Chapitre 26

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Ainsi couchée sur lui, tout contre lui, je me résignai à abandonner mon fessier bien offert à Christian. En prenant appui sur ses pieds, Aubin commença à onduler du bassin et bouger en moi, pour détourner mes pensées. La sensation était délicieuse, et je me détendis un peu...

Je sentis Christian faire couler un peu de salive sur mon petit trou pour le lubrifier, puis y enfoncer délicatement un doigt. Je retins ma respiration. Mais cela ne faisait pas mal, c'était juste... bizarre. Très bizarre. Il effectua ainsi quelques va-et-vient, quelques rotations avec son doigt.

Aubin ralentit ses mouvements et souleva la tête pour m'embrasser. Je lui répondis avec ardeur, sans même m'interrompre quand je sentis un deuxième doigt s'ajouter au premier. Concentré sur sa tâche, Christian tournait et retournait son index et son majeur dans mon trou pour l'élargir, le former. Ce petit massage n'était pas désagréable, au contraire... Je soupirai d'aise, et embrassai Aubin plus profondément.

Puis Christian retira ses doigts, et lécha mon anus pour y remettre un peu de salive. Cette nouvelle caresse me fit frissonner. Je gémis légèrement... Aubin recula la tête pour me contempler, sa main me caressant la joue.

― Que tu es belle, mon ange... Belle et formidable...

C'est alors que Christian enfonça son membre. Je me figeai soudain, retenant ma respiration. Mais, à ma surprise, je ne ressentis aucune douleur. Il glissa en moi tout naturellement, d'un mouvement fluide, sans forcer. Je respirai un grand coup. Je pouvais leur faire confiance, en effet... Ainsi soigneusement préparé, mon anus avait accueilli son pénis sans coup férir.

Christian commença ses mouvements en moi, tandis qu'Aubin reprenait les siens. La sensation était vraiment très curieuse. Ce corps étranger dans le conduit de mon anus me donnait presque envie d'aller aux selles... Ce n'était pas désagréable, mais cela ne me donnait pas vraiment de plaisir non plus. C'était plutôt... excitant. Oui, c'était le mot, excitant !

Les deux jeunes hommes se mirent à accentuer leurs va-et-vient, plus vifs, plus intenses, sous le regard attentif d'André qui n'en perdait pas une miette et se masturbait à tout va. L'intensité du double ramonage que je subissais m'arracha rapidement des râles de plaisir. Oh que c'était bon, intense ! Encore... Plus fort...

Voyant que ses deux camarades étaient bien calés, André vint se joindre à la danse. Perché sur ses genoux, il me présenta son sexe sur le côté. Ce fut avec grand plaisir que je me hissai sur mes mains pour être à sa hauteur, et que je l'enfournai dans ma bouche pour le lécher voracement. Je le suçai, le léchai, l'enveloppai de ma langue, l'enfonçant aussi loin que possible sans forcer. Bien sûr, les mouvements conjugués d'Aubin et de Christian en moi me secouaient malgré moi, ce qui m'empêchait de contrôler mes propres allées et venues le long de la verge d'André. Je laissai donc les poussées que je subissais rythmer la fellation.

Nous étions tous les quatre en harmonie, unis dans le partage du plaisir : Aubin écartelait mon vagin de sa large queue, Christian me ramonait le derrière, et je suçaisAndré avec gourmandise. Nous gémissions, haletions en chœur, laissant la sueur recouvrir nos corps enfiévrés, plongés dans une danse endiablée et intense.

Rapidement, les choses s'emballèrent. Mes deux pénétrations se firent plus déchaînées, plus brutales, tandis qu'André se mettait à bouger de lui-même dans ma bouche. Ce dernier attrapa soudain ma tête entre ses mains pour la bloquer, et s'enfonçaensuite violemment jusqu'au fond de ma gorge, me faisant hoqueter, et provoquant un haut-le-cœur. Je grognai en protestation et secouai la tête pour me dégager. Aubin s'en aperçut et lança, entre deux râles :

― André... on ne... force pas... les dames !

Celui-ci enleva aussitôt ses mains, libérant ma tête.

― Pardon Mariette, je me suis laissé emporter...

Pour lui montrer que je ne lui en voulais pas, je repris son membre en bouche et l'astiquai de plus belle. Christian se retira alors délicatement de mon anus, pour diriger son membre rougi vers mon sexe, qu'Aubin occupait déjà. Il se positionna avec précaution pour pousser son gland contre ma vulve. Je me dis que cela ne passerait jamais... En quoi je me trompais, car son pénis parvint à se frayer un passage assez facilement grâce à ma vulve largement inondée.

J'en eus le souffle coupé. Jamais je n'avais été aussi écartelée qu'en cet instant ! Les deux pénis, compressés l'un contre l'autre, entraient et sortaient de leur grotte humide, la distendant au maximum. La sensation était...

― Aaahh !! m'écriai-je, ivre de plaisir.

Ils s'activèrent ensemble dans mon vagin distendu, lustrant mes parois, martelant le fond. Je criai malgré moi tellement c'était jouissif ! Même le léger tiraillement douloureux de ma vulve ne parvenait pas à gâcher mon ravissement.

Cela ne devait pas être très commode malgré tout, car Christian finit par se retirer. Pour replonger aussitôt dans mon anus. Et la danse infernale reprit de plus belle, emportée par la même fièvre.

Ce fut Christian qui vint en premier : avec un gémissement sourd, il se figea soudain dans mon anus pour y répandre sa semence. Puis il se retira et s'affala sur le lit à côté d'Aubin.

André fut le suivant. Son gland était devenu encore plus dur sous ma langue, signe que la jouissance extrême approchait. Il éjacula avec un grand râle dans ma bouche. Le goût du sperme m'arracha une grimace. C'était comme saturé en sel. En temps normal j'appréciais ce condiment, mais là c'était beaucoup trop. J'attendis quand même qu'il eût fini, puis me reculai vivement pour cracher sur le côté l'épais liquide blanchâtre. Je crachai plusieurs fois sur le drap pour être certaine que tout partait bien. Le goût me resta sur la langue, mais beaucoup moins fort, supportable.

― Redresse-toi, Mariette, me dit Aubin, que je puisse me lever.

Je me soulevai pour libérer mon amant, un peu déçue de ne pas avoir été jusqu'au bout. Cette triple pénétration m'avait pourtant chauffée terriblement ! Le sang bouillonnait dans mes veines ! J'étais mûre, prête à jouir une nouvelle fois, excitée au possible ! Mais, même si l'expérience avait été agréable, elle ne m'avait pas menée jusqu'à l'orgasme.

Je remarquai alors qu'Aubin non plus n'avait pas joui.

― Allez hop ! À quatre pattes ! me lança-t-il gaîment.

Mon visage s'illumina de nouveau et je m'empressai d'obtempérer. Aubin s'agenouilla derrière moi et m'enfila vivement, pour reprendre ses mouvements avec la même intensité, la même brusquerie que précédemment. Cette position était décidément une merveille ! Son sexe, même modeste, arrivait à tambouriner au fond de mon vagin et déclenchait des vagues de jouissance qui m'emportèrent de plus en plus haut, de plus en plus vite, jusqu'au point de non-retour où l'orgasme me submergea.

Il libéra sa semence en même temps, avant de s'écrouler sur le lit, épuisé. Je me lovai contre lui, et il passa un bras autour de mes épaules. Je sentais leur liquide séminal dégouliner lentement de mon anus et de mon sexe...

― Eh bien, voilà ce que j'appelle une après-midi riche en événements, soupira Aubin. Mais, Mariette, la prochaine fois, évite de recracher le sperme aussi brusquement, avec cet air dégouté. Je sais que certaines femmes n'en supportent pas le goût, mais comprends que pour l'homme c'est quand même... un peu vexant ! fit-il en riant.

Je ris avec lui, bien qu'un peu confuse. André se contenta de hausser les épaules avec une grimace explicite. Je retins le conseil.

Après quelques instants de repos, mes trois compagnons décidèrent d'aller faire un tour en ville pour se délasser autour d'une bonne bouteille. J'avouais que je me sentais vraiment fatiguée...

― Pas de soucis, tu peux rester ici à te reposer, m'assura Aubin. Ma chambre est à ta disposition !

Je le remerciai d'un sourire et les regardai se rhabiller, puis sortir. Avec un soupir de contentement, je m'essuyai le sexe et l'anus avec un bout de tissu, puis me glissai entre les draps. Je ne tardai pas à m'assoupir, repue...

La Louve écarlate, Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant