Au ballon

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Comme le vent, il fuit. Sous les hurlements distants
Des sifflements du vent le berçant doucement.
Dans l'oubli du moment sous les coups lourds et doux
D'ouragans courroucés, l'homme fuit le courroux.

Et le ballon rêveur continue son voyage.

Cherchant sur les chemins le champ où se cacher,
Il erre l'âme sèche, en ne sachant choisir
Entre chute et échec. Il fuit, et recherché.
Mais le vent souffle encore en le laissant moisir.

Et le ballon rêveur continue son voyage.

Et ses doux yeux mi-clos, il dort. Toujours bercés
Par les nuées vaseuses et tout oniriques
Et sa bulle nacrée ne se trouve percée
Que de fades rayons aux parures magiques.

Et le ballon rêveur continue son voyage.

Mes rêves les plus fousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant