Chronique de Myriam: Un métier, une rencontre, un avenir tout tracé.

"Partie 65"

  Partie 65 : Bonne lecture les filles ;)

# Dans la peau de Myriam

« Guerre entre cités dans la ville de **** , des conséquences dévastatrices, deux incendies, de nombreux blessés et des dizaines de familles à la rue ». Et là j'ai vite compris pourquoi il m'avait appelé. Je monte en vitesse dans la chambre de Mehdi :
Lui : Myriam laisse moi dormir.
Moi : Mehdi il est arrivé quelque chose à ta famille, s'il te plaît réveille toi ! *en pleure *
Il s'est levé en sursaut, voilà encore une nouvelle épreuve à surmonter qui ne sera pas sans conséquence ...
* * * * * * * * * * * * * * *

Je le vois descendre les escaliers en furie, et regarder les infos tout en essayant de joindre ses parents sur les portables. Après une dizaine de minutes personne ne répond il monte et me fait signe de le suivre, c'est ce que je fais :
Mehdi : Myriam, je peux te demander un service ?
Moi : Oui qu'es qu'il t 'arrive ?
Mehdi : Range toutes nos affaires, je me prépare, je passe à la salle de boxe pour prévenir l'entraîneur et je rentre voir si ils vont bien.
Moi : Mehdi tu en es sur, tu ne vas pas le regretter ?
Mehdi : J'ai déjà loupé beaucoup trop de chose à cause de ce foutu sport, même si il faut prendre des risques, à les mettre dans la merde pour un championnat ce n'est pas grave. Ma famille est en danger et la boxe ne pourra jamais la combler si elle disparaît.
Je le regarde partir dans la salle de bain et je m'empresse de ranger ses affaires, je venais de terminer les siennes quand les filles montent :
Ambre : Alors vous partez ?
Moi : C'est sa décision, et je le comprends.
Elles : T'inquiète pas on comprend aussi, va te préparer toi aussi, on range tes affaires.
Moi : C'est gentil mais ça va aller vous inquiétez pas.
Elle : Myriam dans la salle de bain file !
Je vais dans la salle de bain et elles partent ranger mes affaires. Je me dépêche de me préparer. Quand je sors je vais voir dans la chambre de Mehdi, il était assis sur le lit, la tête dans ses mains, quand je suis entrée il s'est levée :
Lui : T'es prête ?
Moi : Oui on y va.
Tout le monde nous aide à mettre les bagages dans la voiture.
Adam : Du coup vous rentrez tout de suite ?
Mehdi : Non on va d'abord à la salle de boxe.
Adam : Tu peux me déposer ?
Mehdi : Oui aucun problème
Mehdi et moi disons au revoir aux autres et on monte dans la voiture avec Adam, sur la route :
Adam : Vous nous tenez au courant hein ?
Je regarde Mehdi qui ne répond pas, Moi : Euh oui ne t'en fais pas.
Pendant tout l trajet Mehdi n'a pas ouvert la bouche, le regard figé sur la route ... Il était ailleurs.
On arrive au gymnase, on descend, puis on entre dans le bâtiment :
On a à peine poser le pied à l'intérieur qu'un mec nous interpelle, un que je ne connais pas :
...: Les gars vous êtes en avance !
Mehdi : Je veux voir le coach!
... : Vas y suivaient moi.
On le suit jusqu'à un petit vestiaires où il parlai avec un des membres de son équipe.
... : Coach on vous demande.
Le coach se retourne et fut surpris lorsqu'il vu les garçons :
Lui : Ah bah pour une fois qu vous êtes en avance vous deux, enfin surtout toi Mehdi
Mehdi : Eh bah sa tombe bien, car je ne combats pas !
Lui : Quoi ? C'est quoi cette blague ?
Mehdi : Je ne combattrai pas je dois rentrer !
Lui : Mais tu rigoles mon petit, tu t'es engagé, c'est obligé que tu restes c'est les règles !
Mehdi : Parce que tu les respecte les règles ? Le respect il est ou ? T'en a aucun !
Lui : Bon fait pas ta gonzesse, on réglera cette querelle de minables après, mais tu combats quoi qu'il arrive !
Mehdi : Je crois que tu fais semblant de pas comprendre ! Je rentre tu m'entends, je rentre !
Lui : Je te l'interdit sinon *Mehdi le coupe *
Mehdi : Sinon ? Sinon quoi ? Tu crois que tu me fais peur ?
Lui : Sinon je te vire de l'équipe et du club tout entier !
Mehdi : Mais tu sais quoi j'en ai rien à foutre, de ton sport de merde, j'aurais du prendre cette décision il y a déjà quelques mois !
Lui : Quoi ?
Mehdi : T'as réussi à me dégoûter d'un sport que j'aimais, tu me dégoutte tout court !
Lui : Je t'interdis de partir !
Mehdi : Alors sa fait quoi de se sentir menacé, et d'être un moins que rien ! Ce que tu ressens là, c'est ce que tu fais ressentir à tout le monde ici.
Lui : Je ne t'autorise pas à me dire sa !
Mehdi : Parce qu'il faut une autorisation maintenant ?
Lui : Je suis sur que tu fuis juste le championnat, t'as peur sa se voit dans tes yeux, t'en a pas dormi de la nuit !
Mehdi : J'ai pas peur de perdre ce championnat vu que je le ferai pas, toute cette inquiétude est pour ma famille et pas pour ton club d'enc*lé, qui se croit tout permis !
Son coach allait s'approchait pour lui en mettre une, mais Mehdi l'a recalé tout de suite. Ensuite Adam et l'autre homme se sont empressés de les séparer Le coach tuait du regard Mehdi et inversement, je les observais quand j'ai entendu un : Myriam on part. Une voix à m'en donner froid dans le dos, je vous l'assure.
Voyant que je restais figé sans le vouloir, il est venu et m'a pris par le bras, il le serrait tellement fort, je sais qu'il ne s'en rendais pas compte, mais mon bras lui sentais bien la douleur passer. Arrivé devant la sortie, il se retourne une dernière fois vers le coach et dit : Je quitte tout et c'est définitif !Le coach : Tu ne pourras pas revenir en arrière !
Mehdi : Revenir en arrière pour bosser avec un con comme toi, non merci ! Puis nous somme sortis il me tenait toujours le bras. On arrive à la voiture, reste planté devant la voiture.
Je vais pour le prendre dans mes bras mais il me repousse et il monte coté conducteur, il m'a donné son portable au cas ou si il reçoit un appel. Et c'est parti pour un long trajet. Bon je sais bien que ce repoussement n'est pas vraiment voulu, mais oui sa fait quand même mal.
Le trajet était silencieux, il restait concentré, et je n'osais pas lui parlé. Après une bonne heure de trajet, je vois qu'il commence à s'énerver en voyant qu'on a reçu aucun appel.
Moi : Mehdi Arrête toi à la prochaine aire de repos.
Mehdi : Non. *d'un ton calme et froid*. Il me fait tellement peur lorsqu'il est comme.
Moi : Mais il faut que tu fasse une pause regarde dans l'état que tu es !
Il savait que j'avais raison ... Malgré son sale caractère il a accepté de s'arrêter, je suis descendu, mais lui non. Je suis parti lui prendre un café, et je lui ai ramené :
Lui : Merci ...
Moi : C'est normal ...
Je le regarde et je vois bien que cette épreuve va être très dur pour nous tous, mais je sais qu'au fond de moi je ne le lâcherais pas.
Lui : Bon on y va ?
Moi : Si tu veux mais c'est moi qui conduit.
Lui : Myriam je *je le coupe *
Moi : Je sais que tu n'aimes pas que je te coupe la parole, mais vu dans l'état que tu es vaut mieux que je prenne le volant !
Il n'a rien dit et s'est assis du côté passager.
Pendant le reste du trajet, il était toujours silencieux, et c'est bien sa qui me tue, il doit être en train d'imaginer un tas de chose ...
Après avoir roulé plus de deux heures, nous arrivons enfin dans la ville :
Moi : Tu veux qu'on aille ou ?
Lui : Va d'abord aux quartiers voir si les gens savent.
Je fais ce qu'il me dit.