Chapitre deux

1.4K 100 10
                                    

C'était un mercredi, quelques semaines seulement après la remise de mon diplôme de fin d'année, et j'étais malade comme un chien.

J'étais courbée au dessus des toilettes. Slender était à genoux près de moi, tenant mes cheveux hors de mon visage. Je me sentais terriblement mal de le forcer à assister à ça, mais je n'étais pas capable d'ouvrir la bouche pour lui dire de partir. D'ailleurs, il avait sûrement assister à pire que ça.

« Pauvre petite, » Murmura t-il en essuyant la sueur de mon front. Je gémissais alors que mon estomac faisait de nouveau des siennes.

« Appelle mon patron et dit lui que je ne peux pas venir travailler aujourd'hui, » Murmurais-je d'une voix rauque.

« Tu es vraiment malade, n'est-ce pas ? » Il semblait partiellement amusé.

« Quoi ? »

« Je ne peux pas utiliser les téléphones, » Il m'a rappelé.

« Merde, » Je grognais.« Tu peux me l'apporter ? »

« Bien sûr, » Il était parti en un éclair avant de revenir la seconde suivante, mon téléphone à la main. Dieu merci pour ta vitesse, Slender. Puis, il avait disparu de nouveau pour ne pas faire d'interférences avec mon portable.

Je composais alors le numéro de mon lieu de travail, les prévenant que j'étais bien trop malade pour venir. Alors que je raccrochais, je tendais le téléphone vers Slender qui avait réapparu aussitôt le coup de fil terminé, mais il repoussait ce dernier vers moi. « Appelle un médecin, »A t-il ordonné.

Je le regardais avec des yeux suppliants, il savait que je n'aimais pas les médecins. « Tu ne peux pas simplement me guérir ? » Je le suppliais.

Il secouait la tête négativement.« Quoique ce soit, je ne peux pas le guérir, » Fit-il,s'excusant.

« Pourquoi pas ? » Je gémissais.

Je pouvais entendre la frustration dans sa voix alors qu'il répondait. « Crois-moi petite, si je le savais, j'aurai déjà trouvé un moyen d'arranger ça, » Grogna t-il. « Je ne veux pas te voir mal comme ça. »

Je réussissais finalement à lui sourire légèrement. Il m'aimait vraiment, ça se voyait. Peut-être qu'un rendez-vous chez le médecin n'était pas la fin du monde.

Je me retrouvais dans une salle d'attente, feuilletant un vieux magazine. Mon estomac s'était calmé,mais je ressentais encore un pincement douloureux qui résonnait dans mon torse. Ma tête me faisait souffrir, sûrement à cause de ma déshydratation.

Mes pieds rebondissaient légèrement,tapotant le carrelage pâle. Voilà pourquoi je détestais les médecins -pas pour les aiguilles ou pour l'invasion de la vie privé,mais seulement pour l'attente.

L'attente était horrible, tout compris j'en étais à déjà deux heures d'attente. J'étais prête à me tirer. Pourquoi est-ce que j'avais dis oui pour venir ? Je n'avais pas besoin de ces conneries, je me sentais mieux maintenant.Je pourrais être à la maison à cet instant, bourrée de médicaments de chez moi et blotti contre mon mythe préféré.

Le docteur Farrow entra finalement dans la pièce, un large sourire peint sur son visage. J'étais tellement de mauvaise humeur que je luttais pour garder un léger sourire.

« Je pense savoir ce qui vous tourmente, Mademoiselle Steele, » Rayonnait-elle.

« Dîtes-moi tout, » Ai-je dis, incapable de lui retourner son humeur rayonnante.

Et finalement, elle me l'a dit.

Mon cœur s'est arrêté une seconde alors que ma mâchoire chutait, mon souffle coupé. J'avais peut-être mal compris ?


Ce n'était pas possible...Est-ce que ça l'était ?  

A Slender Child / Traduction française.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant