Chapitre 16

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                        MADDOG

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                        MADDOG

Durant le trajet, je n'avais pas osé ouvrir la bouche. Je ne cessais de triturer mon collier, comme s'il me démangeait à présent. 

- Arrête de stresser, Ivy.

- Je ne stress pas.

Il rit et déposa sa main sur ma cuisse. Ce geste était censé me rassurer, mais il ne fit qu'intensifier mon stress et ma gêne. Je n'osais pas le repousser, pas après l'avoir vu pleurer. Je savais qu'il s'en voulait d'avoir craqué, mais l'avoir vu pleurer contre moi m'avait fissuré le cœur.

- J'arrive pas à y croire.

Je tournais la tête vers lui et souriais légèrement. Je le comprenais tellement. Me dire que cette personne, assise à mes côtés, faisait partie de mon enfance, dont je ne me souvenais pas, me rendait totalement folle.

- Et pourtant, j'y crois. Tu as exactement les même yeux. Et le même parfum. Tu sens les fleurs de lys.

- C'est comme ça que tu as su quelles étaient mes fleurs préférées ?

Il hocha la tête en s'arrêtant au feu rouge. Il se tourna vers moi, se pencha et m'embrassa la tempe.

- Je te ramène chez toi ?

- Oui, s'il-te-plaît.

Il semblait triste, peut-être voulait-il que l'on passe un peu plus de temps ensemble ? Sa main se décolla de ma cuisse pour rejoindre l'autre sur le volant. 

- Mais, j'aimerais te montrer quelque chose, tu pourrais monter quelques minutes ? Demandais-je timidement.

- Oui, bien sûr.

Il me sourit et ça me réchauffa le cœur. Pourquoi mon cœur s'affolait de plus en plus en sa présence ?

Une fois arrivés devant chez moi, Calvin se gara et nous montâmes dans l'appartement. Il me suivit jusqu'à la cuisine, où Jax était assis, le téléphone contre l'oreille. Il leva la tête vers nous et fronça les sourcils en découvrant Calvin.

- Je dois te laisser Cora, Ivy est rentrée.

Il raccrocha et se leva pour saluer Calvin.

- Salut.

- Salut Jaquie, répondit-il en lui serrant la main.

Je soupirais et secouais la tête.

- Jax. Il s'appelle Jax, putain.

Calvin se mit à rire, et posa lourdement son bras sur mes épaules.

- On s'en fou, non ?

- Non, lâchais-je sèchement. 

Il secoua la tête et soupira, comme je l'avais fait précédemment. J'enlevais son bras et me dirigeais vers ma pièce. Je fermais la porte mais en entendant la voix de Calvin, je la rouvris légèrement et tendis l'oreille pour entendre leur conversation.

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