"Partie 15"

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«Partie 15»

Le garde: Cyril t’avais prévenu non ? Cellule d’isolement.
Mehdi: Quoi ? Elle a porté plainte contre moi vous rigolez ?!
Le garde: Faut pas faire confiance aux femmes, elle t’as bien eu hein *rire sadique*
J’avais qu’une seule envie intervenir, il est dans cette cellule alors que je n’ai pas porté plainte ! 
Mehdi: Putint des que je sors vous allez voir bande de *listes d’insulte* Je vais tous vous n*quer.
J’entends les gardes qui l’enferment puis je me dépêche de partir avant d’être repérée.

A partir de cet instant ma petite vie tranquille va devenir un enfer. 

**********

Ensuite je suis retournée dans mon bureau, vers midi je rentre chez moi, personne n’était au courant pour Mehdi mais demain tout le monde le saura. 

~ Le lendemain ~

Comme toujours je me prépare et direction le centre, j’arrive je salue les gars de l’accueil, je passe dans le couloir des détenus et le cauchemar commence: J’entends plein de murmures du genre:
…: Elle nous l’a bien fait à l’envers. 
…: Regarde cette sal***, comment elle a pu lui faire sa.
...: Faut jamais faire confiance à ces gens.
…: Quand il va sortir s’en est finit pour elle.

Je n’osais même pas lever la tête pour voir les personnes qui prononçait ces phrases. Pourquoi j’ai postulé pour ce poste, suis-je assez forte pour supporter cela ? Seul le temps me le dira.
Ensuite je m’empresse d’aller dans mon bureau comme d’habitude vers midi je vais au réfectoire, je m’installe à une table quand je vois mes collègues qui arrivent, j’ai cru qu’ils allaient venir à mes côtés mais non … Cependant j’ai eu le droit à un regard noir de Younes, et Vanessa et Ambre m’ont complètement ignorés. Après cette scène je n’avais même plus d’appétit, j’ai reposé mon plateau et je suis repartie dans mon bureau. Je sens que cette journée va être longue, je ne peut pas aller à la salle de boxe je sais déjà que cela va mal se passer. Le reste de l’après midi je suis restée dans mon bureau à bosser sur je ne sais plus quel dossier. Puis à 17h, je suis partie comme si de rien n’était. 

~ Arrivée chez moi ~

Je gare ma voiture, je prend mon courrier, je rentre me faire un thé quand mon portable sonne, je regarde l’écran: «numéro Masqué»
Moi: Allo ?
*aucune réponse*
Moi: Allo !!!
*aucune réponse*
Moi: Mais répondez !
…: Prépare toi à souffrir.
*la personne raccroche*. 
Je pars m’installer dans mon salon, la tête dans mes mains. Qu’es qu’il m’arrive … Je regarde le courrier, des factures, une enveloppe sans aucune inscription dessus. Je l’ouvre:

«Je sais qui tu es.
Je sais qui sont tes collègues.
Je sais qui est ton supérieur.
Je surveille tes faits et gestes.
Aujourd’hui je suis ton pire cauchemar»

S’en est trop, cela ne fait qu’une journée que je subis tout sa et j’ai l’impression de m’enfoncer dans ce tunnel, sombre ou seul la souffrance et le désespoir sont présents.
Pour essayer d’oublier toute cette histoire, je bois mon thé, je me change et direction la salle de danse. Arrivée las bas, je met une chanson au hasard et je danse logique non ?
J’y suis restée plus de deux heures, j’avais besoin d’extérioriser toute cette peur. Ensuite je suis rentrée chez moi, j’ai appelé mes parents pour prendre de leur nouvelle, bien sur j’ai gardé cette histoire pour moi. Ils allaient bien, d’après mon père, mon frère allait venir demain (vendredi). Puis je suis partie me coucher. 

~ le lendemain matin ~

Je me prépare comme tous les matins, j’avais terriblement mal dormi entre cauchemar et coup de fil anonyme … Ensuite direction le centre, tout se passa exactement comme hier, je salue les gars de l’accueil, je croise Younes et les filles ils m’ignorent et je passe par le couloir des détenus. J’ai encore le droit aux insultes … Des fois je me dis que j’ai de la chance qu’ils soient dans ces cellules sinon je crois que je serai déjà morte … 

# Dans la peau de Mehdi

Voilà trois jours que je suis enfermé dans cette p*tint de cellule et tout sa à cause de cette meuf. Je me suis bien fait avoir, quand je pense que même pas une heure avant d’être mis ici on étaient en train de se taquinait. Vous pouvez pas savoir à quel point je suis en rage, je commençais à tomber love de cette meuf et j’ai pas surveillé mes arrières. Ouai je commençais à m’attacher à elle et cette p*te elle a tout gâché. Elle va vivre un enfer des que je sors, à par si la bande s’en est déjà occupé. Ma chère Myriam tu va vite regretter d’avoir croiser mon chemin.

# Dans la peau de Myriam
Résumons jusqu'au retour d'Adam, tout le monde m'ignorait. Contrairement à Cyril et Monsieur Lopez qui osaient me sourire sadiquement. A cause d'eux je ne gardais plus Sana, je ne sais pas qui les a mis au courant, Madame Ozcan m'a expliqué que Lounès ne voulais plus que je la garde. La sortie de Mehdi approchait. D'un côté j'étais pressée car le savoir seul avec très peu de nourriture sa me faisait mal. Mais d'un autre côté j'allais m'en prendre plein la tête à sa sortie., et c'est ce que je redoutais.

# Dans la peau de Younes

On rigolait bien a la salle de boxe, quand deux gardes s’approchent et emmène Mehdi, sûrement une histoire d'avocat. Le lendemain j’apprends que Myriam a porté plainte pour outrage et qu'il s'est retrouvé en cellule d’isolement à cause de cette c*nnasse. Je peux même pas décrire le sentiment qui m'a envahi comment on a pu faire confiance à cette conne. Vanessa essayait de me rassurer et de me dire que tout le monde faire des erreurs ! Mais j'arrive pas à croire qu'elle a pu lui faire sa à lui ! Ok au début c'était pas le grand amour mais sa allait de mieux en mieux. Après l'avoir appris j'ai prévenu directement son frère, et il m'a appris qu'elle gardait Sana certains soirs, il a prit la décision de ne plus donner Sana a gardé. Il ne sortira plus et s'occupera de sa sœur. D'un côté c'est une bonne chose pour elle comme sa elle ne craint rien et d'un autre c'est aussi une bonne chose pour lui, sa lui évitera de mal tourner. Myriam, Myriam pourquoi a tu fais cela ? Une amitié et les sentiments de Mehdi naissaient et tu nous a tous eu. Je peux t'assurer que tu vas souffrir, quand il va sortir de cette cellule. Si ta souffrance n'a pas déjà commencé …

Chronique de Myriam: Un métier, une rencontre, un avenir tout tracé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant