Je commence à me dire que j'ai vraiment un ou des problèmes, de quel genre, de quel type, pourquoi, comment, évidemment je n'en sais rien.
Je n'aime pas quand on me pose des questions, je crois que je ne trouve jamais les bons mots pour répondre, je ne sais pas, j'hésite.
Mais avec lui c'est bien pire. Par moment je prends ses questions comme une punition, je vois ça d'une manière que c'est pour me rappeler que j'aurais du dire ça avant qu'il ne me le demande.
Vous avez remarqué comme j'ai fini par parler plus de moi que de lui ? Pourtant mon but premier c'était de parler de lui, j'ai bien écrit des textes, que personne sans doute ne lira, qui traînent dans la poussière et dans le noir, oui des textes sur lui. Je pourrais trouver tous les moyens de faire son éloge. Ce mot me fait penser à un texte dans lequel on y fait l'éloge d'un roi, texte que je n'aime pas du tout d'ailleurs, il ne m'intéresse pas. En parlant de roi, j'aurais été encore plongée dans la douceur de l'enfance j'aurais relié à un conte de fée, disant qu'il était mon roi.
J'ai toujours eu un faible pour les histoires impossibles, les amours impossibles, j'ai toujours trouvé ça magnifique, et quand j'étais petite je m'inventais toujours des histoires comme celles-ci. Bien entendu certaines étaient plus tragiques les unes que les autres, mais je préférais les histoires compliquées qui finissaient par prendre une meilleure tournure vers la fin.
Combien de fois y ai-je pensé ? À l'amour ? Sous toutes ces formes, ses couleurs. Combien de fois me suis-je posée des questions à son sujet ? Combien de fois me suis-je dis exactement les mêmes choses ?
Tout cela est bien indéfinissable.
Personne ne peut imaginer si bien ce que la vie réserve. On imagine, on idéalise sans le vouloir. Je ne sais pas. Je pense bien à trop de choses en même temps. Il y a tellement de sujets que j'aimerais aborder. Et puis je part sur autre chose, ou je n'ose pas, ce n'est pas forcément le bon moment. Mais je devrais. Oui je devrais. Pourquoi... Mais pourquoi c'est donc si compliqué ?
Je crois bien que ça n'a jamais été si difficile. Mais quoi ? Eh bien tout. Et j'oublie. Ou j'ai oubli", puis je me souviens; Et je me dis, pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Pourquoi seulement maintenant ? Après les faits ? Après, et il est déjà trop tard; Il est toujours trop tard. Le jamais trop tard, pfff...; franchement ça existe ça ?
Vous devriez compter le nombre de questions que je me pose ou que je laisse sous-entendre, il y en aurait un paquet hein ? Et pourquoi je me pose tant de questions ? Si j'en avais la réponse je ne la poserais pas. Peut-être que je cherche à me rassurer d'une certaine façon. C'est un moyen comme un autre de trouver, enfin, de chercher un sens, un but à ma vie.
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Ma vie en émotions
Non-FictionLa période de l'adolescence n'est pas souvent une période facile de la vie d'une personne. Changements, découvertes, sentiments. C'est un tout qui rythme le quotidien, et les risques de se perdre durant l'acheminement jusqu'à l'âge adulte ne sont pa...