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❝ J'ai toujours profondément haïs tes traits de caractères, façonnant ta personnalité en un goût amer, emplie de rage envers ce monde, qui n'avait su finalement te tendre la main. Un enfant égaré en les tréfonds de ta solitude ; voilà ce que tu avais toujours
été. ❞


Les rayons du soleil se dissipant lentement de part les nuages foncièrement grisâtres, je fronçais légèrement mon nez, soudainement prise d'un insidieux frisson, dû à l'impitoyable rosée du matin, accompagnée d'une légère brise. Évacuant une brume blanchâtre de mes lèvres frigorifiées par la température ambiante qui régnait dans la voiture, je pris difficilement en compte l'état des lieux. La situation me revenait alors telle qu'elle, et j'aurais finalement souhaité éternellement errer en ce monde inconditionnel, dépourvue de règles, d'une réalité même ; là où seul l'imaginaire était toléré.

Une odeur familière emplissait progressivement le petit espace clos, et un élan de bien-être m'habitait alors, étant pleinement rassurée. Un souffle perdurant en l'écoulement des secondes muettes, je me relevais, voulant retrouver les traits de son visage qui saurait apaiser les battements subitement effrénés de mon cœur.
« jungkook, énonçais-je simplement en un murmure, brisant ce silence accablant. »

Sachant inéluctablement que je ne recevrais aucune réponse à cette intonation, je me contentais de m'approcher de sa personne, en proie d'un effroyable besoin d'entrevoir son visage. Me situant sur la banquette arrière par je ne savais quelles raisons, je me redressais lentement, déposant mes mains sur le dossier conducteur pour plus d'appui ; un faible contact s'effectuant, ne semblant visiblement l'atteindre.

Dépassant cet obstacle, je pris la décision de quitter le véhicule dans un élan de lassitude, haïssant éperdument son silence perpétuel. Je m'accrochais vainement aux quelques brèches accessibles, mais les chances de pouvoir accéder à une liberté prochaine étaient au combien minces, et le bout de tunnel semblait interminable. À croire que nous étions finalement condamnés à errer dans l'incertitude, où mille et un questionnements assaillaient constamment nos esprits, de la plus cruelle des façons.

M'adossant à la carrosserie arrière, j'observais lascivement la clarté matinale ; je n'y prêtais pas réellement d'importance, mais je préférais cela au mutisme angoissant de Jungkook. En n'y pensant, je ne savais comment pourrions-nous regagner notre couche ; peu d'issues s'offraient à nous. Mais j'avais pris goût à cette routine qui me collait à la peau ; nous ne faisions que tourner en rond, rendant ainsi la situation d'autant plus pitoyable, risible.

Penchant ma tête, dégageant ainsi les quelques mèches qui effleuraient négligemment mon visage, je laissais les rayons dorés caressaient ma peau. Cependant, mes songes fut interrompue par sa seule présence, beaucoup plus promptement que je ne l'aurais cru. Dans le plus grand des mutisme, il prit place sur la vieille carrosserie toute cabossée, l'asthénie divulguant une bien grande incrédulité sur son visage ; visiblement noyé en le flot de ses multiples pensées, ne semblant qu'à peine me considérer. C'était lorsqu'il portait sa cigarette à ses lèvres pleines que je réalisais avec effarement, qu'il me semblait singulièrement méconnaissable.

Ses moments d'absences n'entraient en cohésion avec ce qu'il avait pu être d'antan ; j'étais totalement déboussolée à dire vrai. Mais être plongée dans le flou le plus totale était sans doute l'une des plus délicieuses et exquises des sensations, acquérissant ainsi une bouffée d'air qui paraissait me donner une énième fois vie. Seulement, aussi pure qu'elle puisse être, je sombrais un peu plus en son monde, où tout me semblait cruellement et facticement sinistre. Ses orbes desséchées de toutes volitions m'observaient silencieusement, en quête d'un élément chez ma personne qui paraissait exclusivement le fascinait.

La fumée s'évaporant d'une seule et unique épaisse brume, dansant sournoisement sous mon nez, je scellais mes paupières, tentant de dompter mes ardeurs ; faute d'avoir essayé, cela paraissait redoubler ma fureur, tout comme mes envies. Une subtile gorgée d'air se dérobait de ses lèvres, détournant son intérêt de ma personne pour contempler l'environnement alentour ; c'était précieusement indécent, fallacieusement charnel par mégarde, je le savais.

C'était seulement par la suite que je me positionnais face à lui, une main déposée inconsciemment sur sa jambe. Il me toisait en retour sans mot dire, nonobstant une lueur de bénignité vibrant douloureusement en ces pupilles d'une noirceur aussi pure que le ciel étoilé. Sa main vint s'approprier de ma joue, me soumettant à cette contiguïté tendrement désirés, je m'emparais brièvement de ses lèvres en un ultime sceau qui saurait marquer piteusement notre histoire.
« tu es merveilleusement fabuleuse, affirmait il suavement pour lui-même. »

Momentanément, je reposais sur la surface cabossée du tas de ferraille qui servait autrefois de véhicule. Une subite décharge venait à titiller ma personne, et la tension était soudainement plus électrique, pour ne pas ainsi dire, insoutenable. Mes doigts se perdant en sa chevelure, la plaque métallique effroyablement refroidie par la fraîcheur matinale ; la sensation ne semblait cependant m'atteindre. Un genoux s'immisçant entre mes jambes, j'apposais un regard presque clairvoyant sur la suite de nos prochains actes, ce qui lui arrachait un sourire fugace, dévoilant un millier de sens divers ; je me perdais en la profondeur de ses iris, comportant un éclat insoupçonné, étrangement attrayant.

Une de ses mains lorgnant langoureusement la courbe de mon dos, tandis que son torse comblait les quelques malheureux centimètres qui nous distançait. Il s'autorisait alors à poser son avant-bras sur le capot, possédant ainsi une position plus stable. Un souffle d'apaisement s'échappait malencontreusement de mes lèvres lorsque les siennes entraient en contact avec ma peau suave de nouveaux horizons. Souriant contre mon cou face à ma perpétuelle réceptivité, il épousait lentement mes courbes de ses mains, promettant sourdement de m'ensevelir en nos plus sombres basseurs.

Une explosion de sensation aussi intense que douloureuse, vibrant plus que jamais en moi, m'invitait prestement à lâcher les rênes ; je ne pouvais tout simplement refuser. Ses lèvres rencontrèrent les miennes, et de cette infime douceur qui lui était éperdument propre, il m'embrassait comme si notre existence ne tenait qu'à un unique fil. Néanmoins, une certaine pointe de courroux semblait s'immisçait progressivement en ce baiser langoureux, porteur de nombreuses choses que je ne saurais même étiqueter.

Une sonnerie de téléphone retentissait alors, j'étais seulement bien trop accaparée par les bien faits de ces gestes. Je finirais par atteindre les étoiles, elles-mêmes artificiels, éclatantes d'un scintillement factice, irréel, tout comme l'était notre avenir.
« alia, murmurait-il effarement comme un supplice.

Interpellée, je positionnais doucereusement son visage face au mien, torturée par l'inquiétude et l'anxiété.

- ne me fuis pas quoiqu'il advienne, confessait-il en plongeant sa tête en mon cou, en proie d'une détresse qui me certifier d'avantage dans la confusion, le doute. promets le moi, reprit il finalement avec plus de contenance. »

Mais pour cette fois-ci, je me contentais de garder le silence, préoccupée par mes propres pensées morbides. Où tout cela nous mènerait-il?

Une mort certaine, c'était l'évidence même de la finalité des choses.





















je reviens en douceur (:

le prochain chap sera un pdv taehyung
jsens jvais galérer ma race ;;

jvous aimes, un grand merci pour lire cette fiction

- modifié le 24 juillet 2017

borderline ; jungkook [a.s]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant