Le cancer

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Tu es dans mes pensées pour toujours, c'est à toi que je pense tout le temps, c'est ton sourire étincelant et ta joie de vivre qui me viennent à l'esprit lorsque je ferme les yeux. Tu t'ai battu jusqu'au bout, jusqu'à ton dernier souffle, tu essayais de trouver cette force pour t'en sortir. Je t'admire pour ton courage, pour tout ce que tu as surmonté. Malheureusement la maladie a prit le dessus et t'a finalement enlevé la vie... La première fois, tu n'as jamais baissé les bras, tu étais fort, bien trop fort pour elle et tu l'as vaincu, la seconde, ce n'était déjà pas la même histoire. Elle a prit toute la force qui te restait en une vitesse inexplicable, le temps de compter jusqu'à trois et tu n'étais déjà plus là. Je me souviendrais toujours de ces trois terribles journées. La première; je rentrais du lycée, personne ne riait, la joie n'était pas là, on m'annonçait ta maladie, j'étais dévastée à l'idée que je pouvais te perdre... On a fait face à ça tous ensemble, tu gardais ta joie de vivre et ton rire qui reste gravé à jamais. Après ce combat, on nous annonçait que tu étais "guéri" quel soulagement. Malheureusement, cela n'aura pas duré bien longtemps, trois mois plus tards, l'histoire se renouvelée, cette impression d'étouffer lorsqu'on l'apprend, c'était terrible mais là n'est pas le pire. Te voir souffrir devenait insupportable, plus les jours passaient, plus c'était difficile de te voir, nourrit par sonde, couché dans ton lit, presque sans parole, sans mouvement, j'en ai mal au ventre encore aujourd'hui. Tu étais un battant, personne n'en a jamais douté, on gardait espoir jusqu'au bout, un miracle aurait peut-être pu se produire... On y croyait. Viens là un troisième jour désastreux. Le téléphone qui sonne à 6 heures nous disant que tu rentrais à la maison afin de vivre tes derniers instants, qu'il n'y avait plus rien à faire... Je sens encore les larmes coulaient sur mes joues, je vois encore mes yeux gonflés, ma gorge qui se serre, des coups dans ma cage thoracique, mon souffle qui se saccade, c'est comme si c'était et pourtant... Il ne fallait surtout pas pleurer devant toi, tu ne savais rien de tout ça, tu pensais qu'on pourrait te soigner, même si je sais qu'au fond tu le sentais... J'en ai la chair de poule. Mes visites se faisaient de plus en plus rares, j'avais tellement mal de te voir comme ça, je ne pouvais pas, c'était plus fort que moi, mais si tu savais comme je regrette maintenant... On passe deux semaines et c'est le pire jour de toute ma vie. Le téléphone sonne retentit deux, trois, quatre fois à cinq heures du matin, je le sentais bizarrement, je savais que ce coup de fil n'était pas une bonne nouvelle. Mon pressentiment disait vrai, il fallait absolument te rejoindre à l'hôpital d'urgence, c'était fini et il fallait te dire au revoir... La route fut interminable, les larmes ruisselaient sur nos visages, les yeux rouges et la bouche sèche. Nous voilà à l'hôpital, malheureusement trop tard. Ton coeur était éteins, ton corps était déjà à moitié froid, aucun souffle ne sortait de ta bouche. Mes jambes tremblaient, mon coeur s'accélérait, je voulais crier, m'effondrer. La maladie t'as consumé, tu nous as quitté à tout jamais.

Ce texte raconte mon histoire personnelle, c'est un sujet qui me touche beaucoup, je voulais m'ouvrir un peu à vous. J'y ai mis tout mon coeur, j'espère qu'il vous plaira.

Life is a joke...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant