Fréquence Irrésistible L.H

Chapitre 15

Harry Styles

Un mois plus tard...

Un souffle. Deux souffles. Une série de souffle saccadé, enchaînant par des soufflements d'exaspération. Ma mâchoire contractée, faisant apercevoir les muscles de mon visage,mes cheveux retenus par un bandeau de couleur rouge sang. Rouge sang comme le rouge de la colère que j'ai en moi.

Le sac noir, lourd, pesant plusieurs kilogrammes devant moi, reçoit les coups, directs, crochets, uppercuts et mes coups de pied. Je défoule toute la rage acquise par Michael dans ce putain de sac qui j'ai, l'impression va s'effondrer sous mes nombreux coups rageux. Tout ce qui est au tour de moi a disparu, le noir complet est la seule chose qui m'envahit. Je peux sentir des gouttes de sueur perlée sur mon visage maintenant rouge par l'effort fourni. Mon corps, chaque muscle qui me constitue est gonflé, tendu à un point que j'ai peur de me faire tout un tas de claquages. Je respire un bon cou, grimaçant à l'odeur de sueur, transpiration qui règne dans cette salle de boxe. Puis j'envoie un dernier coup. Rapide mais puissant. Tellement puissant que tous les regards se tournent vers moi, me scrutant comme une bête de foire, se demandant ce qui se passe dans ma tête. J'envoie valse mes gants tout aussi rouges qui me protégeaient les mains de toutes blessures éventuelles.

- " Harry! Dans mon bureau, maintenant !" me crie une voix, grave, forte, menaçante d'homme.

Je sors d'une sorte de transe où je m'étais totalement laissé envahir, guidant mes pas vers le bureau pas très grand, une sorte de cagibi à vrai dire. Je regarde l'homme que je connais trop bien, assis dans son siège, le front plissé, tapotant des doigts sur le rebord de sa table. Je tire la chaise vers moi et m'avachis dessus sans aucune grâce.

- " Que t'avais-je dis Harry sur ton comportement ? J'ai accepté que tu viennes ici pour te défouler mais pas pour te mettre en danger d'accord? "

Je souffle. Ça me fait rigoler franchement, il pense quoi? Qu'il peut dicter ma putain de vie qui a toujours était plutôt calme? Non. C'est hors de question puis de toute façon je n'écouter au rien, pas dans mon état. Je veux juste le retrouver. Lui. Et le prendre dans mes bras pour le proteger de ce monde trop brusque. De la colère des gens. Je veux juste l'entourer de mes bras et sourire face à son innoncence qu'il garde depuis sa petite enfance. Je triture alors nerveusement mes doigts n'écoutant dans aucun cas la mise en garde de mon beau-père. BEAU-PÈRE. Personne qui d'ordinaire j'apprécie parce qu'il rend heureux ma maman et c'est ce qu'il y a de plus important mais me dire comment agir c'est hors de question. J'ai toujours fais ce que je voulais, je me suis toujours posé des limites, j'ai jamais rien fait de grave alors juste laisser moi. Laisser moi gérer sur ce coup là.

- " Attend avant de revenir à la salle fiston. Calme toi, va le voir. Lui. Puis après tu pourras de nouveau poser un pied ici. "

- " Arrête de faire l'homme qui me considère comme son fils! Tu n'es pas mon père ! "

Je lui crache ça à la figure puis sort de cette pièce à tout allure, vu qu'elle commencer à beaucoup trop m'angoisser, coupée ma respiration. Je ne supporte plus trop les pièces de taille petites. Elles me font peur. Elles me font repensé à ce que m'a fait Michael. Ce putain de connard que je hais.