J'avais passé la journée à la plage en compagnie de Lou, Dylan et d'Alec. Je me suis vraiment super bien amusé ! On arrivait à la maison aux alentours de 21h, devant la maison était garé une Audi R8.
« Papa il a changé de voiture ? Je demande à mon demi-frère.
- Bah à priori ouais. »
Bizarre, même si le connais depuis peu ça ne lui ressemble pas d'acheter ce genre de voiture. Surtout que c'est un véhicule deux places, hors nous sommes quatre à la maison maintenant.
Alec stationne sa voiture derrière l'Audi et nous descendons tous de celle-ci, nous dirigeant vers l'entrée de la maison. Dylan rentre le premier suivit de Lou puis vint Alec et moi. Quand j'arrive dans le salon en dernière, je fus surprise de découvrir Paul assis tranquillement sur un canapé une bière à la main en train de discuté avec mon père.
« Paul ? Mais qu'est-ce que tu fou ici ? Je lui demande.
- Salut Hazel ! Comme tu ne réponds pas à mes messages je me suis dit que j'allais directement venir te voir.
- Je n'ai rien reçu désolé. Menti-je.
- On devrait parler tous les deux.
- Hum... Vient suis-moi. »
Je me dirige donc vers le jardin avec Paul sur mes talons. J'enlève mes tongs et m'assoie au bord de la piscine en mettant mes pieds dans l'eau. Je sais très bien de quoi il veut me parler, sauf que je n'ai absolument pas envie qu'on me parle de lui. Paul me raconte d'abord ces vacances aux Etats-Unis, comme quoi c'était super et que les nanas de là-bas avaient toutes des culs à la Kim Kardashian en un tout petit peu moins gros. Sauf que conne comme je suis j'ai fait l'erreur de lui demander si il était partie en famille ou avec des amis. En fin de compte il m'a raconté tout cela juste pour que je lui pose cette fameuse question et que lui après enchaine avec le sujet Griezmann. Je l'ai tout de suite arrêté. Alors il a préféré me poser des questions un peu plus basiques.
« Alors c'est ton copain Alec ?
- C'est compliqué Paul laisse tomber.
- Non dis-moi je veux savoir. Promis je raconterais rien à personne tu peux me faire confiance tu le sais.
- En réalité c'est plus comme mon meilleur-ami mais avec avantage si tu vois ce que je veux dire. Soufflais-je.
- Ah ouais vous êtes potes mais quand vos hormones ce réveil vous baissez ensemble quoi. Cest cool ça j'aimerais trop moi. Je rigole suite à sa réponse. Et tu l'aime bien ?
- Ouais, beaucoup même. Il me change les idées, c'est une personne vraiment bien, avec beaucoup de valeurs. Tu sais Paul, Antoine m'a fait beaucoup de mal en me jetant comme il l'a fait pour retourner juste après avec Erika et j'ai rencontré Alec au bon moment. Quand je suis partie de Claire Fontaine, j'avais vraiment envie de devenir quelqu'un d'autre, de devenir une garce en gros parce que je pensais que si je faisais la salope et ben sa m'éviterais de m'attacher à des personnes qui au final me feront souffrir juste après. Et Alec alors qu'il ne me connaissait même pas à toute de suite vue clair dans mon jeu et m'a aidé à avancer sans Antoine. »
Après ma longue tirade, je me tournais en direction de mon ami pour lui faire face. Lui regardait droit devant lui, il réfléchissait. Puis après quelques minutes de silence, Paul se tourne vers moi, un sourire désolé au lèvre et me pris dans ses bras en me murmurant que bientôt ça allait aller mieux et que je méritais d'être heureuse que ce soit avec Antoine ou avec Alec.
Une fois de retour dans le salon, mon père propose à Paul de rester dormir ici, dans la chambre d'ami. Celui-ci accepta. Je lui montre donc le chemin puis je me dirige à mon tour vers ma chambre. Quand je pénètre à l'intérieur de la pièce, mon caissier sexy était déjà installer sous la couette. Je file prendre une douche vite fait, met un t-shirt et un petit short puis rejoins mon lit au côté d'Alec. Celui-ci était seulement vêtu d'un caleçon ce qui me permet donc de profiter de la vue de ce magnifique corps. C'est vrai qu'en y réfléchissant bien, il est l'opposé total d'Antoine.
Une fois bien installé dans mon lit, je m'empare de mon téléphone et le rallume. Oui je l'avais éteint pour passer une journée tranquille avec mes amis et mon demi-frère. Une notification m'indique j'ai eu un appel en absence de mon père vers 20h, surement voulait-il savoir à quelle heure nous rentrons. Puis mon iPhone me signala deux nouveaux messages non lus.
De Zoé :
Salut Hazel ! On aimerait bien te voir les filles et moi. Tu nous manque beaucoup... Rappelle-moi sil te plait.
Reçu le 20 juillet 2016 à 12h12.
J'ai lu le message mais n'y ai pas répondu. Après tout je n'avais plus envie de faire face aux personnes qui me rappelait mon passé. Et puis imaginons j'acceptais de les revoir, je leur raconterais tout ce qu'il s'est passé dans ma vie ce qui est logique car ce sont mes amies avant tout mais je n'avais absolument pas envie qu'elles me regardent avec pitié. Je ne voulais tout simplement pas qu'elles se moquent de moi. Néanmoins je ne supprime pas le message, me connaissant je peux très bien changer d'avis à tous moment.
J'ouvrais le deuxième message, qui était d'un numéro inconnu.
De Numéro Inconnu :
Hey coucou, j'espère que tu vas bien... Écoute Hazel je suis désolé pour tout ce qu'il s'est passé mais j'ai fait le con et tu me manque vraiment... J'aimerais qu'on se voie pour en parler calmement comme deux adultes responsables.
Reçu le 20 juillet 2016 à 15h21.
Plusieurs possibilité s'offre à moi.
Un : C'est Max qui veut s'excuser de m'avoir trompé avec Violette.
Deux : Quentin qui s'est enfin rendu compte de ses nombreuses erreurs.
Trois : Emilien pour m'avoir bloqué des réseaux sociaux et supprimé de sa vie alors que j'essayais juste de prendre de ses nouvelles.
Quatre : Antoine qui voulait m'expliquer pourquoi il avait joué avec moi.
A Numéro Inconnu :
OK. Rendez-vous le 25 juillet devant le casino de Nice.
Envoyé le 20 juillet 2016 à 22h45.
J'espérais juste que je n'allais pas me retrouver en face des deux premiers choix. Sa allait être la surprise.
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Mes dix-sept ans
FanficJe m'appelle Hazel. J'ai dix-sept ans, un grand-frère, un père célibataire, une mère remariée et un beau-père. J'ai vécu dix-sept année en pensant que l'homme qui m'a élevé était réellement mon père, mais je me suis tromper. Ou plutôt ma mère ne m'...