Calvin Hall est le boxeur le plus en vogue cette saison. Il enchaîne les victoires et se fraye rapidement un chemin vers le championnat. Il est plus connu sous le nom de RIP. À 24 ans, ce jeune sportif à le cœur brisé : sa meilleure amie est morte d...
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PRÉPARATION (partie 2)
- A Philadelphie ? Putain, ouais !
Je rigolais, le téléphone coincé contre mon épaule, les mains dans mes cheveux pour me faire une queue de cheval.
- Oui. Calvin va t'envoyer un mail avec tout ce qu'il y a à savoir.
- Et vous partez demain ?
- Oui. D'ailleurs je dois te laisser, on va faire les magasins avec ses parents.
- Ça devient sérieux, dit-il en riant.
- Ferme là, Jaques.
- Ivy ! S'indigna-t-il.
Je finalisais ma coiffure et attrapais mon téléphone.
- Bon, je dois y aller, je t'aime. A dimanche !
Je raccrochais et descendis rejoindre la famille Hall. Calvin m'attendait sur le pas de la porte, une veste en cuir dans les mains, la laisse de Maddog dans l'autre. Il me jeta la veste à la figure que je m'empressais d'enfiler. Calvin ferma la porte derrière nous puis nous montâmes dans la voiture de Christophe, Maddog sur les genoux de son maître.
- Alors Calvin, où va-t-on ? Demanda sa mère.
- Centre commercial, comme ça vous pourrez aller promener Mad dans le parc d'en face.
Son père hocha la tête et démarra enfin. Je pensais que Los Angeles avait les plus grands centre commerciaux, mais je m'étais bien trompée. Santa Monica n'étais pas mal non plus. Des centaines de personnes déambulaient dans les allées, sortaient et entraient des magasins. Calvin glissa sa main dans la mienne « pour éviter que tu te perdes » avait-il dit. Comme prévu, ses parents étaient allé dans le parc d'en face pour s'amuser avec Maddog.
- Tu veux commencer par quoi ? Lui demandais-je.
- On va aller chercher des valises. Puis on verra ce qu'on mettra dedans, surtout pour toi. On risque de beaucoup marcher, il faut qu'on trouve de bonnes chaussures.
Nous étions obligés de hausser légèrement le ton pour nous entendre. Les gens nous bousculaient de partout, comme si nous n'existions pas. J'étais toujours étonnée de la facilité avec laquelle Calvin sortait sans se cacher. Après tout, il était plutôt connu, surtout de la gente féminine, et je me demandais si il lui était déjà arrivé de se faire aborder dans la rue.
Longeant les nombreux magasins, Calvin finit par s'arrêter devant une petite boutique qui vendait des sacs de voyage. Pile ce qu'il nous fallait.
- Calvin ? S'exclama le vendeur. Je ne pensais pas te revoir un jour. Et encore moins en si bonne compagnie, rajouta-t-il lorsqu'il me remarqua.
- Ouais.
Je fronçais les sourcils devant son manque de tact. Il ne savait pas être poli ? Je me raclais la gorge pour attirer le regard du vendeur et dissiper ce malaise.