais on le conduira bientôt à la morgue ne vous inquiétez pas"

La servanteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant