Soudain un hurlement retentit près d'ici.
Le cri troua le jour en glaçant les esprits
Et tous frissonnèrent... La terreur reprit,
Triste comme l'hiver, sombre comme la nuit.L'aîné sauta à terre en prenant son épée,
Les doigts bien agrippés à la garde nerveuse
Et le regard inquiet et l'air préoccupé
Pour ses bons compagnons aux mines bien peureuses.Le hurlement des loups se fit encore entendre
Mais à deux pas d'ici : les loups n'étaient plus loin.
Le danger approchait, mordant leur âme tendre
Et tendant tous leurs muscles et crispant tous leurs poings.Encor lutter, encore... Une lutte sans fin.
Ils enchaînaient toujours des épreuves éprouvantes
Et ne voyaient jamais le bout de cette pente
Sans fin. Les loups hurlaient pour exprimer leur faim.Leurs regards affamés luisaient sauvagement.
Un sombre grognement effrayait nos héros
Qui se virent bientôt encercler par ces crocs.
Et les poings se crispaient, un peu rageusementUne bête sauta sur l'aîné des marcheurs
Qui recula d'un pas pour éviter le coup
Juste avant d'asséner son épée sur son cou.
L'animal s'effondra au pied de son vainqueur.Mais ce rapide exploit exaspéra les bêtes
Et, privés d'un des leurs, les loups hurlèrent encore,
Pourlèchant leurs babines et secouant leurs têtes,
Avant de se jeter sur ces malheureux corps.Les hommes réussirent à en achever deux
Mais l'attaque fut rude et mutila l'un d'eux.
Bien plus faibles, ils se voyaient déjà succomber,
À cette mission qui leur était incombée.Et pourtant cette option n'était pas acceptable.
Ils ne pouvaient pas perdre car c'eût été signer,
En plus de leurs décès, la mort de leur semblables.
Et l'idée les rendait soudain tout indignés.Hurlent, hurlent les loups, et les cœurs s'épouvantent.
Tournent, tournent les loups aux pattes ensanglantées.
Et puis frappent les pieds des hommes épouvantés,
Et puis claquent les armes des humains en tourmente.Mais la bête s'effondrent face à ces génies
Qui se servent à la fois de leur force animale
Et de leur bel esprit, plein de ruse bénie.
Les hommes abattent enfin cet ennemi spécial.Et le sang coule au sol, et le sang glisse, rouge.
Et les râles mourants des nobles animaux
S'éteignent tristement sans que les hommes bougent.
La colombe amène dans un souffle un rameau.
VOUS LISEZ
Mes rêves les plus fous
PoésieIl était une fois... Un pingouin et une oie. D'un mouvement adroit, J'emmêle tous les rois. Des histoires, j'en ai beaucoup dans mon esprit ; mais peu que je couche réellement sur papier. Voici un petit échantillon des folies de mon esprit, comme j'...