Le vide peut être attractif.
L'art rend beau les charognes et les tables de dissection.
Les Enfers fascinent depuis des générations.
La folie est devenue attrayante et vendable.
Mais il n'est plus possible d'exprimer le malheur des aimants repoussoirs.
Il n'y a plus que la science, qui observe, décompose et aspire le bonheur des aimants repoussoirs pour le recracher à la gueule des êtres aimés.
Miroir, mon beau miroir, qui est le plus aimé ? Les reflets multiplient les échos dédaigneux. L'aimant s'isole encore, voudrait s'accrocher à ce qui reste, ce qui était stable, ce qui devrait être stable. L'aimant dégringole toujours plus bas et finit dans un trou, cerné de glaces et de miroirs. Le monde s'ouvre et les aimants se touchent, se collent et s'adorent. Mais l'amant repoussoir est dans sa bulle de verre sans plus personne.
L'art dit les charognes et les tables de dissection. Mais pourra-t-il jamais dire la romance de l'aimant pour les aimants haineux ? Art illusoire, amour vain, et l'amour ? Et l'amour ?
Mais l'aimant repoussoir est toujours aimant, cherchant son double cherchant son triple, incomplet sans la fusion dévorante qui lui rendrait enfin son unité, cherchant le quart manquant, cherchant l'euphorie d'un contact, d'une caresse, d'un regard. Il ne désespère pas. Un jour, il trouvera sa place. L'aimant aime, aime encore l'infinité des aimants repoussoirs tous connectés entre eux loin de lui.
Pourquoi est-ce qu'il n'essaie pas de repousser les autres à son tour ? Parce que c'est dans sa nature d'être aimant, pauvre aimant.
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Mes rêves les plus fous
ŞiirIl était une fois... Un pingouin et une oie. D'un mouvement adroit, J'emmêle tous les rois. Des histoires, j'en ai beaucoup dans mon esprit ; mais peu que je couche réellement sur papier. Voici un petit échantillon des folies de mon esprit, comme j'...
