33 - {Injustice}

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"- Je suis ici pour faire des dégâts."
Bien sur c'est César Jauregui, la principal terreur de l'histoire après Angela. L'impitoyable Cesar Jauregui qui aime que tout se passe comme lui le veut.

Oui je sais j'ai pris beaucoup d'acteur de Corazon Valiente et de La Patrona car j'adore ces telenovelas et je me suis inspirée de ces histoires pour constituer "La Diabla".

Je me réveille en sursaut.
Je regarde autour de moi pour voir si j'étais toujours dans ma chambre avant de me relever d'un bond entre mes draps trempés de sueur. Ma respiration est saccadée, j'essaye de reprendre mon calme mais impossible. Lorsque je pose un pied au sol, ma tête se met à tourner. Une migraine m'envahit. Je suis dans ma chambre à l'abris. Je ne crains absolument rien.

Marcelo entre dans la chambre avec une serviette autour de la taille et le torse mouillée. En tant normal, je serai en train de baver devant son corps mais je passais mes mains sur mon front pour essuyer toute la sueur.

- Bah qu'est-ce que tu as ? T'as l'air toute malade.

Il fallait que je trouve une excuse.

- Oui je me suis réveillée avec un mal de crâne important mais c'est rien. C'est rien je vais bien.
- Vu comme tu transpires, on aurait dit que tu as courus un marathon dans ton rêve mais bon.

Si tu savais. J'ai couru parce que toutes les personnes que j'ai tué ou provoquer la mort me poursuivait. J'ai eu tellement peur.

- Bon laisse moi, je vais aller me doucher aujourd'hui c'est mon jour, lui repondis-je avec le sourire.
- Et pourquoi ?
- La patronne revient après une longue période de congés maladie.
- La patronne n'a pas l'air très en forme hein.

Je lève les yeux en l'air avant de gagner la salle de bain. Je rassemble mes longs cheveux rouge qui ont vraiment besoin d'un changement en une grosse poignée pour les attacher. Je libère ma nuque pleine de sueur. Les images de mon rêve continue à me suivre alors je me mets à regarder à droite puis à gauche.

Non je ne veux pas devenir folle !

[...]

Je traine dans les couloirs de l'entreprise repensant encore et encore aux paroles que j'ai entendu cette nuit.

« Tu vas payer pour tout ce que tu as fait assassin. », était la phrase qui repassait en boucle dans mon cerveau.

Non ! Non ! Non ! Je refuse de finir ma vie en prison à payer pour mes crimes. Non, je refuse de mourir maintenant. J'ai juste voulu me venger de tout ce qui m'ont fait du mal. Œil pour œil. Dent pour dent. D'ailleurs mon père est le prochain dans la liste et il faut que je réfléchisse vite à un plan avant qu'il ne me dénonce.

Mourir d'un simple coup de feu est trop gentil pour Cesar Jauregui ainsi que mourir brûlé. Il mérite pire, tellement pire. Je veux qu'il souffre comme moi j'ai souffert. Je veux qu'il se met à genoux et qu'il me supplie pour le laisser en vie. Je veux qu'il se mette à genoux pour la mort de mon fils et de ma mère. Cesar Jauregui mérite une mort lente et souffrante avant d'aller brûler en enfer.

À la vitesse d'un escargot, je gagne la porte de mon bureau et croise mon reflet au passage. J'ai l'air d'être horriblement horrible. J'entre dans mon bureau, une tonne de document couvre mon bureau.

Je sais comment je vais passer mon après-midi.

***

Plongé dans mes multiples contrats que Jason m'a laissé, je reçois un appel qui me retire de mes pensées. C'est Marina. Je souffle un bon coup avant de décrocher.

Elle ne me laisse répondre qu'elle bafouille un truc très incompréhensible.

- Mon fils ! Mon fils a été retrouvé, il est hospitalisé. Je t'en supplie vient.

Je raccroche et ne perds pas de temps avant de prendre ma veste et de quitter l'entreprise. Comment ça Elias a été hospitalisé ? C'est une blague ?

J'entre dans ma voiture avant d'envoyer un message à Marcelo pour lui demander de me rejoindre à l'hôpital proche de chez Marina. J'appelle ensuite les idiots que j'ai engagé. Je tombe sur messagerie directement. Je rappelle une nouvelle fois toujours pareil.

Bande d'imbécile !

Je pousse un crie avant de frapper violemment sur le volant. J'allais vraiment devenir folle. Pourquoi Elias était-il à l'hôpital ? Et si il dit qu'il m'a reconnue ? Non non jamais !

Je conduit rapidement vers l'hôpital grillant quelques feux rouges au passage. Je cherche la salle d'attente urgences rapidement avant que quelques choses d'autres ne m'échappe.

Je déteste quand la situation m'échappe comme ça. Il ne faut pas qu'Elias parle sinon je suis foutue. J'espère qu'ils l'ont laissé mort même si c'est difficile à dire et à y croire. Sinon je saurais obligé de le tuer de mes propres mains.

... Comment je peux envisager la mort d'un enfant ? Oh mon dieu. Ce n'est pas moi.

Je sais que la haine a envahit mon cœur et que la once de sentiments d'amour pur que je ressentais c'est envolé le jour où Jason m'a quitté parce qu'il pense que je suis sa sœur.

Suite....

La DiablaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant