Le train. Un murmure... un souffle qui se transforme en brouhaha indescriptible. Des cris qui percent la quiétude. Et ce ronronnement, continu, lent, immuable, éternel.
Toujours la même chose, les mêmes bruits, le même ronronnement. Et ce regard posé sur l'horizon changeant, qui passe. Qui passe... Trop vite ! Rien n'accroche l'attention. Rien ne divertit. Tout ennuie.
Les jambes croisées paresseusement qui battent la mesure en tapant contre le siège d'en face. Les mains gauches qui ne savent où se poser dans cet espace trop confiné, qui s'agitent nerveusement contre un pauvre accoudoir.
Ennui.
Quelqu'un se lève et jette un regard énervé à ce bras qui tapote frénétiquement contre le siège. Les lèvres se pincent, il passe. Quelqu'un le croise...
- Excusez-moi...
L'autre passe. Un enfant crie, se débat furieusement dans les bras d'une mère affolée.
D'autres chantent. Une chanson qui tranche, qui réveille, qui fait frissonner, qui fait rêver. C'est notre enfance. Et dans ce train trop solennel l'ambiance se détend imperceptiblement pour laisser place aux souvenirs.
Ennui.
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Bon vous l'avez compris, j'ai fait pas mal d'heures de train et comme je m'ennuyais... bref ! Un petit aperçu de l'ambiance.
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Mes rêves les plus fous
PoesíaIl était une fois... Un pingouin et une oie. D'un mouvement adroit, J'emmêle tous les rois. Des histoires, j'en ai beaucoup dans mon esprit ; mais peu que je couche réellement sur papier. Voici un petit échantillon des folies de mon esprit, comme j'...
