Calvin Hall est le boxeur le plus en vogue cette saison. Il enchaîne les victoires et se fraye rapidement un chemin vers le championnat. Il est plus connu sous le nom de RIP. À 24 ans, ce jeune sportif à le cœur brisé : sa meilleure amie est morte d...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
J'AI ENVIE DE T'EMBRASSER
Nous passâmes au moins une heure dans la chambre, à rire et à nous taquiner. Je lorgnais souvent sur la pile de cadeaux encore imposante qui trônait dans le coin de la pièce. J'étais restée une enfant qui adorait les surprises. Mais Calvin, ayant vu mon regard insistant m'intima que chaque jour qui suivrait le voyage je recevrai un cadeau. Les premiers seraient des jeux pour enfants mais il me promit des choses encore plus grandes que le voyage pour les cadeaux les plus récents. Bizarrement, il évita ma question sur le dernier cadeau, celui pour mes 18 ans. « Tu verras » avait été sa seule réponse. Autant dire que je n'étais pas très avancée quant à la nature de ce cadeau. La curiosité, un défaut -ou qualité- qui nous rongeait de l'intérieur et je détestais cette sensation. Lorsque sa mère nous appela pour dîner, mon ventre lui répondit en grondant d'un son des plus grave, permettant à Calvin de bien se foutre de ma gueule.
La table était pleine de plats plus diversifiés les uns que les autres. Le mère de Calvin s'était dépassée pour nous fournir un repas digne de se nom. J'étais assise à côté de Calvin, en face de sa mère. Nous avions mangé dans une ambiance des plus animée, ses parents ne me laissant pas de répit pour manger le délicieux poulet qu'Hélène avait préparé avec soin. Les questions allaient bon train : Où vivais-tu ? Qu'aimes-tu faire ? As-tu quelqu'un dans ta vie ? Que de questions indiscrètes auxquelles je m'efforçais de répondre.
- Je n'arrive pas à croire que tu sois célibataire, Ivy. Regarde-toi, tu es superbe. Pas vrai Calvin ?
C'était la question à éviter. J'étais déjà énormément gênée d'avoir du répondre à toute ces indiscrétions en sa compagnie.
- Hum, se contenta-t-il de répondre.
Je fronçais les sourcils, la tête toujours baissée. C'était quoi ce « hum » tout pourri ? Il aurait quand même pu donner une réponse concrète. C'était trop demander ?
- Quoi, « hum » ?
Il tourna la tête vers moi, un sourire moqueur sur les lèvres.
- Ne te vexe pas, Tigress. Tu sais ce que je pense de toi.
Son père se racla la gorge et commença à débarrasser, vite suivit de sa femme. Je me levais pour les aider mais cette dernière me fit un signe de la main pour que je la laisse faire. Calvin remonta les escaliers, et je trottinais pour le rejoindre. Ça me gênais de les laisser débarrasser, mais au fond je savais que si je me pointais dans la cuisine, je n'en ressortirais pas vivante. Calvin regardait par la fenêtre de sa chambre, me laissant l'immense plaisir d'observer son dos musclé. Je m'approchais de lui et posais ma main sur son bras.
- Calvin ?
- Tu veux vraiment que je te dise ce que pense de toi ? Ma mère avait raison. T'es belle. Putain, t'es même sexy. Mais maintenant que je sais que tu es ma Ivica, ma meilleure amie, à chaque fois je culpabilise.
Il était toujours dos à moi, mais je sentais sa frustration dans toute la pièce. Je déglutis et inspirais pour permettre à mon corps de ne pas surchauffer et à mon cœur de ne pas clamser.
- Calvin, commençais-je, tu ne dois pas culpabiliser. Tu veux que je me confie aussi ? Très bien. Tu me plais, peut-être depuis peu, mais tu me plais. Je ne sais pas ce que tu ressens réellement, et je ne sais pas ce que ça fait de culpabiliser parce que je ne me souviens pas de nous, où que très peu. Douze ans ont passés, Calvin. Tu ne me verras plus jamais comme la petite Ivy qui te suivais sûrement partout, tu ne peux pas. Le temps a passé, je n'ai plus 6 ans, j'en ai 18. Je suis une femme et tu n'es plus un gamin, tu es un homme. C'est normal qu'il y ait une certaine attraction entre nous, on passe le plus clair de notre temps ensemble et t'es carrément hot. Mais merde, si tu veux continuer de me draguer, continue. Ne te prive pas par rapport au passé, parce que justement, c'est le passé.
Seul le bruit de la vaisselle en bas résonnait dans la chambre. Toujours dos à moi, Calvin serrait les poings. Peut-être que j'y étais allé trop fort ? Pourtant, j'avais bien choisi mes mots pour ne pas le brusquer, ni pour trop en dévoiler.
- Tu as raison, comme toujours. Tu n'es plus une gamine, et je ne le sais que trop bien. Ton corps me le rappelle assez bien, crois-moi.
Il se tourna vers moi, et ses yeux brillant tombèrent dans les miens. Le souffle me manqua. Merde, maintenant que j'avais avoué à voix haute qu'il me plaisait mon corps était irrémédiablement attiré vers le sien. Comment allais-je pouvoir lui résister pendant ces deux jours à Philadelphie ? Je frissonnais en sentant son regard insistant et finis par me diriger vers le lit, où le sac à moitié rempli de Calvin traînait toujours. Ses yeux ne quittaient pas mon corps, le parcourant d'un regard des plus imposant. Une main sur mon poignet me retint et me retourna brutalement, m'attirant contre un torse dur. Je gardais les yeux fixés sur les tatouages visibles grâce à l'encolure de son tee-shirt, ayant trop peur d'affronter son regard orageux.
- Ivy, chuchota-t-il.
Je levais lentement la tête vers lui et je me rendis réellement compte de ma petite taille.
- Oui ? Chuchotais-je.
Il posa une main sur ma nuque et approcha sa tête de la mien, empiétant sur mon espace personnel. Je battais bêtement des paupières, comme si je pouvais dissiper ma gêne d'un clin d'œil. Merde, son visage se rapprochait de plus en plus, et mon cœur s'accéléra en le regardant s'avancer.
- J'ai envie de t'embrasser, souffla-t-il en frôlant mes lèvres.
Son souffle souleva les quelques mèches qui me barraient la route et en regardant ses lèvres puis ses yeux envieux, je sus que j'allais me défiler comme la lâche que j'étais.
Me tuez pas, s'il vous plaît ! Je peux même vous supplier à genoux ^^ Avouez vous étiez trop contente en voyant le titre !
Que pensez-vous du discours d'Ivy sur leur attirance? Et la réticence d'Ivy face à Calvin? Notre belle a eu peur et c'est défilée ! Vous pouvez la huer et la menacer ( elle pas moi mdrr)
Merci d'être de plus en plus présent sur cette histoire et surtout merci de laisser un commentaire, ça me permet d'arranger la suite pour qu'elle vous plaise le plus possible tout en gardant l'idée de base.