Néant

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L'été trop lent endort tout souffle passionné,
C'est le vide. Et l'âme s'engourdit, bien malade,
Rêvant de vagues joies qui s'étalent en myriades
Et finissent en mirage, venant papillonner.

Le vide dans un creux, entre deux ouragans,
Comme un torrent à sec qui implore la vie,
Comme un brasier mourrant qu'un pauvre prince envie,
Comme un fruit bien amer, glisse vers le néant.

Le rien, c'est un trop plein de pensées infertiles,
Enfermant dans l'esprit quelques illusions
Peu fécondes. Le vide empêche l'évasion.

Dans ce triste néant, le cœur est en exil
Et l'âme dans le doute est toujours prisonnière.
L'ennui s'accroche au temps, triste comme l'hiver.

Mes rêves les plus fousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant