Après de longs mois de moqueries et de coups durant lesquelles je marchais tête baissée, où les pleurs faisaient partie de mon quotidien, durant lesquelles les proches ne me reconnaissaient plus, j'ai décidé de parler. Oui. J'ai tout dis. Absolument tout. Dans les moindres détails.
Le discours fut long, mes larmes furent nombreuses, mais c'était fait, je venais de tout dévoiler et je me sentais en quelques sortes rassurée. On allait pouvoir m'aider. Me sortir la tête de l'eau et écraser tout ces abrutis qui ont gâchés ma vie.
Au départ j'expliquais à mes parents que c'était impossible pour moi de retourner dans ce collège, que je ne pouvais plus supporter tout ça, je refusais catégoriquement d'y remettre les pieds ne serait-ce qu'une pauvre petite minute de ma vie.
Alors je n'y suis pas allée pendant une semaine, euh non plutôt deux, j'étais jeune, je devais essayer de prendre du recul sur tout ça et essayer de trouver une solution. Quitter le collège et arrêter les cours n'était pas une solution intelligente. Je devais leur faire face et leur montrer que je n'étais pas ce qu'ils prétendaient.
Après plusieurs rendez-vous avec le principal, le CPE, les surveillants tout le monde y est passé.
La pire chose était la confrontation avec les filles qui me martyrisaient, quelle horreur, je me sentais faible près d'elles, je me sentais sales alors que c'était elles les coupables, elles étaient les responsables, elles allaient le payer.
Je suis retourné en cours avec beaucoup de courage et après une longue séance de pleurs et plusieurs crises de paniques. J'y suis allée, malgré tout ça. Je n'y crois pas moi-même et pourtant c'est bien vrai.
Bien-sûr j'entendais encore quelques petites moqueries autour de moi mais honnêtement c'était peu comparé à ce que je vivais quelques semaines plus tôt.
J'étais encore seule mais je m'y étais habituée, j'allais en cours pour apprendre et essayer de m'en foutre du reste.
Malgré le fait que je n'osais plus participer, que je le faisais discrète et que je ne parlais à personne, j'ai réussie.
N'étant plus la risée du collège il leurs fallait une nouvelle proie à ces filles, elles l'ont trouvés.
Cette fille vivait la même chose que moi un peu plus tôt et sans surprise cela nous a rapprochées, nous n'étions pas les meilleures amies du monde puisqu'au départ on ne s'entendait pas du tout mais nous étions des potes de galères, c'est ça finalement, on s'aidait mutuellement.
Petit à petit, ça recommençait elles parlaient de nouveau et faisaient circuler des rumeurs, à la différence que nous étions deux cette fois.
C'était trop pour moi, je ne pouvais pas revivre ça, retourner en enfer était impossible.
J'en ai directement parlé à mes parents, j'ai refusée de retourner au collège et j'ai pris les vacances plus tôt. Les cours étant bientôt terminés, à deux semaines près je ne loupais pas grand chose.
J'étais en vacance, j'allais pouvoir profiter avec ma famille et revenir celle que j'étais. Mais ce n'était qu'une façade, je savais et paniquait déjà à l'idée que dès la rentrée, les cauchemars recommencerait.... À suivre ...
Il y aura une troisième et dernière partie à ce texte. J'espère que ça vous plaît.
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Life is a joke...
RandomMon envie et ma passion pour l'écriture ne font que grandir. J'ai besoin de coucher mes mots sur papier; besoin de partager avec vous. C'est pourquoi, vous retrouverez ici, mes écrits.