Calvin Hall est le boxeur le plus en vogue cette saison. Il enchaîne les victoires et se fraye rapidement un chemin vers le championnat. Il est plus connu sous le nom de RIP. À 24 ans, ce jeune sportif à le cœur brisé : sa meilleure amie est morte d...
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BONHEUR
Pendant une semaine, nous nous baladâmes dans Paris à la recherche des plus beaux lieux à visiter. Aiden avait fini par appeler Calvin Pa', pour le plus grand plaisir de ce dernier. Nous avions également déclaré par de nombreux papiers - que Beth m'avait aidé à remplir - qu'Aiden était notre fils. La lute fut rude, puisque Calvin et moi n'étions pas mariés, mais nos fiançailles et la persuasion de Beth nous avaient été utiles. Je savais que notre retour aux États-Unis approchait, et je commençais à déprimer. La France m'avait manquée, et je ne voulais plus la quitter. De plus, Calvin était de plus en plus absent. Il partait très tôt le matin en embrassant sa fils sur le front et sa fiancée sur les lèvres. Parfois il rentrait à midi pour manger avec nous, parfois il ne rentrait que le soir.
- Ma' !
Je me tournais vers Aiden qui essayait de monter sur notre lit. Je l'aidais à y accéder et il se glissa sous les couvertures, prêt à faire sa sieste. Je l'embrassais sur le front et allais m'asseoir sur le comptoir de la cuisine. À peine assise, la porte s'ouvrit sur Calvin, un large sourire aux lèvres. Il déposa un baiser sur mes lèvres et s'assit à mes côtés. Je lui souris faiblement, un sourire gêné que j'arborais déjà depuis plusieurs jours.
- Qu'est-ce qui se passe, Tigress?
- Pourquoi es-tu si absent ?
Il soupira et m'attira à contre lui, déposant un baiser sur mon front en guise de pardon.
- Excusez-moi, lorsque je te prépare une surprise j'ai tendance à être dans ma bulle.
Je levais les yeux vers lui et penchais la tête sur le côté, la bouche pincée.
- Tu sais que je n'aime pas tes surprises.
- Elles te plaisent toujours, affirma-t-il fièrement.
Je soupirais et descendis du comptoir. En posant ses larges mains sur mes épaules, il me garda contre lui.
- M'en veux pas, Ivy. Je peux pas m'en empêcher. Laisse moi te rendre heureuse.
Je souriais tendrement, touchée par ses quelques paroles.
-Tu me rends déjà heureuse, Calvin. Je t'aime, et j'aime Aiden. J'ai une famille qui m'aime, enfin j'espère, et j'ai retrouvé une grande partie de mon passé. Je ne peux pas rêver mieux.
Il descendit à son tour et m'embrassa amoureusement. J'avais compris qu'il était dans l'impossibilité de m'exprimer ses sentiments par la parole, mais il tentait tout de même de me transmettre son amour par ses gestes et surprises improvisées.
- Bien sûr qu'on tient à toi.
Tenir à moi. Sa façon à lui de me dire qu'il m'aimait. Ça pourrait déranger d'autres personnes, mais au final, je me fichais pas mal des mots qu'il employait, tant qu'il les pensait.
