THE PURGE - zayn malik

CHAPITRE 49

Assise sur le lit d'Ajar, je pense et repense à ce que m'a dit Zayn hier soir. Il est resté beaucoup plus longtemps que Louis et moi dehors, disant qu'il ne s'est pas assez défoulé de la journée éprouvante qu'il a passée. Et je n'ai rien dit à ça. J'ai juste hoché la tête et je suis partie en direction de la voiture à Louis. Sauf qu'il m'a rattrapé avant que je ne puisse quitter la rue et qu'il m'a embrassé comme jamais. Mieux que lorsqu'il m'a avoué ses sentiments sur ce banc que désormais je bénis mentalement.

Ce matin il était encore en train de dormir lorsque je me suis levée pour prendre un fruit, histoire de me réveiller convenablement. Alors je suis juste remontée, voulant éviter Harry et son regard triste pour ne pas me faire plus culpabiliser qu'il ne le fait déjà même si je suis toujours énervée contre lui.

Alors me voilà désormais allongée dans ce lit, le t-shirt large de je ne sais qui recouvrant le haut de mon corps alors que ma culotte ne cache rien de mes jambes. Les couvertures sont à moitié sur moi, à moitié sur le lit et à moitié sur le sol. La chambre doit certainement sentir le renfermé mais comme je plane, je ne sens rien. Puis ce n'est pas ma préoccupation numéro une. Celle qui prend cette place sont les sentiments de Zayn qui jusque-là n'était pas vraiment confirmés mais qu'ils le sont maintenant. Le comble pour un kidnappeur est bien de tomber amoureux de celle qu'il a choisi pour être sa victime. Mais voilà qu'il déjoue les règles sans même pouvoir rien y faire. Mais pourquoi me l'annoncer seulement maintenant alors qu'il pense en être sûr depuis presque le début ? Pourquoi ? Puis aussi pourquoi draguer librement Whynter sous mes yeux alors qu'il est supposé m'aimer ? Tant de questions se posent dans ma tête à ce moment précis que ça m'en donne presque le tournis.

Je sors de la chambre rapidement, rejoignant le salon pour la deuxième fois de la journée alors qu'il n'est que huit heures du matin. Les fenêtres étant protégées par des barreaux, les rayons du soleil s'échouent sur le sol avec l'ombre de ceux-ci. J'attrape rapidement un verre vide, le son de la télévision se propageant jusque dans mes oreilles et prends la brique de lait dans le frigo. J'en verse rapidement le contenu dans mon verre et me tourne une nouvelle fois vers la fenêtre en apportant le verre à mes lèvres. Sauf que lorsque je vois qui se tient devant moi, je laisse échapper un cri et fais tomber le verre au sol qui lui s'éclate avec un grand bruit.

- Seigneur ! Harry tu--

- Alors comme ça avec Zayn c'est officiel, grogne-t-il en faisant un pas de plus vers moi.

Je fronce les sourcils lorsque je touche le comptoir derrière moi, mettant mes mains sur le torse d'Harry alors qu'il place ses mains de chaque côté de mon corps. Je peux remarquer ses pupilles dilatées qui cassent d'habitude la couleur magnifique de ses prunelles vertes et je peux aussi sentir son haleine bousillée par la cigarette qui d'habitude sent la fraise.

- De quoi tu--

- Ne fais pas l'innocente Heather !

Il hurle soudainement ça en mettant un coup dans le tiroir élevé à côté de mon visage. Il hurle si fort que mes oreilles se mettent à siffler et il frappe si fort aussi qu'un morceau de bois effleure et ouvre ma joue.

- Alors comme ça toi et Zayn vous vous êtes mis ensemble ?!

- Lâche-moi enfin ! cris-je lorsqu'il attrape mon poignet fortement.

J'essaie de le pousser de toutes mes forces pour qu'il ne me touche plus sauf que je n'y arrive pas : sa force est bien trop puissante contre la mienne.

- Tu n'as qu'à me répondre alors espèce de sale traîtresse.