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Autrefois, et encore aujourd'hui, je peux certifier que je me sens vivante en ta présence. Est-ce pathétique de ma part d'avoir de telles pensées? En ai-je même le droit après tout ce que j'ai dû surmonter par ta faute? Seigneur, tu as su consumé mon âme toute entière Jungkook.



La seule chose dont j'étais sûr en ce moment, c'était que je n'avais nulle part où aller. Agir sur un coup de tête, ça n'avait pas que des avantages, mais au moins, je n'aurais plus aucunes raisons de le recroiser. Il n'y aura cette fois-ci, plus aucun intérêt pour qu'il vienne de nouveau s'immiscer dans ma vie. Je n'avais plus rien à lui offrir, il m'avait déjà vidé intérieurement, saccageant mon être, et le torturant toujours et un peu plus, dans le simple but de se distraire.

Tout me faisait défaut, et il me semblait entendre au loin les ricanements sournois de mon destin, planant telle une ombre hostile, fulminante, et progressant lentement vers ma personne.

Passant une main dans mes cheveux, je levais la tête, observant l'étendue de la rue de Manhattan. Le trottoir en béton sombre, humidifié par la récente averse, paraissait déteindre sur ma personne, et je refoulais les bribes de mémoires qui envahissait ma tête. Replaçant ensuite convenablement la lanière de mon sac de sport, contenant un grand nombre de mes affaires, je poursuivais de nouveau ma route, sans réels buts précis. Allais je dorénavant mener une vie de bohème? Seigneur, voilà à quoi étais je finalement réduite. Dans un certain angle, la situation paraissait assez comique, voir carrément hilarante. Mais si l'on approfondissait un peu plus la chose, je me rendais bien vite compte que je ne pouvais tomber plus bas qu'en cet instant. Me retrouver à la rue pour fuir un ex, au détriment de tout ce que je possédais, quelle ironie. Quelque part, je trouvais qu'il s'en sortait plutôt bien. Peut-être trop.

Habitait il toujours au coin de cette rue?

Je secouais légèrement la tête, pensant sérieusement que cela pourrait très mal finir si je poussais mes réflexions toutes plus funestes les unes des autres. Mais après tout, qu'avais je à perdre? Devrais-je même à avoir me soucier de quoique ce soit? C'était tout ce qu'il méritait, et j'allais simplement agir comme j'aurais dû le faire bien auparavant.
















[...]














Les clés en main, je me tenais debout, les idées embrouillaient, entremêlaient les unes autres. Plus aucunes pensées cohérentes ne m'habitait à présent, et j'étais d'autant plus bouleversée lorsque je me rendis compte avec horreur, que quels que soit les évènements à venir, je serais éternellement liée à l'objet de ma hantise. Mon Dieu, qu'avais je fais de ma vie?.. Mais je devais tenter de réparer cette erreur.

Sans plus attendre, j'ouvrais précipitamment la porte qui provoquait un fracas, résonnant effroyablement dans le couloir du bâtiment. Mais je n'étais clairement pas d'humeur à me soucier de ce genre de chose. Les voisins, c'était bien la dernière dont je me préoccupais. Seule la rage, accumulée à mesure des mois, dictait mes gestes, et je me laissais aller à cette douce frénésie, concentrant toutes mes pensées en un seul point culminant, lui. Je devais par dessus tout soulager ma conscience, au prix de réveiller sa colère lorsqu'il s'en rendra compte.

Et dans ma véhémence, je me vis tout détruire. Absolument tout ce qui pourrait alléger les anciennes blessures qu'il lui-même avait provoqué, sachant pertinemment que j'étais dans l'incapacité de lui rendre la pareille. Et ça me rendait folle.

Chaque verres brisées, me rappelait douloureusement nos disputes tempêtueuses, et je m'acharnais d'autant plus à détruire le plus de choses, pour supprimer les images qui défilèrent à une vitesse fulgurante en ma mémoire. Ma vue se brouillait, et bientôt je ne fus plus en capacité de voir précisément ce qui m'entourait, et un gémissement plaintif s'échappait de ma gorge lorsque je sentis l'animosité me quittait pour laisser place à la douleur, la parano, et à la morosité. Quoique je puisses faire, je n'arrivais pas à faire mon deuil putain.

Frottant énergiquement les yeux, je fus ébahie de constater les dégâts provoqués par mes soins. J'avais produit des miracles, mon Dieu. J'avais radicalement tout détruits, la plupart de ses affaires personnels gisait au sol, et les débris de vaisselles transformaient la cuisine en un vrai champ de mine. Merde, pourquoi le regret semblait prendre possession de ma personne? Ce n'était pas ma faute, si? L'avait-il réellement mérité? Oui, du moins il me paraissait le croire assurément. À dire vrai, je n'étais plus trop sur de rien ces temps-ci.

Jetant un rapide coup d'œil à la fenêtre, je vis la pluie s'abattre violemment sur Manhattan. À croire que tout semblait jouait en ma faveur, mais je savais que c'était loin d'être le cas. Sinon, ma vie n'aurait pas autant basculé, et je ne serais pas ici à l'heure d'aujourd'hui, tentant vainement de recoller les morceaux brisés.

En réalité, je n'avais pas pu supporté qu'il puisse me tromper, sans en éprouver le moindre regret. Il n'en avait clairement rien à foutre bon sang, et je pouvais encore me remémorait parfaitement l'attitude et la manière dont il avait réagit. Seigneur, c'était à peine si il m'avait adressé une once de considération. La façon avec laquelle il avait pu me sourire, me crachant à la figure à quel point j'avais l'air idiote ; tout cela tournait en boucle dans ma tête.

Mes forces me quittèrent, et au milieu de cette misère, je me laissais aller, impuissante. Il m'avait totalement bousillé, anéanti pour à la suite me quitter, me laissant seule, moi et mes putains de problèmes.

Quel enflure.





« Bordel, Alia? »

















bon, l'auteur est une grosse conne. y'a une petite incohérence dans l'histoire que je vais de ce pas rectifier, afin que cela puisse correspondre avec la suite de l'histoire, et surtout pour ce chapitre. en soit, ce n'est pas très important, me retenez seulement cela : Alia n'est pas retourné dans l'appart' de Jk depuis leurs ruptures. c'est tout pour moi mddr et merci de me lire

je me relirais plus tard, j'ai un peu extrêmement la flemme

borderline ; jungkook [a.s]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant