34 - {Suite : Injustice}

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Voici la belle Rosa. Je ne sais pas comment vous l'auriez imaginer mais en tout cas elle représente bien le caractère de Rosa avec son air innocente, insouciante et inconsciente de la vie.

Une des Journaux :
«Jason Martinez vient de perdre son fils Elias Martinez DiLaurentis.»
«Le fils du multimillionnaire Jason Martinez, Elias Martinez DiLaurentis est mort ce matin à l'hôpital suite à son kidnapping.»

Chaque grands journaux nationaux ne parlaient que de ça. Impossible de feuilleter un journal sans cet nouvel.

Le petit Elias est mort asphyxié cette nuit après qu'il a été retrouvé sans les kidnappeurs. Mais pour moi cette mort n'était anodin ni ordinaire comme essayer de faire passer les journaux.

Mais cela étrangement ne ressemblerait jamais à ce qu'Angela pourrait faire. Elle était si attachée à ce petit bébé.

Quoi que....

Je passais la matinée à me remémorer chaque moment surtout celui-ci.

"- Marcelo tu me promets que tu ne me laissera pour rien au monde ?

- Je te le promet chéri."

Tout venait de s'éclaircir dans ma tête c'est évident. Le jour où elle m'a fait promettre de ne pas la laisser est le même jour où le petit Jason a été kidnappé.

Cette fois-ci Angela est allée trop loin. Un enfant. Comment peut-elle faire du mal à un enfant ? Elle qui se dit être une mère blessée ça en est trop. Il faut l'arrêter.

Je fais en sorte de bien préparer l'entrée de la reine mère. Je cuisine un plat qu'elle adore et fait la table.

- Hum...ça sent bon dit donc.

Sa voix mielleuse pour une fois ne me fait aucun effet de tendresse. Elle me donne encore plus la rage et le dégoût. Elle passe ses mains autour de mon torse pour que je me retourne vers elle. Je souffle un bon coup avant de me retourner. Je prend possession de ses lèvres malgré moi je ne peux pas m'empêcher de ressentir un truc pour elle mais j'insiste bien sur mon baiser. Elle se retire après quelques secondes.

- Eh ben dit donc si on m'aurait dit que reprendre le travail me vaut un tel réveil, je l'aurai fait depuis longtemps, dit-elle en déposant un léger baiser sur mes lèvres.

Je lui offre un sourire et l'invite à s'asseoir. Comment peut-elle être de bonne humeur après tout ce qu'elle a fait? Je comprends pas. Cette femme n'a plus de cœur ni de conscience. Elle marche et vit avec la haine quitte à blesser ce qu'elle "aime". Son amour est toxique et j'ai peur pour tout le monde notamment pour moi.

Elle finit de manger toujours avec ce même sourire répugnant sur les lèvres.

- Bah pourquoi tu n'as pas touché à ton assiette ? Qu'est-ce qui a ? Tu n'as pas l'air bien.
- Tu n'aurais pas un truc à m'avouer toi?

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et commence à élever la voix.

- Comment tu as pu faire ça hein ? En plus tu ne m'as rien dit et tu vas vraiment cru que je n'allais pas deviner. T'es devenue folle. Complètement folle. Tu n'aimes personne. Tu es juste animer par la haine et la soif de vengeance. T'es immonde.

Elle fait semblant de ne rien comprendre et emprunte un petit air innocent. Je ne supportes pas ça.

- Attend mais pourquoi tu cries ?
- Tu es devenu folle voilà tout, di-je en baissant le ton.
- Si tu cris comme une femme enceinte on arrivera à rien Marcelo donc tais-toi. Il faut que je trouve un coupable pour ça et vite.

Je ris de rage et de colère après sa phrase.

- Ce sera sans moi. Je m'éloigne de toi et de ta folie il faut te faire interner.
- Non je ne suis pas folle !, s'exclama-t-elle en tapant du poing.
- Si complètement cinglé mais tu sais quoi je vais aller te dénoncer à la police.

J'aurai pu lire une once de peur dans ses yeux mais elle se met à rire aux éclats. Elle prend au moins deux minutes avant de se ressaisir.

- Allons-y Suarez, si tu veux je t'accompagne mais sache qu'il arrivera un truc à ta chère et tendre Alicia croit-moi.

Je la regarde stupéfait. Cette femme n'a donc pas de limites. C'est étonnant.

- Oses la touché et je te jure que tu vas prendre chère.
- D'accord Marcelo. Faisons la course à qui ira le premier là-bas.
- Tu sais même pas où elle habite, m'exclamai-je.

Elle sort de la cuisine en rigolant. Je tourne en rond dans la salon ne sachant pas quoi faire à part me rendre chez Alicia. Je prend vite mes clés de voiture. Au moment où ma main touche la poignet de la porte, je reçois une balle à l'épaule.

Angela...

Je touche mon épaule pour savoir si c'était un rêve ou non, mais lorsque je vu du sang sur ma main je comprends qu'Angela est devenu mon ennemi et plus mon alliée.

- Tu restes ici mon pote.

Elle s'approche de moi et braque son arme vers moi. Elle me fouille les poches pendant un long moment et en ressort mon téléphone.

- Si tu bouges je tire !, s'exclama-t-elle toujours son arme braquer sur moi.

Elle sort de la maison avec mon téléphone et une arme ce qui lui donne un avantage considérable. J'appelle la police et leur indique l'adresse d'Alicia avant de démarrer jusqu'à là-bas.

Dieu seul sait à quel point Angela est dangereuse.

Arrivé là-bas, je commence à sonner comme une brute pour qu'on m'ouvre. Le porte s'ouvre délicatement sur une Angela qui me pointe son arme sur la tempe.

- Parfait pour mon plan.  Vous allez mourir à deux comme les amoureux que vous êtes. Allez à genou toi.

Alicia est attachée les mains et les pieds bandés sur une chaise à l'aide menottes. Impossible de faire un truc. Je me mets tout doucement à genou à côté d'Alicia avec les mains en l'air.

- Tu vois Marcelo comment ta trahison va te coûter chère. Tu sais très bien que je n'aime pas ça surtout pas venant de toi. Je commence par tirer sur qui ?

Elle pointe d'abord son arme sur moi puis sur Alicia. Mais lorsque les sirènes de police se font entendre tout se passe très très vite.

La DiablaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant