Harry Styles
La fin de soirée, ce n'est décidément mal déroulé pour moi, puisque qu'après que Louis soit parti, Michael est rentré dans une colère noire. Il m'a attrapé le bras et tiré jusqu'à la sortie pour que nous retrons chez nous. Autant vous dire que j'avais peur qu'il ne m'arrive quelque chose. Comme les autres fois. Comme les autres fois où il perd le contrôle de lui-même et que j'en subisse corporellement les conséquences.
Quand nous somme enfin rentrer dans l'appartement, il a commencé à me crier dessus, à m'insulter de tous les noms dégradant qu'il pût trouver dans son état. Il ressemblait à une bombe qui était prêt à exploser d'une seconde à l'autre et malgré moi, je n'arrivais pas à la désamorcer, au contraire, je faisais avancer le temps de cet éclatement. Je le sentais, il se tirait les cheveux rageusement et lançait des " T'es une pute" à tout bout de champ. Puis sans l'avoir paré, vu venir, il me claqua la joue,une lourde baffe, tellement forte que mes oreilles semblaient siffler après coup. Le coup m'étourdi et me fit tomber en arrière, sur les fesses. Les yeux de Michael étaient noirs de rage, de jalousie, de désespoir parce que au fond, je sais qu'il a peur de me voir partir pour ces conneries qu'il m'inflige.
Je ne dis rien, je n'ose pas vraiment parler, de peur d'aggraver la situation dans laquelle règne notre appartement. Je le vois attraper le vase qui était posé sur le petit mur de séparation du salon à la cuisine et le lancer contre le mur avec une force incroyable. Il continue de gueuler et je n'en peux plus. Je rampe jusqu'au coin de renforcement et ramène mes genoux près de mon visage. J'ai peur. J'ai peur que sa rage débordée tellement, qu'il ne finisse par s'en prendre plus violemment à moi.. Mon ventre est noué, comme des cordes que nous compressions pour en former un, mes mains tremblantes regagnent mes oreilles. Je veux que cela s'arrête. Ces cris, cette vulgarité, cet homme. Je veux que tout soit fini, je veux plus cela, plus une nouvelle fois. Je vis constamment dans la peur que cela recommence alors que je devrais y mettre fin. Je suis faible, je le sais. Je suis comme toutes ces personnes qui n'arrivent pas à quitter leur conjoint(es)s et qui préfèrent espérer encore et encore que leur partenaire va arrêter, va se remettre en question et ne plus jamais lever la main sur eux. Oui, je fais partis de ces gens-là, je suis stupide d'y croire, je devrais y mettre fin, mais je suis beaucoup trop lâche.
Je n'entends vraiment plus grand-chose, j'ai même l'impression que mon corps ma lâché, une sensation de vide envahit tout mon corps et mon cerveau semble dénué de sentiment. J'ose lever mon regard de mes bras qui semble trempé de mes larmes maintenant. Il n'y a plus personne devant moi, tout est redevenu calme, comme j'aime. Je constate avec horreur que c'est à nouveau le même scénario. Il est parti ce couché dans notre lit, tandis que moi je vais dormir sur le canapé. Demain matin, il essayera de se faire pardonner et me dira que c'était la dernière fois. Hahaha. Un pur mensonge.
Je me relève difficilement, mon dos me faisant assez mal dû à ma position que j'ai dû garder quelques minutes, enfin une bonne vingtaine des minutes. Je marche jusqu'à ma cousine, plus précisément vers le frigo et en sorti des glaçons. J'attraper un torchon propre dans le tiré et les mets dedans. J'espère que cela va apaiser l'horrible douleur lancinante qui se produit sur ma joue. Je vais m'installer sur le canapé ne prenant même pas la peine de me déshabiller. Je m'allonge juste de tout mon corps dessus et pose le torchon sur ma joue. Une vague de frissons me prend tout le corps dû au froid provoquer par les glaçons. Et je me mets à penser, les rayons de la lune traversant par la fenêtre se trouvant derrière moi.
Mes amis m'ont déjà conseillé et surtout presque obligé de quitter Michael parce qu'il doit se faire aider, il doit savoir gérer sa colère avant d'être dans une relation et j'en suis parfaitement d'accord avec eux, mais après un an de relation avec lui j'ai peur. Je crois que j'ai plus peur de me retrouver seul, sans base, sans pilier pour m'aider à vraiment avancer dans la vie. Mes sentiments pour lui ne sont plus très clairs depuis Louis. Au fonds Louis ne m'aurait jamais attiré autant si j'étais follement amoureux de Michael. C'est certain. Je sais ce qui me reste à faire, pour mon bien avant tout. Parce que tout ce que je gagne dans l'histoire, c'est la perte de ma dignité.
Michael n'a pas le droit de me frapper pour cela.
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Comme je l'avais pensais un peu plus tôt, enfin hier soir, Michael ce matin s'est levé comme une fleur, j'ai l'impression que pour lui rien ne c'est passé. Que notre dispute est inexistante. Cela m'a broyé le coeur alors sans un mot pour lui, mon café d'avaler, j'ai juste pris mon sac de cours, n'oubliant pas ma dissertation de langue que je devais absolument rendre aujourd'hui au professeur.
Lorsque j'arrive sur le campus, l'agitation habituelle vient juste de commencer ce qui me surprend moi-même parce que je n'ai jamais été aussi matinal qu' en ce jour. Mon poignet tendu vers moi, où se trouve une belle montre Rolex, je constate que j'ai encore une heure de tranquille avant le début de mon premier cours. J'avance dans le bâtiment sans vraiment m'en soucier et savoir où je vais, mais lorsque les écritures beige et boisée de la bibliothèque apparaissent sous mes yeux, je pousse la porte battante afin d'entrer dans la grande pièce. Je suis entouré de livres, ce qui me fait énormément plaisir. Je dis bonjour à la dame, Mme Conor qui garde cette merveilleuse pièce, puis regagne les tables libres d'un pas las. Des regards indiscrets ce créé sur mon passage même si je ne comprends pas vraiment. Je tire une chaise magnifique forgée et sculptée et me laisse tomber dessus, sortant par la même occasion mon livre de sociologie et mon petit carné noir brodé d'étoiles et de planètes scintillantes.
- " Toi ici ? C'est surprenant" me lance une voix dans mon dos, que je reconnaîtrais entre toutes.
- " Qui ya t-il de surprenant Louis? J'aime les livres. Et toi que fais-tu ici? "
- " Je pensais que t'étais plus branché, choses techniques vu que tu gères avec ton ami la radio de l'Université ! Je voulais finir un devoir que je dois rendre aujourd'hui dans un coin plutôt tranquille. "
- " Fausse déduction. C'est un devoir de quoi? "
- " un devoir de littérature."
- " Et bien assis toi ici si tu veux. Moi je compte lire et être calme comme une image."
Il rit soudainement avec retenue, mais c'est le plus joli son qu'il mettait donné d'entendre. Cela me compresse le ventre, m'étire un grand sourire sur mes lèvres. On se regarde quelques secondes jusqu'à que je rebaisse mon regard sur mon livre.
L'heure passe très rapidement, je jure que c'est l'effet que Louis me procure qui me fait oublier le temps. Je range mes affaires et jette un coup d'oeil à Louis qui était toujours en pleine réflexion sur son devoir. Il semblait vraiment avoir du mal alors, je me suis placé derrière lui et j'ai jeté un coup d'oeil par-dessus son épaule.
- " Si tu veux, je peux te faire ton devoir. J'ai eu le même sujet, il y a une semaine, j'ai eu l'équivalent d'un 18. Parce que là franchement tu ne semble pas inspiré?"
- " oh.. Non, je vais y arriver. T'inquiète pas tu devrait aller en cours !"
Je souris et attrape sa feuille aussitôt. Puis je me penche et embrasse sa joue, et pars aussitôt de la pièce. Je l'entends râler et lancer des petits " Styles" se voulant menaçant, mais je lève juste sa feuille en rigolant et sort de la pièce.
Je regagne mon salle de cours et m'asseoir à ma place habituelle. Je n'écoute pas le prof rempli de savoir écouter son cours. Je suis totalement concentré sur le devoir de Louis.
NDA: Je tenais à vous remercier pour les 332 vues! Je suis super-contente. J'espère que la fiction vous plaît. J'aime même eut une idée pour une autre, mais je vais déjà finir celle-ci et I Photographed You.
Bonne Lecture!!🍃
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Fréquence Irrésistible L.H
Fiksi Penggemar[En correction] Un garçon, une voix irrésistible, une émission de radio, trois appels, une journée et tout se bouscule dans la vie de Louis. Quand son fantasme se transforme en une véritable liaison, Louis ne contrôle plus rien et se laisse emporter...