Chapitre 8

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J'aurais du rester seule ce jour la, étant donné que ma mère avait un rendez-vous avec une vieille amie à elle et qu'Allegra devait aller rendre visite à sa grand-mère, à la place j'appelai David. Il répondis à la première sonnerie :

-Allô ?

-Coucou, tu fais quoi aujourd'hui ?

-Rien de bien intéressant, tu voudrais qu'on se voit ?

-J'aimerais bien, j'ai pas envie d'être seule.

-Pas de problème, je vais chercher du McDo et j'arrive.

Il raccrocha sans un mot de plus. J'espérai que nous pourrions nous retrouver un peu c'était tendu entre nous à cause des récents événements.

Je me maquillai en vitesse avant d'enfiler une robe pistache tout en transparence. J'attendis un moment, c'était une réelle torture. Chaque instant de solitude était un facteur d'angoisse. Je m'occupai tant que possible, jouant avec mes pouces tantôt, regardant les nouvelles sur mon téléphone quelques minutes après.

Puis ça a enfin sonné. Je me précipitai vers l'entrée et ouvris la porte. David entra après m'avoir embrassée doucement.

-Big Mac avec frites et thé froid ça te va ? Demanda-t-il en posant le tout sur la table préalablement mise.

-Tu t'en ais souvenu ! Souris-je en le rejoignant.

Nous attaquâmes voracement notre repas, pas des plus équilibré, en se regardant. Il me fascinai littéralement, ses yeux d'un vert pure m'intimidait et son visage maigre me semblait plus beau que celui de n'importe quel autre londoniens. Je l'aimais, malgré tout, je m'en serais abstenue mais malheureusement je ne pouvais pas.

Une fois le repas fini, il me demanda ce que je comptais faire.

-On pourrait regarder un film sur l'ordinateur, dans ma chambre !Proposai-je.

-D'accord, on monte alors ?

Je hochai la tête et me levai pour débarrasser, vite imitée de mon copain. Puis je montai lentement l'escalier, je sentis sa main sur ma hache, son visage dans mon cou. Il se comportait de façon tendre et je commençai à penser que la journée ne serait pas trop pénible.

Je m'assis sur mon lit et lui fit signe de me rejoindre. Il m'attira à lui, me caressa la tête doucement en me murmurant des mots doux au creux de l'oreille. Il y avait une sorte de tension sensuelle entre nous, cela me plut. Je tournai la tête et l'embrassai. Il répondis à mon baisé me serrant plus fort contre son corps. Je passai mes main dans son dos, me laissant choir en arrière. Il se plaça au dessus de moi, ses lèvres dévoraient mon cou. Je sentais ses mains sur moi, comme il avait du être choqué de ma maigreur extrême. Il rabattit mon duvet sur nous. Nous étions en feu, j'avais oublié comme cette sensation était plaisante, ce qu'elle m'avait manquée. Nous avons fait l'amour comme pour la première fois. J'avais forcé mon esprit à rester en moi pour tout ressentir au plus profond de mon être. Je le sentais se mouvoir contre moi alors que je laissai mes paumes glisser sur son dos lisse.

Nous restâmes l'un contre l'autre pendant un moment. Ma tête reposait sur son torse alors qu'il entortillait une mèche de mes cheveux autour de son doigt.

-Je crois qu'on en avait besoin ! Murmura-t-il brisant ainsi le silence.

-Je pense aussi ! Avouai-je, c'est dommage que nous nous soyons tant éloigné ces derniers temps.

Il embrassa ma joue pour me dire qu'il était d'accord avec moi. J'eus une boule dans la gorge, le simple fait de penser à ce début 2016 me rendait mal en point. Il resserra son étreinte, sûrement avait-il sentit que je m'étais raidie.

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