Chapitre trois

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« Enceinte ? » Je regarde le docteur avec de grands yeux.

« Oui, Madame. D'environs deux mois. Félicitations, » Fit le Docteur Farrow.

Mon humeur change du tout au tout en l'espace d'une seconde. Ce rendez-vous chez le médecin, l'attente,tout ça valait le coup. J'allais être maman !

Le reste de la visite reste floue, le médecin se contentant de me poser des questions, me faire remplir des papiers et m'informer sur ce que je devais savoir. Une voix dans ma tête continuait de me répéter que je devais me sentir inquiète à propos de la réaction de Slender, mais je la repoussais. Pourquoi ne serait-il pas heureux ? Je veux dire, certes ce n'était pas prévu, et nous ne sommes pas mariés, mais ce n'est pas comme s'il pouvait avancer jusqu'à l'autel dans une église – ou n'importe quelle autre place publique. Le mariage n'est pas une option pour nous, comme je pensais avant qu'avoir un enfant ne l'était pas non plus.

Un enfant ! Cette pensée me donnait encore le vertige. Nous n'avions jamais abordé le sujet,mais puisque je suis humaine, nous avions tout les deux supposé que je n'étais pas en mesure de porter ses enfants. Nous étions liés intimement depuis plus d'un an déjà, mais nous avions sauté l'étape des protections, sans penser aux conséquences. Je me demande pourquoi ça n'est pas arrivé plus tôt, mais ça n'a pas vraiment d'importance. Il est là, maintenant.

J'ai toujours voulu être mère, même lorsque j'étais petite, je voulais une maison remplie d'enfants.Quand j'ai réalisé, à l'âge adulte, que j'allais passer ma vie avec Slender, j'ai fais une croix sur ma vie de ma vie. J'étais triste, mais j'ai fini par m'y faire, simplement parce que j'aime Slender et je pourrais passer ma vie sans enfants, mais pas sans lui.Il se retrouve que maintenant je n'ai plus besoin de renoncer à l'un ou l'autre. J'aurais les deux.

Je pris le chemin du retour avec une prudence extrême. Je voulais vite rentrer à la maison pour annoncer la bonne nouvelle à Slender, mais je n'étais plus seule,maintenant.

La porte d'entrée sort presque de ses gonds quand j'entre enfin dans l'appartement. Slender sauta sur ses pieds, renversant au passage la chaise sur laquelle il était assit.Je me jette sur lui, enroulant au passage mes bras autour de son cou.Sous le choc, il lui faut quelques secondes avant qu'il ne me rende mon étreinte.


« Eh bien, je suppose que tu vas mieux ? » A t-il fait, avec un sourire.

« Plus que mieux, » Ai-je répondu.

« Ah ? » Il haussait un sourcil. « Pourquoi ça ? »

« J'ai appris quelque chose, chez le médecin, » Ai-je fais, en me retenant de bondir dans tout les sens. Je lui offre un chaste baiser, ma manière de canaliser mes émotions.


Le grand homme semblait profiter de mon humeur, riant alors. « Alors, quelle est cette merveilleuse nouvelle que ce médecin t'as apprise ? »

Je mordis ma lèvre en souriant, je ne pouvais plus attendre de voir sa réaction. « Tu es prêt à l'entendre ? »

« Vas-y, petite. » A t-il fait.

« Je...Mh... »

« Oui ? » Fit-il avec impatiente, son front contre le mien.

« Je suis enceinte ! »M'écriais-je.


Slender se figea. Il ne respirait même pas. Au début, je pensais que c'était simplement dû au choc, et j'attendais impatiemment sa réaction, mais je compris que quelque chose n'allait pas.


« Slender ? »

Pas de réponse.

« Slender, qu'est-ce qui ne va pas ? »

Toujours rien.

Mon sourire avait complètement disparu. « Slender, dis-moi quelque chose. » Je le prie.

« Que veux-tu que je te dise ? »A t-il répondu, sa voix semblant peinée et fragile.

« Dis-moi que tu es heureux. »


Il a laisse tomber ses bras le long de son corps, quittant le mien, avant de reculer. Il abordait une mine sombre. « Pourquoi devrais-je être heureux, Sky ? »Murmura t-il avec horreur.  

A Slender Child / Traduction française.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant