THE PURGE - zayn malik

CHAPITRE 44

Une semaine est passée depuis que j'ai fait ce malaise et je ne m'en suis pas encore totalement remise. J'ai perdu beaucoup de sang et le fait que Zayn me cogne sans faire exprès ma blessure contre la table à manger de la maison de Cameron a ouvert encore plus ma blessure, aggravant la chose. Le pire est que les garçons n'ont pas voulu m'emmener à l'hôpital pour ne pas que certaines personnes me reconnaissent, alors heureusement qu'Harry a fait des études de médecine pour ne pas que la blessure par balle ne s'infecte. Merci Harry, merci.

Allongée dans le lit qui m'accompagne depuis une semaine maintenant, j'attends patiemment que quelqu'un entre dans la pièce pour me tenir compagnie. Les garçons ne veulent pas que je reste seule de peur que je fasse une soudaine hémorragie, c'est carrément stupide.

- Hey... prononce doucement quelqu'un en ouvrant la porte.

Je me penche sur le côté pour voir qui entre dans la pièce et quand je remarque que c'est Zayn, je me remets correctement sur le lit. Le basané ne tarde pas à venir s'asseoir sur le siège à côté du lit qu'Harry a volontairement déplacé pour pouvoir me soigner la jambe. Je tourne ma tête à gauche pour observer Zayn qui enlève sa veste en cuir et qui la pose sur l'accoudoir tout en me fixant.

- Tu étais dehors ? demandé-je finalement, ne sachant quoi dire.

- Oui, je suis allé faire le plein de nourriture avec Liam parce qu'il faut quand même nourrir cinq bouches.

Ce qui est bien vu que je suis blessée, Zayn et les autres sont obligés de me nourrir puisque ou sinon je ne guéris pas vite. Car évidemment, en temps normal, ils ne me nourrissent pas beaucoup voir pas du tout. Mais quelque chose me dit que ça, c'est fini puisque à voir la façon dont Zayn me regarde depuis qu'il m'a avoué ses soi-disant sentiments, j'ai l'impression que désormais il fait des efforts. Il ne faut juste pas que je me fasse trop de film, de peur d'être déçue par la suite.

- Et je t'ai pris quelque chose.

Il fouille quelques instants dans la poche de sa veste et en sort un petit paquet rectangulaire rouge qu'il finit par me tendre. Je l'attrape donc, regardant les nombreuses couleurs et l'arc-en-ciel dessiné sur le paquet.

- Tu m'as pris des bonbons ? ris-je en levant le regard.

- Harry m'a dit qu'il te fallait du sucre pour que tu guérisses rapidement et... hésite-t-il, et tu prenais souvent ces paquets-là quand tu allais aux courses avec ta mère et ton frère.

J'ouvre la bouche pour finalement la refermer.

- Tu aurais pu te passer du dernier commentaire mais merci Zayn, c'est adorable.

Il hoche la tête en se frottant la nuque. Moi, amusée par le fait de le voir gêné alors que ça fait deux mois que je suis à contre-cœur obligée de rester avec lui, je souris en le regardant rougir. Cependant, il se met soudainement à rire ce qui me fait arrêter de le contempler.

- Pourquoi est-ce que tu rigoles ? demandé-je en fronçant les sourcils.

- C'est la première fois que tu me remercies en deux mois de vie commune.

Désormais, c'est à mon tour de rire. Mais pas un rire sincère. C'est un rire faux sans pour autant être méchant.

- De vie commune ? Vraiment Zayn ?

- Oui bon voilà quoi...

Je secoue la tête de droite à gauche en laissant échapper un soupir et tourne ma tête vers la droite pour ne plus voir son visage. Le paquet de bonbons qu'il m'a offert finit par être laissé à l'abandon sur la place vide à côté de moi. Décidément, il a le don de tout gâcher alors que ça commençait plutôt bien. Ou alors peut-être que c'est moi qui en fait tout un plat ? Non, absolument pas. C'est moi après tout qui s'est fait kidnapper, qui subit les sauts d'humeurs de tout le monde dans cette maison, qui est mal nourrie – en principe – et qui est frappée par les mains de deux fous psychopathes nommés Zayn et Louis.