Je vous avez promis d'aller plus vite dans la publication de mes chapitres. EH VOILA ! Bonne lecture babies.
Et donc aujourd'hui c'est Marcelo Suarez qui est à l'affiche de ce chapitre.
"La plus grande des souffrances c'est d'être seule, de ne pas se sentir aimée, et de n'avoir personne." - Mère Teresa
Plus les heures passent, plus je me sentais encore plus seule. Depuis le départ de Marcelo, personne n'est venu me rendre visite ni Jason ni Alicia à part mon frère Juan. Je me demandais même si Alicia ne lui avait pas tout dit sur ma vengeance ou alors si les deux étaient amant. Mon esprit vagabondait toujours lorsque je me mettais à penser à ces deux-là.
Faut me comprendre aussi. Ton homme ne vient pas te rendre visite ni même prendre de tes nouvelles par téléphone. Il s'en fout complètement de moi. De plus je n'arrêtais pas de ressentir une fatigue inexplicable et constante, une respiration plus difficile lorsque je suis en position allongée et des douleurs dans la poitrine. Et lorsque j'essaye de questionner l'infirmière, elle ne me répond rien d'intéressant.
J'en avais marre de rester enfermer ici. Heureusement que je ne respirais plus à l'aide des machines encore. J'essaye de me lever de mon lit délicatement en retirant les fils qui étaient attachés à mes poignets sans faire énormément de bruit. Je retire mon affreuse robe d'hôpital et enfile des vêtements que Marcelo m'avait ramené. J'entrouvre la porte et guette si il n'y a pas mon infirmière ou mon medecin dans les parages.
En réalité, je n'allais pas m'évader hein. Je veux juste prendre un peu d'air sans que personne ne me remarque. Je marche dans les couloirs de l'hopital tel une fugitive en regardant de gauche à droite mais je ne regarde pas devant moi. En arrivant enfin à l'accueil, c'est mon père que j'aperçois en train de draguer une jolie infirmière. Il ne changera donc jamais. Contre tout attente, mon regard croise le sien. Le temps qu'il met avant de me reconnaitre, j'en profite pour courir à la sortie de l'hôpital. Je cours jusqu'au parking pour le semer et me cache entre sa voiture et une autre. J'attends une bonne dizaine de minutes avant de sortir de ma cachette.
- Alors comme ça tu essayes de m'esquiver et en plus tu veux t'échapper de l'hôpital ?
Mince. Comme de par hasard. On aurait dit un de ses films où le méchant finit toujours pas retrouver sa proie. J'eu à peine le temps de me retourner que je reçois une énorme gifle de la part de mon père.
- Tu es folle ou quoi ? Pourquoi tu ne m'as pas laissé prendre cette balle à ta place ? Tu fais tout un plan contre moi pour ensuite que ça se retourne contre toi.
Dans ses yeux, je pouvais lire un mélange de colère, d'ironie et de pitié. Surtout de l'ironie. Il se moquait de moi tout avec son air serieux.
- Ça sert à rien de te moquer de moi papa chéri. Tu sais pendant une seconde, je me suis dite que je t'aime papa alors c'est pour ça je me suis jetée pour prendre la balle à ta place. Je voulais que tu me vois comme une héroïne pour une fois dans ta vie. Mais comme d'habitude, tu es plus rusé qu'un renard et il n'a fallu personne pour te dire que c'est moi l'auteur de tout ça.
Il se met à me rire en plein nez sans se retenir. Si ce ne serait pas mon père, je jure que je l'aurai déjà étrangler. Je choisis de me retourner en direction de l'hôpital sans lui dire un dernier mot. Il me prend fortement par le bras et marche avec moi jusque l'hôpital.
- On a pas finit de parler ma fille chérie.
Discrètement, on arrive à ma chambre d'hôpital sans attirer l'attention des gens. Il me lâche violement le bras jusqu'à me le casser. Je pousse un cri instinctivement puis me mord la lèvre en fermant les yeux.
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La Diabla
ChickLit"Ils ont cru pouvoir se débarrasser du vilain petit canard, celui qui malheureusement, est mon pire cauchemar mais mon premier amour. On dit souvent que tous les hommes sont des anges. Le diable est un de ses anges déchus, le plus dangereux. Voilà c...