NDA : Avant de vous lancer dans la lecture de ce chapitre je tiens à préciser que je n'ai absolument rien contre le couple Antoine/Erika. Au contraire, je les trouve très mignon et elle en a de la chance Erika d'avoir un petit copain comme notre Grizi.
Pdv Antoine.
Au moment où je me levais de table pour aller rejoindre Hazel mon téléphone sonna. C'était Erika qui m'appelait. Elle avait déjà essayé de me joindre au moins cinq fois depuis ce matin mais je ne voulais pas lui répondre. Cette fois-ci je décidais quand même de décrocher.
Conversation téléphonique :
« Antoine ? C'est moi Erika.
- Oui je sais, ton nom s'affiche je te rappelle.
- Félicitation pour ton match d'hier.
- Il y a un souci avec la petite ?
- Bah non pourquoi ?
- Pourquoi tu mappelle alors ?
- J'avais envie de te parler. Antoine écoute je suis désolé pour tout ce qui s'est passé entre nous ces derniers temps mais je t'aime vraiment et j'ai envie qu'on continue d'essayer.
- Erika... C'est pas facile je sais mais moi je n'y arrive plus. J'arrive plus à faire semblant d'être toujours amoureux de toi alors que ce n'est pas le cas. Ecoute je ne voulais pas te parler de ça au téléphone mais je ne vais pas pouvoir continué avec toi. Je te promets que j'ai essayé, je voulais que ça s'arrange au moins pour Mia mais ça ne marchera pas alors autant qu'on arrête. On reparlera de tout ça quand je rentrerais, pour savoir comment on fait pour la garde de la petite mais s'il te plait fait ta vie de ton côté, trouve toi un autre petit ami.
- Attend Antoine, non tu ne peux pas me faire ça ! Et moi je fais comment pour vivre maintenant ?
- Tu te débrouilleras. Je ne suis pas la banque de France. Aller je te laisse, embrasse ma fille s'il te plait. »
Fin de la conversation.
Je me sens libéré. Sa faisait déjà un petit moment que je voulais mettre fin à ma relation avec elle mais je n'osais pas. Je ne voulais pas que ma fille ait des parents déjà séparé alors qu'elle venait juste de naître. Mais les tensions entre sa mère et moi, elle les ressent et ce n'est pas bon pour un bébé. Alors je viens de faire ce qu'il y avait de mieux à faire. Quitter Erika.
Je monte dans ma chambre, ma conversation avec mon ex-petite amie à durer assez longtemps donc je pense qu'Hazel dort déjà. J'ouvre ma porte de chambre, enlève mes chaussures et mon t-shirt puis me retourne. Et là, surprise ! Elle est assise sur mon lit, elle m'a attendu. Je vais la rejoindre et me couche auprès d'elle. « Bonne nuit mon petit ange. » Je sens sa respiration devenir régulière signe qu'Hazel s'est endormis. Moi, je l'admire. Cette fille me plait vraiment. Elle est douce, intelligente, naturelle, timide mais surtout elle est très très belle. Elle n'est pas superficielle, et elle est parfois tête de mule. Je crois que si elle avait eu un an de plus, j'aurais tenté quelque chose. Mais bon, elle est encore mineure. Alors j'attendrais le temps qu'il faudra mais une chose est sûr, c'est que je la veux. Je veux pouvoir l'embrasser quand je le souhaite, je veux dormir avec elle tous les soirs, je veux la prendre dans mes bras à chaque fois que j'en aurais envie, je veux pouvoir dire à tout le monde que cette fille est ma petite amie sans pour autant être jugé face à notre écart d'âge. Mais avant de faire tout cela, j'attendrais. J'attendrais qu'elle soit majeure. Parce que je sais que je risque gros si je lui demande de devenir ma copine et que les média l'apprennent. Et c'est en m'imaginant une belle vie avec ma fille et Hazel à mes côtés que je m'endormi enfin.

VOUS LISEZ
Mes dix-sept ans
أدب الهواةJe m'appelle Hazel. J'ai dix-sept ans, un grand-frère, un père célibataire, une mère remariée et un beau-père. J'ai vécu dix-sept année en pensant que l'homme qui m'a élevé était réellement mon père, mais je me suis tromper. Ou plutôt ma mère ne m'...