THE PURGE - zayn malik

Chapitre 48

Vous allez peut-être trouver ça précipité mais ne vous affolez pas, c'est fait exprès ! Bonne lecture !

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- On se retrouve ici à vingt-trois heures, fit Louis en me regardant de haut en bas.

- Ça fait une semaine que tu me le dis sans cesse, je crois avoir compris.

Il rit en secouant la tête, me disant maintenant de partir. C'est donc ce que je fais, sortant le pistolet que je dissimule sous une veste en cuir pour l'exposer aux yeux de tous. Je n'ai plus peur maintenant, je l'ai déjà fait plus d'une fois puis ça fait maintenant une semaine qu'on sort tous les soirs pour purger. Rien que tous les deux. Harry ne souhaite pas venir pour une raison qui m'est inconnue même si Louis m'a affirmé que c'était parce qu'il ne voulait pas tenir la chandelle puis Zayn évite la question à chaque fois. Ne parlons même pas de Liam qui n'est pas rentré depuis la dernière fois. Mais bon, je ne le connais pas alors ça ne me fait rien.

Marchant sereinement la tête haute dans les rues de la ville plongée dans le chaos total, je chantonne une vieille musique qui me passe par la tête. Vous êtes certainement en train de vous demander pourquoi je n'en profite pas pour m'échapper ? Et bien je ne le fais pas pour la simple et bonne raison que je sais qu'ils vont revenir me chercher chez moi si je le fais. Et en sachant que ma famille et moi n'avons pas d'argent pour nous payer un hôtel pendant plusieurs jours ni même de voiture pour partir de la ville, ça ne mènerait à rien. Et Dieu sait que connaissant les personnes qui m'ont pourri la vie, ils sont capables de m'attendre devant la porte pour mieux me tuer après. Alors je ne prends tout simplement pas de risque et attends tout simplement le bon moment pour partir. Et je sais exactement quand est-ce qu'il va se présenter.

Lorsque j'entends soudainement le cri strident de quelqu'un à travers la rue, je m'arrête et essaie de me concentrer sur la source du cri. Et une fois repérée, je me dépêche de rejoindre la ruelle plongée dans le noir le plus total, voyant un homme plaqué contre le mur par un autre. Je remarque immédiatement la différence de carrure entre les deux personnes, le plus faible étant contre le mur évidemment.

- Hey vous ! criai-je en brandissant mon arme. Laissez le partir où je n'hésite pas à tirer !

L'homme prit au piège par les griffes de ce tueur me regarde avec une lueur d'espoir dans ses prunelles bleues. Je lui fais juste un hochement de tête pour lui dire que tout va bien même si je n'en suis pas totalement sûre à cent pour cent.

Soudainement, l'homme avec le visage caché par une capuche retourne sa proie de sorte à ce qu'il soit le ventre collé au mur ce qui le fait lâcher une gémissement de douleur.

- Qu'est-ce que j'ai dit ! criai-je de nouveau. Laissez le partir ou je tire !

L'homme que je n'arrive définitivement pas à identifier lève son arme en direction de la tête de sa proie sauf que je fonce sur lui, le faisant lâcher probablement le seul moyen qu'il a de tué des gens. Avec la force que j'ai employé pour libérer l'homme innocent (ou peut-être pas) qu'il avait choisi pour ôter sa vie? je me retrouve en position de force lorsque je me retrouve par dessus lui contre le mur.

- Maintenant, dis-je en direction de l'homme.

Sauf que contre toute attente, au lieu de s'enfuir, il ramasse l'arme qu'a perdu récemment celui qui le retenait et la pointe sur moi avec un sourire effrayant. Mais je n'ai pas peur.

- Tu avais raison Karl, c'est une bonne tactique !

Les bras du prénommé Karl s'enroule autour de moi et je comprends immédiatement que je viens d'être prise au piège. Sauf qu'au lieu de paniquer et d'éclater en sanglot, je lâche un grand soupir en roulant des yeux, ce qui fait froncer les yeux à l'homme armé en face de moi.