"Partie 54"

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  # Dans la peau de Myriam

Il y a des jours où l'on aurait mieux fait de rester au lit ... A midi j'ai arrêter de bosser, je suis partie manger dans le snack d'à côté et j'ai vu quoi ? Mehdi avec ...

La vie c'est comme la boxe, il y a des coups que t'encaissent et d'autres qui te blessent ...

* * *

Il se moque de moi, il annule notre rendez vous, pour une autre fille. Il est sérieux ? En faite j'arrive pas à y croire, et vous savez très bien que quand on touche à ce qui m'appartient sa passe pas ! Le serveur arrive pour me donner ma commande. Je prend même pas la peine de remercier, le pauvre serveur il y est pour rien mais quand je suis énervée c'est même pas la peine de venir me parler !
Je prend mon verre, et je me rapproche d'eux :
Mehdi : Mais sinon ça se passe bien ?
La fille : On a du mal mais on attend la réponse.
Attendez stop c'est pas n'importe quelle fille ! Vous vous rappelez de la fille qui était venue avec sa mère dans mon bureau, et bah c'est elle ! Non mais j'y crois pas elle va jouer les malheureuses avec tout le monde. Mais avec moi sa ne marchera pas !
Je les regarde parler et à un moment je décide d'intervenir :
Moi : Bonjour, alors ça va tout se passe bien ?
Mehdi allait répondre sans même regarder qui parlait, mais lorsque qu'il a levé la tête, j'ai pu voir de l' incompréhension sur son visage de la peur mais aussi de la colère. D'où il a le droit d'être en colère ?! C'est lui qui est en tord !
La fille : Non mais t'as pas fini de me gâcher la vie, tu veux pas nous accorder le dossier, et tu me suis ou quoi ? J'ai le droit de parler avec un ami !
Moi : Je vous corrige, on ne se tutoie pas ! Et ton ami c'est mon mec d'accord ?!
Mehdi : Oh Myriam on a rien fait de mal.
La fille commence à pleurer : Tu vois je te l'avais dit, j'ajoute que des emmerdes à tout le monde.
Non mais faut qu'elle arrête de se faire passer pour la victime, c'est une manipulatrice cette fille !
Mehdi : Vas y Myriam t'es casse couille tu l'as fait pleurer. Elle a rien fait de mal.
Moi : C'est une manipulatrice cette fille, et tu tombes dedans comme un con !
Mehdi *se levant * : C'est moi le con ?
Moi *crie * : Oui t'es un gros con qu'en a rien foutre de sa copine *je lui balance mon verre en pleine gueule *. Je prend mon sac et je pars en vitesse, Je suis pas suicidaire, je vais pas rester là à attendre qu'il me tue !

# Dans la peau de Mehdi

P*tint encore une dispute, je commence vraiment à en avoir ral bol, je fais rien de mal je bouffer avec elle. Vous allez me dire, t'a annulé le rendez vous que t'avais avec ta meuf pour une fille que tu connais même pas, mais vas y elle m'a fait de la peine. Elle était devant l'association, en larme je lui ai proposé de venir manger avec moi pour qu'elle m'explique tout. Bon j'aurai peut être pas du ... Je continue de repenser à tout sa Puis je décide de partir.
Elle : On peut se revoir *séchant ses larmes *
Moi : Euh ouai si tu veux
Je lui donne mon numéro et je vais à la salle de boxe pour mon entraînement. Le soir je rentre à la maison, mes parents étaient partis faire des courses, il n'y avait que ma grand mère dans l'appartement. Je vais la voir dans le salon :
Elle : Ah Mehdi ça va ?
Moi : Oui et toi ?
Elle : Oui tu étais ou ? Je ne t'ai pas vu de la journée.
Moi : J'ai été m'entraîner
Elle : Ah d'accord. Mais dis moi tu n'as fait que sa toute la journée ?
Mdr je la connais ma grand mère elle a quelque chose derrière la tête, comme toutes les femmes, des qu'elle vous pose une question, la plupart du temps elles savent la réponse mais elles veulent juste voir si vous allez lui dire la vérité.
Moi : J'ai était voir des amis et pis voilà.
Elle : Des amis, mais oui bien sur, tu crois que c'est aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace.
Moi : Tu te rends compte que t'es en train de te comparé à un singe ;
Elle : Ferme ta *elle ne dit pas le mot et reprend * Tu crois que tu vas réussir à changer de sujet comme sa ! Je l'ai fait avant toi,tu crois que j'allais pas voir ton grand père.
Moi : Bon oui j'ai été la voir et ?
Elle : Et sa c'est mal passé ....
Moi : Non pourquoi ?
Elle : Intuition féminine.
Moi : Alalala n'importe quoi.
Je vais pour repartir, Elle : Mehdi ?
Moi : Oui
Elle : Je ne sais pas qui est en tors, peut être les deux, mais tu sais il ne faut pas s'arrêter à sa, comme je te l'ai déjà dit Paris ne s'est pas construit en un jour, et l'amour c'est pareil.
Moi : Ne t'inquiète pas. *je lui fait un bisous sur la joue et je pars dans ma chambre *
Je me suis installé sur mon lit et j'ai commencé à faire une partie de fifa, j'avais mon portable à coté de moi, j'avais qu'une envie que l'écran s'allume pour me signaler que j'ai reçu un message de Myriam ... Fierté quand tu nous tiens ....
Bah ouai, avant que je la rencontre, je jouais avec les meufs, j'avais l'habitude qu'elle m'envoie des sms pour s'excuser directe même si elle n'était pas en tord, mais là c'est pas la même chose. Vous savez on a beau faire le mec, bien musclé, qui « défoncent la gueule » à n'importe qui pour un regard de travers ... On a tous peur de l'inconnu, des fois j'essaye d'imaginer mon avenir ... Mais je vois rien, parce que je sais qu'en l'espace d'une seconde, tu peux changer ta vie, et les décisions que tu prends personne ne peut les prendre à ta place, même si ton destin est déjà tout écrit.
Vers 20h, j'entends mes parents rentrés, et je vois Sana qui arrive en courant dans ma chambre. Elle me saute dessus :
Sana : Mehdi.
Moi : Oui ?
Sana : C'est quand va voir mymy ?
Moi : Je sais pas.
Sana : Mymy elle manque à moi.
Moi : A moi aussi ...
Sana met sa main devant sa bouche pour rigoler et dis : Mehdi il est amoureux nanananère..
Moi : T'es sure que tu veux m'embêter ? Parce que moi je te met à la poubelle..
Sana : *me tirant la langue * : Je suis trop grande je passe pas dans la poubelle.
Moi : Tu passe pas dans la poubelle de la cuisine, mais les poubelle en bas de l'immeuble tu passes.
Elle me regarde choquée, j'ai cru que je lui avait fait peur j'étais tout content et qu'es qu'elle me sot :
Sana : Tu me mettras dans la verte ou la bleue ?
Alors la j'avais trop envie de rire, mdr j'ai même eu du mal à me retenir, elle me tue cette petite.
Ma mère : Vous venez manger vous deux.
Sana : Oui maman.
Elle se lève du lit et part dans le salon. Donc je les suis on mange tous ensemble, après le repas, j'aide ma mère à débarrasser, ma grand mère part Se coucher, et j'étais dans le salon avec mon père.
On regardait les infos, et des que c'est fini il éteins la télé :
Mon père : Mehdi il faut que l'on parle.
Moi : Qu'es qu'il se passe ?
Mon père : Rien de grave je veux qu'on parle entre hommes.
Moi : Je t'écoute ?
Mon père : Tu sais, je veux pas que tu gâches ta vie avec la boxe
Moi : Comment sa tu veux que j'arrête ?
Mon père : J'ai pas dit sa, mais je pense qu'il faudrait que tu penses à chercher un travail ... Tu sais tu ne pourras pas subvenir aux besoin de ta famille juste avec les combats gagnés. Et pis je pense que ta femme aurait du mal à supporter de savoir qu'il peut t'arriver quelque chose chaque instant ...
Tu comprends ?
Moi : Oui je sais bien, j'y pense, mais je veux pas arrêter complètement.
Mon père : Tu sais quelque soit la décision que tu prendras je serai fier de toi, c'est juste que financièrement c'est pas tous les jours facile même quand les deux parents travaillent, alors si elle travaille seule sa sera dur ... Et moi et ta mère on t'a bien élevé, tu sais que la famille c'est sacrée. Et tout homme a pour rôle un jour de devenir père, il doit inculquer ces notions assez complexes à son fils tu comprends.
Moi : Je comprends ne t'inquiète pas. Je pense qu'au moi de janvier j'arrêterai la boxe au haut niveau, et je vais commencé à trouver un travail.
Mon père : D'accord je te fais confiance, et si jamais tu as besoin de quelque chose je suis là.
Moi : Merci papa. Je le prend dans mes bras et je suis partie dans ma chambre. Je déverrouille mon portable, aucun message ... Elle s'énerve pour rien, je l'aurai trompé ok, mais la on a rien fait, et pis la fille avec qui je parlais elle a très bien compris qu'il se passerait rien. Elle peut me faire confiance ... Je vous ai même pas dit comment elle s'appelle mdr, elle s'appelle Lauren. Bref, je suis parti me coucher.

Chronique de Myriam: Un métier, une rencontre, un avenir tout tracé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant