"Partie 21"

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« Partie 21 »

On va passer jusqu'au sortie définitive de certains détenus dont celle d'Adam.
~ 2 décembre 2014 ~

Je suis dans mon bureau en train de boucler certains dossiers. La demande de parloir de la famille Ozcan a été accepter elle a lieu dans une semaine, et Mehdi n'est pas encore au courant je pense même que je ne vais pas lui dire directement mais par l’intermédiaire d'une autre personne. Car oui la situation est toujours la même, les appels masqués la nuit sont beaucoup moins présents, les lettres aussi. Ses regards noirs et ceux de la bande sont toujours là. Mais j'ai l'impression que je commence à sortir de ce tunnel. Mais cela ne va pas durer longtemps. 

# Dans la peau d'Adam

Vous pouvez pas savoir comment je suis refais de sortir de cette cellule et définitivement, je me suis arranger avec Younes et Mehdi c'est bon je ne fais plus parti de ces conneries. Je me lève de bonne humeur, je vais retrouver ma famille et ne plus toucher à cette merde. Malgré cette bonne nouvelle sa me fait chier de laisser mes potes, ils vont me manquer et même si je peux demander des parloirs seront-ils acceptés ? Je dis au revoir à toute la bande, sa va me faire bizarre de plus voir leur sale tête x). Ensuite un garde m'accompagne à l’accueil, je salue quelques surveillants faut pas croire, ils sont pas tous du coté de Cyril. Myriam m'accompagne jusqu'à la sortie, je lui serre la main elle me demande une dernière fois si j'ai toujours son numéro et elle me laisse partir. Me voilà enfin libre, la prison c'est dure mais la sortie c'est sure.

# Dans la peau de Myriam

Après la sortie d'Adam, je retourne dans mon bureau et je m'occupe des nouvelles demandes de parloir. Passons jusqu'au parloir de Mehdi, je ne l'avais toujours pas prévenu … J'avais demandé à un garde d'aller le chercher et de l'amener dans mon bureau. 

# Dans la peau de Mehdi

J’étais dans la salle de boxe comme d'habitude, quand un garde vient me chercher :
Younes s'adressant au garde : Tu veux voir qui ?
Le garde : Mehdi
Younes c'est mon gars sur, c'est mon meilleure pote je sais que je peux lui faire confiance jamais il me lâchera et c'est réciproque. 
Quand le garde m'a dit qu'il voulait me voir je me suis dis sa y es prépare toi à retourne dans cette cellule d'isolement. On avance dans le couloir et on s'arrête devant le bureau de Myriam, il toque j'entre. Elle a du m’entendre rentrer elle a directe levé la tête . 
Myriam : Assis toi. * je m’assois*
Moi : Qu'es qui se passe je vais retourner en cellule d'isolement pour l'autre fois ?
Elle leva la tête une seconde fois étonnée : Non ce n'est pas pour sa que je t'ai fait venir.
Moi : Pourquoi alors ?
My: Quelqu'un va venir te voir.
Moi : J'ai un parloir ?
My : Oui
Moi : Pourquoi tu me le dis que maintenant ?
My : J'ai mes raisons.
Je suis con pourquoi je lui pose la question alors que je le sais très bien, je l'a dégoutte, comment j'ai fait pour la frapper alors qu'au fond de moi je supporterai pas de la voir souffrir. Oui je regrette et je dois absolument m’excuser.
Moi : Écoute Myriam pour la dernière fois. * elle me coupe*
My : Je préfère ne pas en parler
Moi : Moi j'ai envie donc tu me laisses parler ! 
Elle m’énerve quand elle fait sa, si j'ai un truc à lui dire j'ai le droit non ?!
Moi : Je veux m’excuser ok sa changera rien, mais je sais pas ce qu'il m'a prit.
Elle me regarde mais ne répond pas :
Moi : Putint répond je m'excuse et tu fais la meuf.
My : Tu veux que je te dise quoi ?
Moi : Rien vas y ta gueule !
Après m'avoir bien énervé, elle se lève et me dit de la suivre on se dirige dans la même salle que mon premier parloir. Elle ouvre la porte et je vois ma famille qui était en train de m'attendre :
Myriam : Je reviens dans une heure.
Ma mère : Merci Myriam
Lounès : C'est sa va y casse toi 
Mon père : Lounès je t'en prie !
Myriam ne dit rien et part la tête baissée. Il s'est passé quoi ?
Je les prend dans mes bras, puis on s'installe ma petite sœur était sur mes genoux avec une peluche encore différente de l'autre fois mdr. Je prends des nouvelles de mes parents, ils m'ont di qu'ils allaient bien, j'ai besoin de me rassurer, sa m’énerve de ne pas pouvoir les aider, les soutenir. Oui je sais on peut pas faire marche arrière. Après une demi heure mes parents m'ont dit qu'ils me laissais avec mes frères et ma sœur, un garde leur ouvre la porte et ils partent parler sûrement avec Myriam.
Moi : Alors ça va les gars ?
Samy : Oui t'inquiète pas pour nous et toi ?
Moi : Tranquille je suis un bonhomme;)
Samy me sourit, Lounès ne parlait pas, Moi : Qu'es que t'a t'es pas content de voir ton refre ou quoi ?
Lounès : Mais n'importe quoi, sa me soûle que tu mentes !
Moi : Je mens sur quoi ?
Lounès : Je suis au courant pour la cellule d'isolement.
Moi : C'est rien sa t'inquiète.
Lounès : Je sais que c'est Myriam qui t'a mi la bas.
Comment il sait tout sa lui ?
Moi : Comment tu sais ?
Lounès : C'est Younes qui me la dit. Vu qu'elle gardait Sana bah maintenant c'est moi qui l'a garde.
Moi : Ah oui je m'en rappelle elle m'avait passé un dessin de Sana * je regarde ma petite sœur qui suce son pouce, je dépose un gros bisous sur sa joue*
Lounès : On l'a toujours dis.
Moi : Dis quoi ?
Lounès : Que les assistantes sociales c'est toutes des *je le coupe *
Moi : Fini pas ta phrase, je te rappelle qu'il y a ta petite sœur, et arrête de la juger alors que tu la connais pas.
Lounès : Parce que tu l'a connais toi ? Elle t'a ensorceler ou quoi !
Moi : Lounès tu te calme je te rappelle que je suis ton frère.
Lounès : Ouai je sais mais sa me casse les *je le coupe *
Moi : Arrête tu parles mal !
Lounès : Tu changes de plus en plus Mehdi …
Moi : Toi aussi tu devrais changer un peu, ok j'ai pas toujours fait les choses biens, mais faut grandir. Tu crois que je suis pas au courant que tu sors à n'importe quelle heure, que tu parles mal aux darons ! C'est pas parce que je suis pas là que c'est la fête ! T'as intérêt de te reprendre, je suis pas la pour assurer mon rôle de grand frère, c'est toi qui prend la relève, j'ai encore deux ans à faire Lounès. Et c'est pas parce que je suis dans une cellule que je sais pas ce que tu fais hein !
Lounès ne répond pas, je regarde Samy qui nous observait depuis le début :
Moi : Sinon beau goss ça va les cours ?
Samy : Oui t'inquiète
Moi : Tu fais pas trop de bêtise j'espère.
Samy : Non je tiens pas de mon grand frère tirage de langue
Ah ce petit il me fait trop rire. 
Moi : Bon vous faites attention à maman et papa c'est compris ?
Samy : Oui t'inquiète pas.
Moi : Normalement ils vont installer un téléphone pour qu'on puisse appeler les familles.
Samy : Oh trop bien:)
La porte s'ouvre*, Myriam accompagnée de mes parents je vous laisse cinq minutes le temps de vous dire au revoir. * Elle repart*
Je prend mes parents dans mes bras, putint j'aime pas les au revoir.
Ma mère : Tu fais attention à toi et pas de bêtises hein !
Moi : Je te le promet et toi aussi fait attention a toi. *en séchant ses larmes *
Ensuite je prend mon père dans mes bras :
Mon père : Allais mon fils courage, on pense fort à toi.
Moi : Je pense aussi à vous, pardonne moi papa.
Mon père : Le mal est fait maintenant désormais tu seras maître de ton destin.
Moi : Ne t'inquiète pas mon destin sera entre de bonne main.
Ensuite je regarde Lounès qui n'a toujours pas parlé depuis que je l'ai engueulé.
Moi : Aller vient là vieux mec;) je le prend dans mes bras il me murmure : T'inquiète pas je prend soin d'eux et toi fait gaffe à elle.
Moi : T'inquiète émoticône wink.
Ensuite je prend Samy dans mes bras, moi : Tu continus de bosser hein.
Samy : T'inquiète je suis un intello moi rire
Moi : Je te fais confiance:p
Ensuite je prend ma petite sœur, Sana : Didi tu viens ave nous ?
Moi : Non ma puce pas encore * elle me lance un regard triste, sa m'a donné les larmes aux yeux putint*
Moi : Mais promis je reviendrai, pour l'instant t'es sage avec tout le monde et tu pleures pas hein.
Sana : D'acco.
En lui faisant un gros bisous : Tu vas manqué mon bébé.
Sana : Moi pas bébé:(
Moi : Oh pardon la grande Sana:p
Elle se met à rire, puis je la donne à Lounès, je les regarde sortir de la salle, puis Myriam me raccompagne à ma cellule. J'ai passé le reste de la journée à déprimer comme à chaque parloir d'ailleurs, je ne cesse de regretter mais faits et gestes malheureusement comme dit mon père le mal est fait, maintenant je suis maître de mon destin. 

Chronique de Myriam: Un métier, une rencontre, un avenir tout tracé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant