Les Anges tombent en premier {correction à venir} [[en pause]]

28.9.09

Lundi 28 Septembre 2009

J'ai du Saez h24 dans les oreilles en ce moment, particulièrement la chanson J'veux m'en aller.
Déjà parce que j'adore la mélodie, et ensuite parce que les paroles. On dirait que la musique parle à la place de mon âme et qu'elle exprime tout ce que je ressens et ce que je n'arrive pas à dire.

Encore une nouvelle rentrée, encore peupler ce putain de Lycée, encore trainer les rues et les cafés, encore fumer ma clope à la récrée. Encore se taire ou bien se révolter, et saluer mes frères apprivoisés. Encore attendre, encore apprendre, mais y'a rien à comprendre, mais y'a rien à comprendre, mais y'a rien à comprendre...
J'veux m'en aller ! J'veux m'en aller ! Je veux pas crever, dans cette inhumanité... J'veux m'en aller ! J'veux m'en aller ! J'veux pas crever dans cette...inhumanité !
Juste de quoi rêver encore...
Mais y'a plus d'étoiles dans le ciel...

Il n'y a plus d'Étoiles dans le ciel...
ça ferait un bon titre de roman ça tiens.

Encore une fois, ce matin dans le tram, j'avais mis mes écouteurs et la musique presque à fond.
Je déteste les transports en commun, mais d'un autre côté j'habite tellement loin du lycée que je vais pas faire le chemin à pied.
Du coup je me colle contre la fenêtre et je regarde le semblant de paysage en espérant que personne ne vienne m'importuner. Après tout quand t'as des écouteurs enfoncés dans les oreilles ça veut dire « ne me parlez pas », non ?

Mais bon, ce matin, j'ai croisé Blandine.
Normal, elle prend le même tram que moi, mais six arrêts après le mien.
J'ai voulu faire genre de ne pas la voir mais c'était trop tard, elle m'a fait un grand sourire et un geste de la main avant de se faufiler parmi la foule et de me demander « eh salut ça va ? tu t'en es sortie pour l'exercice de maths ? sérieusement moi j'ai galéré je te raconte même pas... »

Franchement, je l'adore Blandine, mais le matin...
Faut pas me parler putain, de six à neuf heures c'est proscrit ! Même si j'ai bu mon café, et surtout si c'est pour venir me parler d'exercices de maths.
Du coup je répondais à peine, j'avais gardé un écouteur branché dans mon oreille et je laissais Blandine parler, parler, parler...

Ça a beau me souler certains jours (certains matins surtout), je suis quand même bien contente d'aller au lycée.
Déjà parce que je vais voir mes potes, ensuite parce que je vais sûrement voir Loyd, et aussi et surtout parce que je m'échappe de chez moi.

Tu peux pas
savoir
à quel point
j'en ai marre
de l'ambiance
à la
maison.

J'en peux plus d'entendre les cris, les portes qui claquent, les insultes...
Ce week-end elle est encore partie en crise, comme d'habitude, de doute façon c'est quotidien depuis des années. Je sais même plus comment je fais pour la supporter, je crois que je n'y arrive plus.

Bref, ma journée avait à peine commencé que j'avais déjà pas envie de rentrer chez moi le soir.

J'ai laissé Blandine rejoindre ses potes du cours d'arts-plastiques pendant que j'allais à mon cours d'italien.
J'adore ce cours, mais il est trop mal placé dans mon emploi du temps : j'ai une heure de 8 à 9 puis j'enchaîne avec deux heures de perm avant d'avoir mon heure de maths. Sérieusement, ils n'auraient pas pu s'arranger pour mettre l'heure d'italien juste avant celle de maths et me faire commencer à 10h ?
Bon remarque, pendant les deux heures de perm, j'ai pu en profiter pour faire mes exercices de maths.
Enfin, en théorie, parce que j'ai plus dormi qu'autre chose...

À la pause de dix heures je me suis empressée d'aller prendre mon deuxième café de la journée, et t'as Blandine qui m'a encore sautée dessus.
-       Alors comme ça il paraît qu'il y a un Terminale qui s'intéresse à toi ma grosse !
Bon déjà, j'ai pas besoin qu'elle m'appelle « ma grosse », parce que quand on complexe à mort sur son corps comme moi, un « ma grosse », ça devient pas affectueux du tout. Ensuite, comment elle l'a su ? Je lui en avais pas parlé. Ça c'est Sonia tu peux en être sûr...
Du coup j'ai juste répondu « ouais il paraît » sans entrain.