Silence

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Lent moment de silence au chant évanescent.
Silence. J'oublie. Je meurs. Et la mort ricane.
Elle attrape mes jours endormis d'où n'émane
Qu'une effluve de mort, le parfum des gisants.

La vie meurt, confondue dans un quotidien sombre
Ravalant et les joies et les malheurs passés.
À quoi bon vivre et rire si tout vient à passer ?
Les souvenirs sont rares à ceux qui vivent à l'ombre.

L'ennui détruit présent, passé et souvenirs,
Laisse les jours filer vers une mort certaine,
Rire au nez des maudits, incapables de vivre
Autrement qu'emportés dans une même rengaine.

Le temps file et s'arrête aux journées les plus belles.
J'ai quitté ma maison ; j'ai suivi mes héros
Et penchés sur la terre, beaux chevaliers du ciel,
Ils offrent un souvenir, un peu de vie d'en haut.

Les griffes de la Mort saisissent ma paresse,
Mais je vis, je vis loin des mornes quotidiens,
Des ennuis suicidaires et des jours sans hardiesses.
Mais je vis, je vis des jours pleins, divins, sans fin.

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Deux poèmes sur le même thème, avec les mêmes idées. Mais je n'étais pas satisfaites du premier (tendre musique). N'hésitez pas à me dire celui que vous préférez.

Mes rêves les plus fousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant