Harry
- " Je suis prêt... Tout a commencé à déraper quand..." je toussote pour me donner assez de courage sinon si je ne le fais pas maintenant, si je ne le dévoile pas maintenant, jamais je ne le ferais. Je pose mon regard sur un petit trou formé dans mon jean puis ce que ce pantalon date assez. Je me concentre dessus et ouvre de nouveau la bouche.
- " La situation a commencé à déraper lorsque Michael a appris que je passais beaucoup de temps avec Louis pendant les journées qui défile. C'est..C'est vrai que j'étais beaucoup plus fourré avec Louis qu'avec mon petit ami mais c'est juste parce que déjà nous étudions à la même fac donc notre complicité à très vite évolué... Puis.. Si je peux vous le confier, j'ai couché dès le premier soir avec Louis parce que tout a été intense. Un peu comme le coup de foudre, vous voyez? Il était ce garçon plus petit que moi, les yeux d'un bleu merveilleux qui m'ont perdu, un petit sourire joueur mais stressé.. Michael n'était plus vraiment dans mes pensées... Alors voilà.. On passaient nos journées ensemble, à parler, rigoler, à révisé, à rêver. Mais le soir était tout une autre histoire.. Michael me criait toujours dessus, m'insultant de tous les noms dégradants qui existent. Je ne sais pas vraiment s'il se rendait compte de ce qu'il faisait. Il était comme contrôlé par sa jalousie maladive.. J'avais peur.. J'avais peur qu'il ne dérape toujours. Il ne m'avait jamais frappé alors j'arrivé à supporter jusqu'au... Jusqu'au jour où il a littéralement pété un plan lorsqu'il a vu une de mes conversations avec Louis assez..comment dire? Hot. Il a commencé à balancer la vaisselle contre les murs faisant sauter les morceaux de céramique partout. J'étais terrifié et caché dans un coin, mon visage dans mes genoux, en boule. J'avais tellement peur si vous saviez? Je ne souhaite que la présence de Louis. Qu'il me sauve de mon copain trop colérique.."
Je fais une pause pendant quelques minutes écoutant le bruit seul de mes sanglots percutant le silence installé depuis le début. Ma gorge est actuellement noué, c'est dur et j'ai mal. Mes mains tremblent et ne cessent de frotter mes cuisses. C'est nerveux. Je me reprends, du moins essaye-je.
Ma voix chancelle, mais tient bon.
- " Ce soir-là.. Il.. Michael.. M'a rué de coups. Ses poings entrés en contact avec mon visage à de nombreuses reprises, ses pieds tapaient avec une force surdéveloppée mon ventre, mes jambes à répétition. C'était incessant et affreusement douloureux. Je n'en pouvais plus, j'ai bien cru y passé cette nuit-là. Du sang coulé sur mes mains, ma tête tournée, mon corps crié tellement cela me brûlé de partout. Michael s'est arrêté.. Il m'a crié de salope et que je ne me ferais plus... Hm.. Démonté le cul par Louis, a-t-il, dit précisément. Il m'a dit que j'allais le regretter pour l'avoir trahi. Qu'il n'aurait aucune piété pour moi. Comme.. Comme j'étais à moitié inconscient, Michael m'a transporté en me trainant jusqu'à notre petite pièce qui sert de cagibi.. Il m'a enfermé dedans en me disant que je pouvais aller crever. J'ai encore plus cru que j'allais mourir cette nuit-là. Je n'avais même pas la force de crier puis à quoi bon? Personne ne m'aurait entendu.."
Je me arrête de nouveau, reprenant mon souffle. Ma psy me tend un mouchoir pour m'aider à éponger toutes les larmes qui cool le long de mes joues. Cela me tord le coeur, j'ai l'impression que l'on y plonge un poignard, l'éventrant avec rage. Je ressens toute la douleur comme le jour où tout s'est passé..
- " J'ai fini par m'évanouir. Je n'arrivais plus à supporter la douleur, les plaies à vif alors j'ai passé un moment dans un noir complet. Puis je crois le lendemain, j'ai repris mes esprits. J'avais toujours aussi mal partout, mais je pouvais un peu bougé. Et comme Michael était incompétent et qu'il a fait cela spontanément, il n'a pas pensé que j'avais mon portable dessus de moi. Je crois que j'aurais pu pleurer de soulagement. Je me suis empressé aussitôt d'appeler Louis. Je lui ai expliqué et lui ai dit de prévenir la police. Et malgré la panique mon homme à suivit tout ce que je lui ai dit et m'a sauvé. Mais j'ai peur maintenant. Peur parce que dès que j'entends certains bruits, la voir de personnes qui s'engueule et bien je suis traumatisé. Je tombe dans de fortes crises de panique.. J'aimerais que cela s'arrête, je ne veux pas être un fardeau pour Louis.."
Je m'arrête de parler. C'est fait. Putain, je l'ai fait. J'ai été courageux. Je l'ai vraiment fait alors que cela me terrorisé. J'ai tellement envie d'aller voir Louis là. Je veux voir à quel point il fier de moi. Parce que c'est en partie, même en grande partie que j'ai réussie à le faire.
Mme Pilot me regarde avec un sourire de fierté aussi. Elle croise ses mains, les posant sur la table s'apprêtant à parler, je suppose.
- " Tu peut être fier de toi Harry. Tu réalises le progrès que tu viens de faire? C'est très bien et cela serait mentir si je te disais que je ne te sens pas apaisé. Tu as fait un travail remarquable! Pour aujourd'hui s'est fini, je ne veux pas trop, te déstabiliser, enfin encore plus que tu l'es pour l'instant.. Retrouve ton petit ami et passé une bonne journée" me répondit ma psy en se levant pour me raccompagner.."
Je la remercie et elle me raccompagne en serrant ma main.
NDA : Vous savez tout ce qui s'est passé. Le traumatisme qu'a subi Harry. Je n'aime pas trop ce que j'ai écrit, j'ai l'impression de ne pas avoir assez développé, font passer les émotions que je voulais.. J'espère que ce chapitre, vous auras plu quand même ! Bonne soirée ! 🌹
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Fréquence Irrésistible L.H
Hayran Kurgu[En correction] Un garçon, une voix irrésistible, une émission de radio, trois appels, une journée et tout se bouscule dans la vie de Louis. Quand son fantasme se transforme en une véritable liaison, Louis ne contrôle plus rien et se laisse emporter...