Henri attrapa mes deux poignets qu'il remonta au-dessus de ma tête. Je le regardai sans comprendre, vaguement inquiète... À l'aide du mouchoir, il attacha alors mes poignets au pilier du lit à baldaquin !
― Hé, mais que fais-tu ?! protestai-je.
― Ne bouge pas, voyons ! Fais-moi confiance.
Je restai sceptique, même si, je dois l'avouer, une curieuse excitation commençait à m'envahir. Les mains ainsi accrochées au pilier, il m'allongea plus confortablement en travers du lit. Henri contempla son œuvre quelques secondes, le temps de s'assurer que le nœud tiendrait sans me blesser. Puis, satisfait, il s'agenouilla devant moi et m'écarta les cuisses pour se glisser entre elles. Je redressai la tête et le regardai faire, impatiente de savoir où il voulait en venir.
Tout en me lançant un regard amusé, il releva ma chemise de nuit jusque sur mes hanches et se pencha au milieu. L'excitation me fit mouiller aussitôt. Mon sexe, recouvert d'un duvet sombre, se trouvait seulement à quelques centimètres de son nez...
De ses mains, il écarta un peu plus mes cuisses pour découvrir l'entrée de mon vagin, gonflé, rose et humide. Un frisson de plaisir me parcourut. La simple idée de lui dévoiler ainsi mes parties intimes, sans aucune retenue, aucune pudeur, offertes à sa vue, m'excitait déjà. Son seul regard posé sur ma vulve frémissante suffisait à m'inonder. Regarde comme c'est tout rose... Regarde comme ça palpite... Elle n'attend que toi...
Un sourire aux lèvres, il introduisit deux doigts dans ma fente, tournés vers le haut. Il releva la tête et vit ma surprise, ce qui élargit son sourire. Il commença à effectuer des va-et-vient en moi avec ses doigts, en prenant soin de bien frotter contre ma paroi supérieure...
― Oooh...
― C'est bon... ?
― Oh que oui...
L'amusement dans ses yeux le disputait au désir. Le fait d'être attachée me livrait entièrement à lui, sans que je puisse m'y soustraire. Qu'allait-il me faire ? J'étais complètement impuissante entre ses mains, ce qui, paradoxalement, intensifiait encore davantage mon excitation, arrivée à son comble.
Ses doigts frottaient délicieusement mes zones sensibles, m'arrachant des gémissements de plus en plus haletants. Je voulus bouger le bassin, mais il attrapa fermement mes cuisses pour les immobiliser, plaquées sur le lit. Ainsi ligotée, je ne pouvais plus que me cambrer pour exprimer ma jouissance.
Je sentais ses doigts, recouverts de mon liquide, qui fouillaient, fourrageaient en moi, jusqu'à s'enfoncer le plus loin possible. De temps en temps, il tapotait contre mes parois, déclenchant des ondes de plaisir qui me transportaient dans un autre monde. J'avais fermé les yeux pour mieux me concentrer sur ces sensations. Les vagues de plaisir se firent plus intense...
― Ah !!
J'ouvris les yeux sous le coup de la surprise. Redressant la tête, je vis qu'il avait enfoncé son visage contre mon sexe gonflé d'humidité. Le brusque éclair de plaisir qui m'avait traversé venait de sa langue, occupée à titiller mon clitoris.
― Hummm...
Je m'abandonnai complètement, renonçant à tout contrôle. Qu'il fasse ce qu'il voudrait de moi... Comme avec mes seins, sa langue et ses dents tirèrent, sucèrent, roulèrent sur mon petit bouton, ne lui laissant aucun répit. Il continuait de frotter en moi avec ses doigts, et les deux conjuguées déclenchaient des déferlantes de jouissance qui irradiaient dans tout mon corps.
Puis il retira ses doigts pour laisser la place à sa langue. Sa pointe s'insinua entre mes grandes lèvres, venant lécher la chair de mon intimité en une délicieuse caresse. Elle fouillait au plus profond de moi, baignant mes parois de sa salive et stimulant leur sensibilité. Pour ne pas perdre le rythme, il continua à titiller mon clitoris avec son index.
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La Louve écarlate, Tome 1
RomanceRoman historico-érotique. Dans la Bretagne du XVème siècle, Mariette est une jeune paysanne, fière, courageuse, indépendante, qui va devenir la maîtresse de son seigneur. Mais de ce fait elle se retrouve soudain mêlée aux complots et vengeances qui...