Calvin Hall est le boxeur le plus en vogue cette saison. Il enchaîne les victoires et se fraye rapidement un chemin vers le championnat. Il est plus connu sous le nom de RIP. À 24 ans, ce jeune sportif à le cœur brisé : sa meilleure amie est morte d...
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RÉVÉLATIONS (partie 1)
Calvin m'aidait à enlever mon gilet de sauvetage, qui était coincé, alors que je m'essorais les cheveux, l'aspergeant au passage.
- Putain, Tigress. J'essaye de sécher, là.
Je secouais la tête et mes cheveux se balancèrent au rythme de mes secousses. Je fis un mouvement brusque et ma tignasse claqua contre sa joue. Oups !
- Tigress..me menaça-t-il, la voix grave.
- Désolée.
Je lui fis le sourire le plus innocent du monde et calais mes cheveux derrière mes oreilles. Il m'embrassa le front, et son contact me fit frissonner. Ses lèvres étaient bouillantes par rapport au reste de mon corps encore mouillé. Sa chaleur se dissipa en moi et me réchauffa quelque peu. Il réussi enfin à défaire mon gilet que je pus quitter. Nous nous rendîmes dans la boutique où nous avions acheté nos maillots de bain pour récupérer nos vêtements. Au chaud dans mes habits secs, je posais les lunettes de soleil de Calvin sur mon nez. Il les chercha pendant plusieurs minutes, râlant et jurant comme un charretier. Je posais une main sur ma bouche pour éviter de rire trop fort. A bout de nerfs, Calvin soupira et se tourna vers moi, près à partir. Quand son regard se posa sur moi, il éclata de rire. Je le suivit dans son fou rire puis, une fois calmé, il posa une main en bas de mon dos, m'incitant à sortir de la boutique. J'étais étonnée qu'il ne réclame pas ses lunettes mais ne protestais pas. Le soleil était aveuglant et j'avais été très bête de ne pas prendre les miennes, mais comment pouvais-je savoir qu'il m'emmènerait à la plage ? Le vendeur avait été très gentil et nous avait offert un sac en toile bleue pastel pour ranger nos maillots trempés. Calvin me le prit des mains, et je le regardais, surprise. Calvin pouvait-être galant ? Ces deux mots n'étaient pas réellement compatibles.
- Je te propose qu'on aille manger, puis nous reprendrons la route.
Je haussais les épaules et rechaussais mes sandales une fois arrivée sur le trottoir.
- Comme tu veux. De toute façon, c'est toi mon guide.
Nous marchâmes pendant un bon quart d'heure avant d'arriver devant un petit restaurant.
Une fois repus, nous commandâmes un simple café et nous en profitâmes pour discuter tranquillement, jusqu'à ce que Calvin s'aventure sur un terrain glissant.
- Joli collier.
Enfin. Enfin, cette histoire de collier et d'amitié passée allait être mise sur le tapis. Sa mâchoire serrée et ses yeux noirs faisaient la paire avec son air furieux. Comme si c'était mal que je le porte. Je savais qu'il possédait le même puisque je l'avais vu dans ma vision mais il ne le portait pas. Peut-être pensait-il que je l'avais volé, ne se doutant pas de qui j'étais.
- Où l'as-tu trouvé ?
Je haussais les épaules. Je ne pouvais pas le savoir puisque je ne m'en souvenais pas.
