Chapitre 10

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J'ai lu un commentaire qui m'a bouleversé, posté sur une photo qui nous demandait de raconté notre histoire par rapport à David Bowie. Il disait : « J'allais me suicider mais la chanson rock n' roll sucide m'a sauvée. », ça m'a tué. Les héros comme Bowie, qui arrive à sauver des gens grâce à leurs texte, à leurs voix, ne devraient pas mourir.

Vendredi j'étais pas bien du tout, cette dispute avec David me hantait et je pensais sérieusement à me séparer de lui. Je ne voulais pas le voir, je ne me sentais plus de le regarder dans les yeux, de lui parler, non il était allé trop loin.

Malheureusement pour moi, il attendait devant le lycée. Je me cachai en vitesse avant qu'il ne me remarque. Il était hors de question que j'aille vers lui, je décidai donc de passer par derrière. Je ne prenais jamais ce chemin, la porte était difficile à ouvrir et il y avait souvent les gens dits populaires qui traînaient là-bas ; je ne pouvais pas les voir en peintures. Mais ce jour là je me retrouvai nez à nez avec une situation bien différente, presque embarrassante même. A peine avais-je jeté un coup d'œil de l'autre côté du mur que j'avais remarqué une silhouette familière embrasser quelqu'un. Un type banale, style mouton, le genre avec qui je ne passais jamais du temps, blond avec des yeux bleus, plus âgé d'un peut être deux ans. Mais pourquoi Ally Ne m'avait-elle pas dit qu'elle avait trouvé quelqu'un ?

J'attendis qu'il parte avant de la rejoindre :

-Coucou ! Lançai-je, dit c'était qui se mec.

Je vis son visage se décomposé, visiblement elle était gênée. Elle fis fine d'essuyer ses paumes sur sa tunique psychédélique avant de murmurer :

-C'est mon mec. Désolée de ne pas t'en avoir parler c'est juste que vu qu'avec David ça va pas fort en se moment je voulais pas t'embêter avec mes histoire.

Nous nous regardâmes un moment avant qu'elle ne baisse les yeux. Je la pris dans mes bras, la serrant le plus fort que je pouvais en lui disant :

-C'est une super bonne nouvelle ! Je suis si contente pour toi !

-Tu... Tu n'es pas fâchée ? S'étonna-t-elle.

-Pas le moins du monde, enfin quelque chose de bien qui arrive. Tu sais que tu n'as pas à t'arrêter de vivre pour moi. Je vais bien.

Je la sentis déglutir, alors elle aussi elle me voyait comme une petite fille malade et sans défense.

En nous rendant en cour elle me raconta tout sur ce garçon. Il avait 16 ans, s'appelait Oliver et était dans la même école de commerce que Lewis. Ils s'étaient retrouvés à côté et étaient étonnamment devenus amis. Un jour, alors qu'Ally se rendait chez moi elle les avait croisés et avec reconnu Oliver ; en effet ils étaient des amis d'enfance qui s'étaient perdus en grandissant. Ils avaient donc décidé de se revoir et ils avaient, de fil en aiguille, fini par se rapprocher très sérieusement.

La matinée avait été plutôt banale, chiante mais pas spécialement plus que d'habitude, il faut dire que la bonne surprise d'Allegra y était pour beaucoup.

En première heure nous avions dessin. Autant j'aimais les disciplines artistique autant je détestais ça l'école. En effet, tout était si guindé que la personnalité, l'imagination étaient réduites à néant. Nous devions dessiner des canettes : génial... Le dessin de précision, j'adorais mais là c'était un peu idiot sur les bords. Je m'attelai tout de même à la tâche, sans grand entrain mais en m'appliquant le plus possible.

Malgré le fait que la matinée s'était bien passée je ne déjeunai pas avec les autres, passant juste à la cafétéria pour prendre une bouteille d'eau et un twix. Mes amis me firent signe en me disant de se joindre à eux, je fis semblant de ne pas les entendre, me contentant d'agiter ma main en leur direction avant d'aller à l'infirmerie.

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