18

4.3K 250 9
                                    

PDV Antoine.

L'entraînement finis, je pars en direction des vestiaires. Hazel est censé rentrer ce soir mais avec son frère à l'hôpital je ne sais pas si elle prolonge son séjour ou pas. Je me dépêche donc de me laver et de m'habiller pour filler dans ma chambre plus rapidement et donc l'avoir au téléphone le plus vite possible. Au moment où j'allais passer la porte pour retourner au château, Didier me stop.

« Antoine, attend moi dans mon bureau s'il te plait j'ai deux mots à te dire. » Me dit-il en me rendant mon portable que je lui avais confié durant l'entraînement.

Au lieu de me diriger dans ma chambre comme je l'avais prévu je pars en direction du bureau du coach où je prends place sur une chaise en l'attendant. Quand Didier entre enfin, il a un air mi désolé mi sévère sur le visage.

« Bon écoute Antoine, je suis désolé d'avance mais je suis au courant pour Hazel et toi.

- Je ne comprends pas très bien coach.

- Franchement je n'ai rien contre toi mon petit, t'es un gars bien tout ça et j'aurais aimé t'avoir comme gendre mais faut que tu comprennes que tu cours un réel danger à faire ce que tu fais. Je veux dire, pas seulement avec la Fifa mais imagine la justice te tombe dessus. T'es foutu, adieu ta carrière professionnelle. Alors avant de trop t'attacher à ma fille, réfléchis bien.

- Mais je enfin comment vous avez su ?

- Elle t'a envoyé un message pendant l'entraînement. Aller file maintenant. Et encore désolé, mais c'est pour toi que je te dis ça. »

Bordel dans qu'elle merde je me suis foutu moi encore. Je consulte mon téléphone pour voir de quel message parlait le coach.

De Hazel ❤️ :

Hey ! T'es encore à l'entraînement ? Je suis rentré plus tôt que prévu. J'ai besoin de toi Antoine s'il te plait, tu me manque.

Reçu le 26 juin à 16h32.

Didier à raison faut que je réfléchisse à tout ça. Je ne peux pas me permettre de foutre ma carrière de joueur pro en l'air pour une fille de dix-sept ans. Certes je l'aime bien, même beaucoup mais sa se trouve ce n'est qu'une histoire de passage. Alors autant y mettre fin le plus vite possible avant qu'un de nous deux ne tombe amoureux.

***

Après avoir eu mon petit frère au téléphone, je décide d'aller discuter avec Hazel. Arrivé devant la porte de sa chambre, je me répète dans ma tête ce que j'ai à lui dire. Quelques secondes après que j'ai toqué elle vint m'ouvrir, les yeux rougit, surement dû aux larmes suite à l'accident de son frère. Quand elle me vit, elle me prend directement dans ses bras en me chuchotant que je lui ai beaucoup manqués. « Hazel arrête s'il te plait, faut que je te parle c'est important. Alors assis-toi et ne me coupe pas s'il te plait. » Je la repousse doucement et esquive son bisou.

Je suis désolé d'avance petit ange.

« Bon écoute, pendant ton petit week-end, j'ai beaucoup réfléchis à nous deux. Je t'aime vraiment bien t'es une fille super, déjà très mature pour ton âge mais je risque vraiment gros en étant avec toi même si notre relation est secrète. Comme on dit, la vérité finis toujours pas éclaté. Alors c'est pour cela que je préfère qu'on arrête tout de suite, avant que l'un de nous ne s'attache trop. J'espère que tu comprends petit ange, mais je n'ai pas envie de foutre en lair ma carrière. Et puis entre nous, on savait très bien que de toute façon ça n'aurait pas marché notre couple à la longue. J'espère qu'on restera amis, et que tu ne m'en veux pas trop. »

Après mon petit monologue, où je n'avais pas regardé une seule fois Hazel dans les yeux, j'étais directement parti en sachant que je n'allais pas supporter ce que j'allais pouvoir voir dans ces deux magnifique billes vertes. La colère, le chagrin mais aussi de la déception. Je savais très bien qu'elle  s'était attachée à moi, et en parfait con que je suis, je viens de la briser encore un peu plus. Je viens de l'abandonner comme l'on fait beaucoup de ses anciens amis. Et je m'en veux pour ça, mais c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Aussi bien pour elle, que pour moi.

Mes dix-sept ans Où les histoires vivent. Découvrez maintenant