« c'était quoi tout ça pour toi dans ce cas? »D'un geste vif, il fit voltiger le lampadaire reposant sur la table de chevet, son bras marqué d'une lignée bleutée atrocement visiblement de part cette fureur qui s'en dégageait de sa personne. Quoique je fasse, il ne s'arrêtait donc jamais? N'y avait t'il vraiment aucune once d'aménité et de douceur chez lui? Tout semblait factice en sa présence, chaque cellule de son être constitué pour dérouter ma personne ; il était la constance de mon existence, mon piètre centre de gravité, détenant les chaînes d'une destinée emplie d'amertume.
« alia, me rappela à l'ordre jungkook, d'un ton morne à m'en faire pâlir, tandis que mon subconscient était martyrisé par mille questionnements.Au lieu d'en prendre finalement conscience, je traversais le salon à vive allure, hantée par la rage de cette aliénation, ayant osé s'imprégner de mon être. J'étais détruite par cette piteuse révélation, et je ne voulais pas y croire. L'avais-je finalement mérité? Bon sang non, et dire que j'avais tout abandonné pour sa personne.
Et c'était seulement dans ces moments inopportuns qu'il jouissait d'une fourberie sans bornes pour ma propre volition qu'il connaissait pertinemment friable. D'une même main, il s'emparait de mon bras pour nicher son visage au creux de ma nuque, tandis que quelques spasmes que je croyais chimérique s'éprenait de son âme en une poignée de seconde ; misérablement enlacés, je peinais à retrouver un semblant de lucidité, ce qui semblait lui être similaire.
D'un mouvement bref, je me détachais lascivement pour à la suite le repousser doucereusement, sa chevelure suivant cette même animation. Si je n'avais pas agis promptement, je serais une fois de plus tombée lamentablement en cette même routine lancinante. Un rictus sombre se formait sur ses lèvres, un de ce que je craignais le plus. La tête baissée, il ne pouvait s'empêcher de sourire dans un moment pareille.
Je chassais rageusement les perles salées qui ne cessaient de couler, puis me dirigeais vers le seuil de la porte, le regard vide.
- mon coeur? me lança t'il d'une voix étonnement morne, désenchantée de toute trace de jouissance.
Je me retournais lentement, peu convaincue par le choix que je venais de prendre, décisive par cette accablante destinée qui me pesait lourdement sur les épaules.
- j'ai toujours su qu'un beau jour, tu saurais prendre ton envol, achevait-il doucereusement, ses orbes me fixant malicieusement, un éclat de pureté et de légèreté métamorphosait nonobstant sa personne indéniablement attrayante en une brume de douceur, quelque chose d'accueillant, de terriblement
réconfortant. »Mes paupières se verrouillèrent frénétiquement aux yeux du monde, tandis que je sentais irrémédiablement ses iris observer simplement ma personne. Celles-ci se rouvraient seulement au bout de quelques secondes d'un mutisme lugubre, me démontrant sa silhouette partiellement plongée dans l'obscurité, cette dernière semblant éternellement planée autour de lui, paraissant être une partie intégrante de sa personne, conservant ainsi cette part outrageuse qui le rendait si indiscernable, imprévisible. Il était prémédité pour subsister en les abysses de ce monde aliéné, corrompu ; voilà la triste réalité des choses, une condamnation visiblement doucereusement assimilée par lui-même, c'était seulement comme cela que j'aimais me rassurer.
et j'espérais éperdument te revoir.
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il arrivera assez fréquemment que vous puissiez trouver des musiques proposés dans les médias, libre à vous de les écouter pdt votre lecture (:- modifié le 21 juillet 2017
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borderline ; jungkook [a.s]
Фанфик« alia, ne cesses jamais d'émerveiller mon monde. » l'éclat qu'émet la lune n'est qu'indirecte, elle ne subsiste en vérité qu'à travers le soleil. 「alikook serie, clair de lune」 - août 2016 ©khimairas